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De nombreux mouvements sociaux latino-américains sont nés sous le signe de la révolution cubaine et du Che, saint laïque et justicier.

Vive le Che !

Extrait de Vive le Che ! (pp. 195-202).
L’INFLUENCE GUÉVARIENNE

Comme aime à le répéter le spécialiste pionnier Michael Löwy, quand le Mur (de Berlin) est tombé, il n’est pas tombé sur le Che. Il est l’une des rares figures révolutionnaires du XXe siècle qui reste présente dans l’imaginaire rebelle.

L’héritage du guévarisme, comme idée révolutionnaire et en tant que résistance irréductible à l’ordre établi, reste vivace dans la gauche authentique, ainsi que dans les mouvements sociaux, les « Sans terre » au Brésil, les « Zapatistes » au Chiapas, les « Masistes » en Bolivie, les « piqueteros » en Argentine... Le socialisme, pour le Che, demeure le projet historique d’une société nouvelle[1], alors que capitalisme est immoral par nature, antithétique à toute morale humaniste et au bien commun. Comment peut-il y avoir accumulation de capital sans exploitation des peuples, sans spoliation, sans prédation envers l’homme et la nature ? Mais parler aujourd’hui de socialisme, après la chute du Mur de Berlin, alors que ce terme traîne une très forte connotation négative depuis l’effondrement du « bloc socialiste », c’est se heurter à une véritable « démonisation » ; pourtant, l’heure est à persévérer dans la reconquête du contenu et même de la sémantique.

Álvaro García Linera, ancien guérillero devenu vice-président bolivien, déclare le 8 février 2010 dans un entretien, « Canal 7 » de la télévision bolivienne : il faut continuer « parce qu’il y a trop d’injustices, trop d’inégalités, dans la société actuelle partout dans le monde [...] chaque soir 800 millions d’hommes se couchent affamés »... à l’heure d’Internet. Il ne s’agit pas de copier des modèles qui ont échoué, mais de construire et d’emprunter une voie socialiste propre à chaque pays ; ces chemins spécifiques présentent cependant quelques traits définitoires communs et cohérents : démocratie économique, participative, justice sociale, partage des richesses, éthique socialiste, égalité entre tous, transition énergétique, solidarité, patrie d’idéal, protection des écosystèmes, bannissement du fétichisme du marché... ; ils tendent vers ce que Che appelle un « humanisme révolutionnaire ».

À partir des années 1960, de nombreux mouvements sociaux latino-américains se développent en Amérique mal nommée « latine », sous le signe de la révolution cubaine et du Che, devenu une espèce de saint laïque et justicier. Une génération de jeunes idéalistes meurt au combat ; serait-ce pour avoir voulu imiter Cuba la rouge ?[2]

Le Che ne perd jamais de vue que la lutte armée n’est pas l’objectif final mais seulement un moyen, et surtout, qu’elle a des objectifs sociaux. Le guérillero doit être un « réformateur social ». Pour Che, l’étendard emblématique de l’Armée rebelle, de la guérilla de la Sierra Maestra, était et reste la Réforme agraire, priorité des priorités, commencée, rappelons-le, dans le maquis, avant même la victoire. Ceci nuance ce qu’on lui reproche d’ordinaire : la propension à réduire la révolution à la lutte armée, à la guérilla.

Dans plusieurs pays du continent, des jeunes ont voulu reproduire la révolution cubaine, opter pour des formes de lutte armée face à des pouvoirs dictatoriaux. Ils tombent quasiment tous : les Camilo Torres (1966), Luis de la Puente (péruvien, mort en 1965), Turcios Lima (Guatemala), Fabricio Ojeda (Venezuela), Michèle Firk, qui se suicide en 1968 au Guatemala, (plutôt que de tomber aux mains de la police), et plus tard Roberto Santucho, Raul Sendic, Miguel Enriquez, Carlos Fonseca (Nicaragua)... Cuba rend hommage à ces héros. L’île soutient et arme les groupes de guérilla, quitte à affronter les partis communistes « traditionnels », comme en Colombie, au Venezuela, au Guatemala. Pour La Havane, ces PC sont des « renégats », (une analyse peu nuancée), comme « la direction ‘de droite’ du PC du Venezuela »[3]. Même Pékin s’en mêle. En mai 1967, la direction chinoise attaque le Che et son attitude suicidaire, « blanquiste ». La véhémence des mises en cause montre le fossé stratégique qui les sépare.

« Ils (ces jeunes[4]) se sont sans doute trompés, la stratégie n’était pas la bonne ni la tactique : trop militariste, trop avant-gardiste. On ne peut nier toutefois la générosité, le dévouement, le courage et l’aspiration révolutionnaire authentique qui les ont portés au combat »[5], souligne Michaël Löwy.

« À la fois stratège, idéologue, et dirigeant politique, Che incarne une figure particulière dans la révolution. Intellectuel, écrivain lumineux et homme d’action, Paco Ignacio Taibo II le compare au « libertador » cubain Antonio Maceo « le plus hétérodoxe des révolutionnaires cubains de la fin du XIXe siècle », et à José Carlos Mariátegui, le plus « hérétique » des marxistes latino-américains du début du XXe siècle ». « Hétérodoxe, non conformiste, iconoclaste, tel était le Che »[6].

« Avoir le courage de lutter non pour un monde parfait mais pour ce que l’on perçoit comme étant juste ici et maintenant ; voilà le défi guévariste que la gauche ne sut accepter et qui en constitue aujourd’hui encore la barrière la plus infranchissable »[7], lance Miguel Benasayag.

Dès le début, le zapatisme, en janvier 1994, se revendique notamment du Che, de son éthique. Le premier campement zapatiste fut baptisé « Che Guevara ». Mais le « sub », le « sous-commandant Marcos », ne partage pas la conception « avant-gardiste » guévarienne de la prise du pouvoir. Il veut plus d’horizontalité, reconstruire « desde abajo » (d’en bas).

« Reconstruire » aussi à Cuba en crise à la fin des années 1980, retourner au projet originel, initial, des années 1960, adapté à l’idiosyncrasie cubaine. Lorsqu’en 1986, la révolution, face à la croissance des inégalités, de la bureaucratie, de la corruption, et au poids du modèle soviétique, amorce le processus dit de « Rectification des erreurs », et initie la critique du Système de Direction et de Planification de l’Économie (SDPE) copié des Soviétiques, mis en place au début des années 1970 (Cuba adhère au Comecon en 1972), elle remet le débat sur le socialisme à l’ordre du jour. Dans Granma du 13 décembre 1987, Fidel Castro affirme : « Nous étions tombés dans le marais du bureaucratisme, des effectifs excédentaires, (des réformes marchandes[8]), des normes anachroniques, de la ruse, du mensonge [...] Le Che aurait été horrifié si on lui avait dit qu’un jour des entreprises voleraient pour être rentables [...] si on lui avait dit, au Che, que la mentalité de nos travailleurs se corromprait chaque jour davantage et que les hommes allaient avoir de plus en plus un signe monétaire à la place du cerveau ». Dans Granma du 29 décembre 1991, Fidel Castro revient sur le même thème, en forme d’autocritique : « Nous avons commis la faute de copier des choses que nous n’aurions pas dû copier » ; il admet que si le Che revenait, ce dernier serait traumatisé... Fidel incite à « un retour » aux idées, à la pensée du Che, « longtemps abandonnée »[9], mais la révolution cubaine ne parvient pas à créer un modèle alternatif à celui hérité des Soviétiques[10]. Les écrits du Che, « après avoir été laissés de côté lors de sa mort, tout comme l’énorme somme d’expériences positives des premières années »[11] de la révolution, occupent à nouveau le centre de la « rectification » , de la réflexion réactivée sur « la transition » au socialisme, la place de l’homme[12].

Le projet culturel lui aussi opère une sorte de retour aux sources. Il reconnaît l’hétérogénéité idéologique et la pluralité des programmes artistiques[13]. Une nouvelle politique culturelle émerge qui intègre le pluralisme et le débat. La fonction esthétique de l’art prime désormais sur son contenu. La politique culturelle se libère de la pression politique et idéologique du pouvoir. Ce sont les conceptions que développait en 1965 Che Guevara dans son essai Le socialisme et l’homme à Cuba.

Devant les étudiants havanais, Fidel Castro s’est livré à une autocritique tardive mais courageuse : « Nous avons déifié l’URSS ». Plus tard, il confie à Ignacio Ramonet : « Moi, en tant que communiste utopique, j’avoue que les idées du Che sur la manière de construire le communisme, étaient celles qui me plaisaient le plus »[14].

Fidel ajoute qu’il retient du Che surtout « les valeurs morales, la conscience »[15]. Les processus actuels d’émancipation en Amérique latine (Bolivie, Équateur, Venezuela...), la gauche du mouvement altermondialiste, même en difficulté aujourd’hui, puisent dans la pensée des « libertadors » des XIXe et XXe siècles, de José Martí à Che Guevara : éthique révolutionnaire, devoir internationaliste, démocratie participative, refus de tout modèle, voie originale, endogène...

De l’influence à la mythification, les frontières restent floues. La mythification du Che peut éloigner de sa pensée, nous l’avons déjà dit. Mais peu de révolutionnaires ont été autant mythifiés, ce qui ne peut nous laisser indifférents. La mythification plonge ses racines dans l’inspiration, dans l’imaginaire populaires. Lorsque Vázquez Montalbán, écrivain et antifranquiste respecté écrit : « Chaque fois que l’image du Che s’élève au-dessus des foules, les conspirations de la pensée unique se brisent » [16], ce point de vue ne peut être balayé au prétexte qu’il serait hagiographique. Nous le partageons. Les « grands récits » doivent vivre au quotidien, les « héros » ne sont ni des salauds ni des victimes manipulées. Encore moins des « staliniens ». Des héros, souvent malgré eux, tout simplement.

Le biographe et grand auteur mexicain de néo-polars, le libertaire Paco Ignacio Taibo II, appelle même à « reconstruire le mythe [...]. Les erreurs m’importent moins que son éthique »[17]. La morale et la politique ne s’opposent pas. L’une ne va pas sans l’autre. La politique n’est pas immorale par nature... si on la pratique autrement.

« Nous avons besoin de mythes de transgression pour cette époque qui ne semble pas avoir de finalité historique », confie encore Vázquez Montalbán au Monde diplomatique[18]. Si un secteur de la société s’approprie un référent historique, cela veut dire qu’il en a besoin. « Se référer au Che, c’est parier pour une libération d’un nouveau type [...], c’est le droit à être solidaire sans avoir à demander pardon »[19]. C’est exercer le pouvoir sans ambition de pouvoir. C’est faire vivre cette utopie qui rayonne encore et que des intellectuels (de talent) comme le romancier péruvien Vargas Llosa, le Mexicain Jorge Castañeda et son Utopie désarmée, voudraient, aujourd’hui, brûlant leurs amours d’hier, anéantir à tout jamais.

Lors de son voyage officiel à La Havane, première visite d’un chef d’État occidental à Cuba, le 11 mai 2015, François Hollande a dû rendre hommage au Che, à la toute nouvelle Alliance française, sans doute la plus importante au monde. Che, amoureux de la langue française, avait défendu l’Alliance française à La Havane en 1959 ; la révolution voulait la fermer. Cet hommage en 2015, en présence d’Ernesto, le plus jeune des fils du Che, outre le bon « coup diplomatique » et l’intérêt pour le business, prétendait sans doute aussi gauchiser l’image d’un président français considéré comme « traître » à la gauche et inféodé aux États-Unis. Le site Internet qui rend compte de la visite[20] se déchaîne contre le Che, « parrain du terrorisme moderne ». Rien que ça !

Régis Debray exprime, lui, un point de vue sincère, plus proche d’une réalité qu’il connaît bien. « Il (Che) a forcé l’allure et le voilà plus vivant qu’hier »[21]. Le Che n’est pas un simple rebelle. Penseur révolutionnaire, il brise, subvertit toutes les limites idéologiques, culturelles...

Jean ORTIZ

Vive le Che !

Préface de Serge PEY (Grand prix national de poésie 2017).
Editions Arcane17. Juin 2017. 243 pages, 20 euros.
Chez votre libraire ou, pour réception postale : Librairie L’Autre Rive de Toulouse : Téléphone / Fax : 05 61 31 92 65
Mail : lautreriv@orange.fr


[1] LÖWY, Michaël, in ORTIZ, Jean (Coord.), Che plus que jamais, op. cit., p. 41, 47

[2] CLEMENTE, Enrique, Cambio, Madrid, 6 octobre 1997

[3] CLERC, Jean-Pierre, Fidel de Cuba, Paris, Ramsay, 1988, p. 327

[4] Précision J.O.

[5] LÖWY, BESANCENOT, Che Guevara, une braise qui brûle encore, op. cit., p. 159

[6] HABEL, Janette, in ORTIZ, Jean (Coord.), Che plus que jamais, op. cit., p. 170

[7] BENASAYAG, Che Guevara..., op. cit., p. 83

[8] Note J.O.

[9] MARTINEZ HEREDIA, Fernando, Che, el socialismo y el comunismo, op. cit.

[10] HABEL, Janette, in ALONSO TEJADA, Aurelio (Coord.), Cuba, quelle transition ?, op. cit., p. 37

[11] Ibid., p. 20

[12] Ibid., p. 63

[13] CAIRO BALLESTER, Ana, “Ernesto Che Guevara y los intelectuales cubanos”, in FERNÁNDEZ RETAMAR, Roberto, Los caminos del Che, Buenos Aires, Dirple Eds., 1998, p. 63

[14] CASTRO, Fidel, RAMONET, Ignacio, Biographie à deux voix, op. cit., p. 228

[15] Ibid., p. 273

[16] VÁZQUEZ MONTALBÁN, Manuel, Le Monde diplomatique, Paris, 1997

[17] Libération, Paris, 8 mai 1997

[18] VÁZQUEZ MONTALBÁN, Manuel, Le Monde diplomatique, Paris, août 1998

[19] Ibid.

[20] http://www.slate.fr/story/101591/che-guevara-hollande, consulté pour la dernière fois le 08/03/2017.

Slate.fr est la version française du magazine en ligne nord-américain Slate.com, créé en 1996 et propriété de Microsoft. Depuis 2008, il est une émanation du groupe Washington Post Company. La version française a, quant à elle, été créée en 2009. Sur le site de Slate.fr, on peut lire à la rubrique « Qui sommes-nous ? » : Les fondateurs : Jacques Attali, Jean-Marie Colombani, Johan Hufnagel, Eric Le Boucher et Eric Leser détiennent la majorité du capital (57%) de Slate.fr. Sont aussi présents dans le tour de table, le groupe Washington Post (17%), le fonds d’investissement Viveris (20%) et BNP Paribas Développement (6%).

Le site de BFM Business précise, le 16 janvier 2016, que Benjamin de Rothschild, via ses holdings luxembourgeoises, détient 42% du capital de Slate.fr

[21] DEBRAY, Loués soient nos seigneurs…, op. cit., p. 175

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COMMENTAIRES  

21/06/2017 17:02 par UVB76

" Se podria esquematizar llamandole nacionalismo de izquierda "

Que penser Mr Ortiz de cette précision apportée par Ernesto Che Guevara le 31 janvier 1960 (Bohemia) sur la définition politique de la Révolution Castriste ? ...

Les Guérilleros au Pouvoir - l’itinéraire politique de la Révolution Cubaine -
de K.S. KAROL ; paru en février 1970

Page 18

MERCI

22/06/2017 10:40 par vagabond

Je ne sais pas si le Che a pensé allumer le feu révolutionnaire au coeur même de l’impérialisme ? Les USA ?

22/06/2017 11:10 par Dominique

« Une nouvelle politique culturelle émerge qui intègre le pluralisme et le débat. La fonction esthétique de l’art prime désormais sur son contenu. La politique culturelle se libère de la pression politique et idéologique du pouvoir. Ce sont les conceptions que développait en 1965 Che Guevara dans son essai Le socialisme et l’homme à Cuba. »

Absolument pas d’accord. Réduire l’art à sa fonction esthétique donne de l’art sans but, de l’art dont le seul contenu se réduit à un exercice de style, c’est à dire de l’art qui ne sert à rien, de l’art bourgeois. Voir Que gagne-t’on à être artiste. Par exemple en peinture Vasarely est l’exemple parfait d’un tel art - de jolies couleurs, une maîtrise parfaite des formes mais aucun sens.

Au contraire, un art qui a un but permet de créer des oeuvres qui parlent au coeur des gens. Par exemple avec Le colosse, Goya réussit à représenter notre société en une image absolument intemporelle. Les bourgeois ne s’y sont pas trompé, eux qui déclarent volontiers que Goya était fou pendant la période de sa vie qualifiée de noire.

Dans Le socialisme et l’homme à Cuba de Che Guevara nous pouvons lire :

« En résumé, la culpabilité de beaucoup de nos intellectuels et de nos artistes est la conséquence de leur péché originel. Ce ne sont pas d’authentiques révolutionnaires. On peut essayer de greffer un orme pour qu’il donne des poires, mais en même temps il faut planter des poiriers. Les nouvelles générations naîtront libérées du péché originel. Plus nous élargirons le champ de la culture et les possibilités d’expression, plus nous aurons de chances de voir surgir des artistes exceptionnels.
Notre tâche est d’empêcher la génération actuelle déchirée par ses conflits de se pervertir et de pervertir les nouvelles générations. Nous ne devons pas créer des salariés soumis à la pensée officielle ni des « boursiers », vivant à l’abri du budget d’État et exerçant une liberté entre guillemets. Les révolutionnaires qui chanteront l’homme nouveau avec l’authentique voix du peuple viendront. C’est un processus qui demande du temps. »

A aucun moment Che dit qu’il faut réduire l’art à sa fonction esthétique. Goya était tout sauf un révolutionnaire, il était peintre du roi, mais en peignant ce qu’il voyait autour de lui, en peignant son époque, il a réussit une oeuvre intemporelle comme Le colosse. Le Che demande simplement de diversifier le champ de la culture et les possibilités d’expression, ceci pour produire des artistes libérés de la pensée officielle et non soumis à l’Etat. Bref, il réclame une liberté totale pour les artistes.

Car en définitive, il appartient toujours à l’artiste de choisir s’il veut faire une oeuvre esthétique, c’est-à-dire commerciale et vide de sens, ou s’il veut lui donner un sens. Le génie artistique consiste à combiner les deux, esthétique et sens. C’est une exercice difficile et dans un système capitaliste même suicidaire. Voir par exemple les ennuis de Madonna avec sa chanson American Life, ou ceux de Michael Jackson qui commencent après la sortie de They don’t care about us. Il est certain que Goya, si, au lieu d’appeler sa peinture Le colosse, il l’avait appelée Le roi d’Espagne, se serait fait immédiatement renvoyé. De même s’il avait appelé Ulysse "Le repas du voisin".

« Se référer au Che, c’est parier pour une libération d’un nouveau type [...], c’est le droit à être solidaire sans avoir à demander pardon »

Magnifique !

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