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Thème : Bernard Sanders

Trump le pyromane déjà à l’œuvre incendiant le peu qui reste de la démocratie américaine !

Yorgos MITRALIAS
Quelques semaines de pandémie dévastatrice ont suffit pour que les États-Unis entrent dans la phase finale d’une crise qui s’éternise et qui pourrait bien se transformer en leur crise terminale. Bien que la pandémie soit toujours loin d’avoir atteint son pic, et qu’une confusion (prévisible et compréhensible) continue de régner dans la société étasunienne, terrorisée et prise au dépourvue, les premiers signes annonciateurs de cette crise terminale commencent déjà à être visibles : l’économie est dans le coma et les chômeurs se comptent déjà par dizaines de millions, tandis que Trump et ses partisans donnent l’impression de se préparer pour l’affrontement décisif dans la rue plutôt que dans les urnes. C’est ainsi que Trump n’hésite pas à se mettre en dehors de toute légalité en prenant la tête d’une véritable croisade contre les gouverneurs des États fédéraux qui préfèrent le confinement de leurs concitoyens plutôt que leur retour -précoce et au prix de leurs vies- au travail. Et Trump ne se limite pas à contester (...) Lire la suite »

Pourquoi je ne « crois » pas en Bernie Sanders

Jean BRICMONT
Certains de mes amis me reprochent d’être trop critique de Bernie Sanders. Ce n’est pas le cas : je le suivais déjà dans les années 80 quand je vivais aux Etats-Unis et qu’il défendait les Sandinistes au Nicaragua. J’étais alors totalement d’accord avec lui. Depuis il a évolué dans le sens de l’impérialisme humanitaire, comme presque tout le monde, mais ce n’est pas le fond du problème ni même ses réponses au New York Times. Je souhaite qu’il fasse le meilleur score possible ne serait-ce que pour embêter l’establishment démocrate. Le problème ne vient pas de ses intentions ou de ses idées, mais de la structure de la société américaine, mise en place depuis la guerre, et qui n’est pas simplement « capitaliste » mais bien pire et qui consiste en : le complexe militaro-industriel. le complexe de surveillance -CIA, FBI, NSA, ce que certains (mais pas moi) appellent l’état profond. le lobby pro-israélien qui gouverne la politique US au Moyen Orient. la concentration des médias entre les mains de quelques (...) Lire la suite »
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Réponses de Bernie Sanders au sondage du NYT sur la politique étrangère

Xiao PIGNOUF

Voici la traduction du sondage proposé par le NYT aux différents candidats à la primaire démocrate. On notera le caractère lapidaire et automatique de certaines réponses, ainsi que l’usage de la troisième personne, ce qui signifie que ce sondage n’est pas une interview et que les réponses sont les transcriptions des réponses écrites des candidats. En outre, certaines questions sont « téléphonées » : ainsi lorsque le NYT demande, à propos de la Chine, si le respect de l'indépendance politique de Hong Kong, selon les termes de l'accord de rétrocession avec la Grande-Bretagne, doit être une condition préalable à des relations et des échanges normaux avec la Chine, il oublie fort opportunément de préciser que la Chine respecte entièrement cet accord (ce qui est la principale raison pour laquelle lors des émeutes, celle-ci a laissé la gouvernance hongkongaise gérer sans intervenir sur son territoire, et ce malgré les nombreuses provocations). Le fait que Sanders réponde par l’affirmative ne veut donc rien dire.

1. Recours à la force Les présidents des deux partis ont adopté une vision large de leurs pouvoirs de commandant en chef, déployant des troupes et ordonnant des frappes aériennes sans l'approbation explicite du Congrès et, parfois, sans menace imminente. Les candidats démocrates critiquent fréquemment de telles actions, mais ils ont été moins clairs sur les circonstances dans lesquelles ils considéreraient la force militaire comme justifiable. Outre la réponse à une attaque contre les États-Unis ou un allié du traité, quelles sont les conditions dans lesquelles vous envisageriez l'utilisation de la force militaire américaine ? Réponse de Sanders : La première priorité de Bernie est de protéger le peuple américain. La force militaire est parfois nécessaire, mais toujours - toujours - en dernier recours. Et les menaces de force brutale peuvent souvent signaler la faiblesse autant que la force, ce qui diminue la dissuasion, la crédibilité et la sécurité des États-Unis dans le processus. Lorsque Bernie (...) Lire la suite »
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Sanders déclare au New York Times qu’il pourrait envisager des bombardements préventifs sur l’Iran ou la Corée du nord.

Barry GREY, Jacob CROSSE

Bernie Sanders a gagné le vote populaire dans les deux comtés du New Hampshire et de l’Iowa lors des Primaires présidentielles en se présentant en tant qu’ « opposant » et « contestataire » à la guerre. Condamnant l’assassinant criminel du général iranien Quassem Soleimani le mois dernier, Sanders a été le plus ardent des candidats démocrates critiquant l’acte de Trump. Son nombre de soutiens s’est accru au fur et à mesure qu’il gonflait sa rhétorique antiguerre.

Il a rappelé de manière répétée son vote contre l’invasion de l’Irak en 2000, rappelant aux électeurs lors du débat présidentiel en Iowa le mois dernier : « J’ai non seulement voté contre la Guerre, mais j’ai aussi aidé à l’effort contre celle-ci ». Or, quand il parle au plus important quotidien de la classe dirigeante étasunienne, le discours de Sanders revêt un ton très différent par rapport à celui avec lequel il s’adresse au public lors de ses interventions ou de ses interviews à la télévision. Les réponses fournies par Sanders lors du sondage publié par le New YorkTimes montrent une approche très différente de son attitude de « social-démocrate » face à l’impérialisme et à la guerre. Au cours de ce sondage Sanders monte au créneau afin de rassurer la communauté des services secrets et des militaires ainsi que l’élite financière sur sa loyauté de sénateur à l’impérialisme étasunien et à ses capacités de déployer la force militaire. La chose la plus choquante et significative est probablement sa réponse à la (...) Lire la suite »
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Sanders a gagné en Iowa ! Une hirondelle et c’est le printemps.

Jean-Luc MELENCHON

Bernie Sanders a gagné la première primaire en Iowa qui s’est tenue ce mardi 4 février 2020. Désormais, on dispose des résultats sur 97% des bureaux de votes. Sanders a bien recueilli 26,5% des voix contre 25% pour le candidat arrivé second. Il a laissé loin derrière le rival que l’officialité du Parti Démocrate a voulu imposer pendant des mois, l’ancien vice-président Joe Biden.

Cet ex vice-président d’Obama ne réunit que 13,7% des voix. En nombre de délégués qui représenteront chacun des candidats à la convention du parti démocrate qui choisira le candidat à la présidentielle, Bernie Sanders arrive à égalité avec Pete Buttigieg. Ils auront chacun 11 délégués. C’est donc un excellent résultat pour Sanders qui, en novembre était encore donné dans les sondages en troisième position derrière Warren et Biden. Le journal « Le Monde », organe de l’officialité française proche des milliardaires Démocrates comme la famille Clinton, avait fait tout son possible pour suivre les consignes d’invisibilisation de Sanders et de super promotion pour Elisabeth Warren. La chaîne C8 avait aussi mis le paquet pour Warren. C’est dire ! Naturellement c’est un hasard rédactionnel. Sur place aux USA, le parti médiatique avait déjà compris que la vague en vue était ample. Il fallait passer a autre chose. Elisabeth Warren, ex-républicaine milliardaire ne faisait pas son office de division des voix de gauche. Du (...) Lire la suite »
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Quand Bernie Sanders et son mouvement de masse deviennent « le pire cauchemar » de ceux qui gouvernent le monde...

Yorgos MITRALIAS
Maintenant que même les plus sceptiques et incrédules, semblent commencer à prendre – enfin – conscience que Bernie Sanders est un candidat très sérieux à la présidence des États-Unis, il est plus que temps qu’on se penche un peu sur ce qui fait que le contenu de sa candidature soit inédit, historique et révolutionnaire, au sens propre du terme. En somme, sur ce qui fait que ses adversaires de tout bord, de Trump à l’establishment Démocrate et aux grands capitalistes qui gouvernent le monde, aient si peur de ce Bernie qui monte en flèche et fassent tout leur possible pour le “neutraliser”... Alors, de quoi tout ce beau monde a-t-il peur ? La réponse n’est pas trop difficile : Il a surtout peur non pas du programme de Bernie Sanders mais de l’énorme mouvement populaire que ce même Bernie a lancé en novembre 2018 et qui est toujours en train de se construire ! Un mouvement populaire qui n’a pas de précédent dans l’histoire des États-Unis ni par ses dimensions ni par sa radicalité et la détermination de ses (...) Lire la suite »

Bernie Sanders s’engage à annuler toute la monstrueuse dette étudiante !

Yorgos MITRALIAS

Il fera payer Wall Street ...
Bernie Sanders s’engage à annuler la totalité de la monstrueuse dette étudiante !

L’engagement pris le lundi 24 juin par Bernie Sanders et ces extraordinaires députées de la gauche radicale que sont Ilan Omar, Alexandria Ocasio-Cortez et Parfila Jayapal, a de quoi galvaniser et mettre en mouvement des dizaines sinon des centaines de millions de citoyens étasuniens qui croulent sous le fardeau d’une dette étudiante astronomique qui approche les 1 600 milliards de dollars : effacer l’ensemble de cette dette dans les six mois qui suivront l’élection de Sanders à la présidence des États Unis en 2020. Et tout ça selon un plan d’ensemble garantissant la gratuité de l’enseignement, contenu dans un paquet de projets de loi consignés par Bernie et ces trois députées ! (1) Pure produit des politiques néolibérales de ces 40 dernières années qui ont institué un enseignement de plus en plus cher, cet endettement monstrueux concerne directement 44 millions d'Étasuniens qui ne peuvent pas rembourser leur dette et, indirectement, d'un nombre bien plus élevé si on tient compte du fait qu’il gangrène (...) Lire la suite »

Appel salutaire de Bernie Sanders : “Construire un mouvement démocratique mondial pour contrer l’autoritarisme”

Yorgos MITRALIAS

L’appel lancé par Bernie Sanders le 9 octobre en faveur de la construction “d’un mouvement démocratique mondial pour contrer l’autoritarisme” met chacun et chacune de nous devant ses responsabilités : Oui ou non sommes-nous disposés à unir urgemment nos forces pour nous battre contre la peste autoritaire, raciste et d’extrême droite avant qu’il ne soit trop tard ?

L’appel lancé par Bernie Sanders le 9 octobre en faveur de la construction “d’un mouvement démocratique mondial pour contrer l’autoritarisme” met chacun et chacune de nous devant ses responsabilités : Oui ou non sommes-nous disposés à unir urgemment nos forces pour nous battre contre la peste autoritaire, raciste et d’extrême droite avant qu’il ne soit trop tard ? Evidemment, loin de Bernie Sanders l’idée de lancer un simple appel qui se contente de demi-mots ou de généralités confuses et sans objectifs clairs et précis. Au contraire, son long appel est appuyé sur une description détaillée et très bien argumentée d’abord de la menace mortifère qui pèse sur l’humanité et la planète et ensuite du mouvement mondial qui devra assumer la mission salutaire d’affronter cette menace dans un combat à mort. C’est ainsi qu’après avoir déploré le “trop peu d’attention” portée actuellement sur “une tendance inquiétante dans les affaires mondiales”, il commence par constater qu’on assiste aujourd’hui aux Etats Unis et au (...) Lire la suite »
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Le mouvement fantôme de Bernie Sanders (Truth Dig)

Chris HEDGES
Bernie Sanders, qui s’est attiré la sympathie de nombreux jeunes universitaires blancs, dans sa candidature à la présidence, prétend créer un mouvement et promet une révolution politique. Cette rhétorique n’est qu’une version mise à jour du « changement » promis en 2008 par la campagne de Barack Obama et, avant cela, par la Coalition National Rainbow de Jesse Jackson. De telles campagnes électorales démocratiques, au mieux, élèvent la conscience politique. Mais elles n’engendrent ni mouvements ni révolutions. La campagne de Sanders ne sera pas différente. Aucun mouvement ni aucune révolution politique ne se construiront au sein du parti démocrate. L’échec répété de la gauche étasunienne à comprendre la fourberie du jeu des élites politiques, fait d’elle une force politique stérile. L’histoire, après tout, devrait servir à quelque chose. Les Démocrates, comme les Républicains, n’ont pas intérêt à mettre en place de véritables réformes. Ils sont liés au pouvoir des entreprises. Ils sont dans l’apparence, mais (...) Lire la suite »

La surprise Bernie Sanders

RÉPUBLIQUE SOCIALE

La course à la maison blanche est lancée aux Etats-Unis, comme d’ordinaires les deux grands partis le Parti démocrate et le Parti républicain vont s’affronter pour savoir lequel fournira le où la futur(e) président(e). En réalité que ce soit l’un où l’autre des candidats, les deux partis sont idéologiquement très proche. Au cours de leur histoire récente, jamais les Etats-Unis n’ont cessé les interventions militaires ou n’ont accordé de réels droits aux travailleurs.

Pourtant, cette année, une personnalité pourrait bouleverser l'ordre établi. Perçu comme une simple attraction au début de la campagne, par les principaux médias, Bernie Sanders est aujourd'hui en passe de pouvoir prétendre devenir le candidat du Parti démocrate – dont il n'est membre que depuis 2015 – aux élections présidentielles étasuniennes. Alors que sa principale concurrente au sein des démocrates, Hillary Clinton, bénéficiait d'une large avance en terme de points, les premiers caucus de l'Etat d'Iowa ont révélé une quasi-égalité entre les deux candidats. Avec 49,8% des suffrages exprimés Hillary Clinton dispose ainsi d'une courte avance sur Bernie Sanders qui recueille 49,6% des votes. Selon les derniers sondages, il est le candidat favori des jeunes démocrates, et lorsqu'on regarde de plus près son programme, on comprend aisément pourquoi. Gratuité de l'université, couverture médicale universelle, revalorisation du salaire minimum, soutien à l'avortement et au mariage homosexuel, mais surtout (...) Lire la suite »