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Appel salutaire de Bernie Sanders : “Construire un mouvement démocratique mondial pour contrer l’autoritarisme”

Bernie Sanders - Image d’illustration (CC - Flickr - Marc Nozell)

L’appel lancé par Bernie Sanders le 9 octobre en faveur de la construction “d’un mouvement démocratique mondial pour contrer l’autoritarisme” met chacun et chacune de nous devant ses responsabilités : Oui ou non sommes-nous disposés à unir urgemment nos forces pour nous battre contre la peste autoritaire, raciste et d’extrême droite avant qu’il ne soit trop tard ?

L’appel lancé par Bernie Sanders le 9 octobre en faveur de la construction “d’un mouvement démocratique mondial pour contrer l’autoritarisme” met chacun et chacune de nous devant ses responsabilités : Oui ou non sommes-nous disposés à unir urgemment nos forces pour nous battre contre la peste autoritaire, raciste et d’extrême droite avant qu’il ne soit trop tard ?

Evidemment, loin de Bernie Sanders l’idée de lancer un simple appel qui se contente de demi-mots ou de généralités confuses et sans objectifs clairs et précis. Au contraire, son long appel est appuyé sur une description détaillée et très bien argumentée d’abord de la menace mortifère qui pèse sur l’humanité et la planète et ensuite du mouvement mondial qui devra assumer la mission salutaire d’affronter cette menace dans un combat à mort. C’est ainsi qu’après avoir déploré le “trop peu d’attention” portée actuellement sur “une tendance inquiétante dans les affaires mondiales”, il commence par constater qu’on assiste aujourd’hui aux Etats Unis et au monde entier à “une lutte aux énormes conséquences” entre “deux visions concurrentes. D’un côté, nous voyons un mouvement mondial croissant vers l’autoritarisme, l’oligarchie et la kleptocratie. De l’autre côté, nous voyons un mouvement vers le renforcement de la démocratie, l’égalitarisme et la justice économique, sociale, raciale et environnementale”.

Ayant dessiné les contours du problème, Bernie Sanders peut maintenant balayer l’approche souvent anecdotique du “phénomène” Trump en constatant que “Donald Trump et le mouvement de droite qui le soutient ne sont pas un phénomène unique aux États-Unis. Partout dans le monde, en Europe, en Russie, au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique latine et ailleurs, nous voyons des mouvements dirigés par des démagogues qui exploitent les craintes, les préjugés et les plaintes des gens pour conquérir le pouvoir et s’y accrocher”. Et Bernie de nommer les plus illustres de ces dirigeants autoritaires (Trump, Poutine, Erdogan, Duterte aux Philippines, Orban en Hongrie, Kim Jung Un en Corée du Nord, Netanyahu en Israël, Bolsonaro au Brésil) avant de preciser que “bien que les dirigeants qui composent cet axe puissent différer sur certaines questions, ils partagent des attributs essentiels : intolérance des minorités ethniques et religieuses, hostilité aux normes démocratiques, opposition à une presse libre, paranoïa constante à l’égard de complots étrangers et conviction que les chefs du gouvernement devrait pouvoir utiliser leurs postes de pouvoir pour servir leurs propres intérêts financiers égoïstes”. Sans oublier que “plusieurs de ces dirigeants sont également profondément liés à un réseau d’oligarques multimilliardaires qui considèrent le monde comme leur jouet économique”.

Tirant la leçon de cette profonde liaison entre ces dirigeants autoritaires et le réseau d’oligarques milliardaires, Bernie Sanders arrive à la conclusion que “jamais auparavant nous n’avions vu aussi clairement le pouvoir de l’argent sur la politique gouvernementale. Qu’il s’agisse des frères Koch, qui dépensent des centaines de millions de dollars pour démanteler les réglementations environnementales protégeant la santé des Américains, ou des monarchies autoritaires comme l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar, qui dépensent à Washington des millions de dollars de leur richesse en énergie fossile pour promouvoir les intérêts de leurs régimes antidémocratiques, ou des entreprises géantes soutenant les groupes de réflexion afin de produire des recommandations politiques qui servent leurs propres intérêts financiers, il s’agit de la même chose : des puissants intérêts particuliers utilisent leur richesse pour influencer le gouvernement pour leurs propres avantages égoïstes”.

ais, la menace devient encore plus importante du moment que “ces autoritaristes font partie d’un front commun. Ils sont en contact étroit les uns avec les autres, partagent des tactiques et, comme dans le cas des mouvements de droite européens et américains, partagent même certains des bailleurs de fonds. Par exemple, la famille Mercer, qui finance la tristement célèbre Cambridge Analytica Ltd, a également apporté son soutien à Donald Trump et à Breitbart News, qui opère en Europe, aux États-Unis et en Israël pour faire avancer le même programme anti-immigrés et antimusulman. Sheldon Adelson donne généreusement au Parti républicain et aux causes de droite aux États-Unis et en Israël, en promouvant un programme commun d’intolérance et de fanatisme dans les deux pays”. Alors, que faire face à ce « front commun » de l’autoritarisme et du grand capital qui menace directement nos libertés et nos droits démocratiques ?

La réponse de Bernie Sanders est on ne peut plus claire : « Pour lutter efficacement contre l’autoritarisme de droite, nous ne pouvons pas simplement être sur la défensive. Nous devons être proactifs et comprendre que défendre le statu quo qui a échoué au courd des dernières décennies n’est pas suffisant. En fait, nous devons reconnaître que les défis auxquels nous sommes confrontés sont le produit de ce statu quo ». Et Bernie de continuer en expliquant en détail ce qu’est ce « statu quo » contre lequel on doit se battre si on veut que notre combat contre l’autoritarisme ne soit condamné d’avance à l’échec : « Notre travail consiste donc à ne pas accepter le statu quo, ni à accepter des niveaux colossaux de richesse et d’inégalité de revenus, où 1 % les plus riches de la population mondiale possède la moitié de la richesse de la planète, tandis que les 70 % les plus pauvres de la population en âge de travailler ne représentent que 2,7 % de la richesse mondiale. Il ne faut pas accepter le déclin du niveau de vie de nombreux travailleurs dans le monde, ni accepter la réalité de 1,4 milliard de personnes vivant dans l’extrême pauvreté, alors que des millions d’enfants meurent de maladies facilement guérissables ». Et aussi : « Notre travail consiste à mobiliser l’ensemble de la planète pour qu’elle résiste à l’industrie des combustibles fossiles, qui continue à générer des profits énormes, tandis que leurs émissions de carbone détruisent la planète pour nos enfants et nos petits-enfants”.

L’énumération par Bernie des maux que génère ce “statu quo” est longue et instructive. Tout y passe, de la corruption généralisée à la catastrophe climatique, et de la folie des dépenses militaires au sort inhumain réservé aux migrants et refugiés. Mais, Sanders ne se limite pas à dresser le tableau des méfaits du néolibéralisme. Pour lui, l’important est de résister, de se battre contre chacun de ces maux, d’ouvrir des fronts de lutte, et surtout d’unifier tous ces combats dans un énorme mouvement planétaire ! La conclusion de son appel est plus qu’éloquente et nous interpelle tous et toutes de par le monde :

“Pour terminer, permettez-moi simplement de dire que pour lutter efficacement contre les forces mondiales de l’oligarchie et de l’autoritarisme, nous avons besoin d’un mouvement international qui se mobilise avec une vision commune de prospérité partagée, de sécurité et de dignité pour tous, et qui s’attaque à l’énorme inégalité mondiale qui existe, non seulement sur le plan de la richesse mais aussi du pouvoir politique.

“Un tel mouvement doit être prêt à penser de manière créative et audacieuse le monde que nous aimerions voir. Alors que l’axe autoritaire s’est engagé à démonter l’ordre mondial postérieur à la Seconde Guerre mondiale qu’il considère comme limitant son accès au pouvoir et à la richesse, il ne suffit pas que nous défendions simplement cet ordre tel qu’il existe.

“Nous devons examiner honnêtement comment cet ordre n’a pas tenu bon nombre de ses promesses et comment les autoritaires ont exploité ces échecs avec habileté afin d’obtenir un soutien pour leur programme. Nous devons saisir cette occasion pour reconceptualiser un ordre mondial fondé sur la solidarité humaine, un ordre qui reconnaît que chaque personne sur cette planète partage une humanité commune, que nous voulons tous que nos enfants grandissent en bonne santé, aient une bonne éducation et occupent un emploi décent, boivent de l’eau potable, respirent de l’air pur et vivent en paix. Notre travail consiste à rejoindre ceux qui, partout dans le monde, partagent ces valeurs et luttent pour un monde meilleur.

Les autoritaires cherchent le pouvoir en promouvant la division et la haine. Nous allons promouvoir l’unité et l’inclusion.

À une époque où la richesse et la technologie explosent, nous avons le potentiel de créer une vie décente pour tous. Notre travail consiste à bâtir sur notre humanité commune et à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous opposer à toutes les forces, qu’il s’agisse d’un pouvoir gouvernemental irresponsable ou d’un pouvoir entrepreneurial déraisonnable, qui tentent de nous diviser et de nous opposer. Nous savons que ces forces travaillent ensemble à travers les frontières. Nous devons faire la même chose”.

Naturellement, on peut ne pas être d’accord avec tout ce que professe et propose Bernie Sanders. Mais, force est de reconnaitre que cet appel vient du politicien le plus populaire des États Unis, qui fait ce qu’il dit et dont l’honnêteté -chose très rare par les temps qui courent- est généralement reconnue et appréciée. Que son appel va droit au cœur de l’ensemble des impasses et des malheurs de ce début du 21e siècle, sans oublier les plus terribles des problèmes existentiels qui tourmentent l’humanité. Qu’il se distingue par son réalisme, qu’il refuse tout fatalisme et passe à l’acte en faisant des propositions concrètes intéressant l’écrasante majorité des populations sans rien perdre de sa radicalité. Qu’il arrive au moment peut être le plus critique des temps modernes quand l’avenir du genre humain et de la planète tient à un fil. Et enfin, qu’on pas le choix car il n’y a personne d’autre qui ose adresser à l’humanité et aux exploités une proposition d’action digne de son nom, capable de (ré)donner confiance, espoir et surtout envie de lutter aux laissés-pour-compte de la barbarie néolibérale.

Alors, à chacun et à chacune de décider quelle suite donner à l’appel de Bernie Sanders. L’extrême urgence de la situation actuelle et ses terribles enjeux feront sans doute réfléchir...

Yorgos Mitralias

Pour lire le texte complet (en anglais) et visionner la vidéo de l’appel de Bernie Sanders, cliquez sur : https://www.contra-xreos.gr/ksenoglossa-arthra/1337-bernie-sanders-building-a-global-democratic-movement-to-counter-authoritarianism.html

 http://www.cadtm.org/Etats-Unis-Appel-salutaire-de-Bernie-Sanders-Construire-un-mouvement

COMMENTAIRES  

28/11/2018 21:32 par Feufollet

Pauvre B. Sanders, pauvre Y. Mitralias,
On ne saurait douter de vos sincérités
Mais je doute franchement de vos lucidités
Sûr que la gauche sociétale mondialiste/globaliste va nous sauver
Contre tous ces fachos de droite, toute tendances confondues
Dans un grand méli-mélo sans distinctions de genre
B. Sanders s’est il élevé une seule fois contre la très gauchiste Hillary
Prête à nous atomiser pour mieux nous sauver
La gauche mondialisée dans une grand messe LGTBQ.
Bel avenir pour les classes populaires
Peut-être que certains gauchistes se sont peut-être déjà aperçu
Que certains affreux de droite sont plus anti-système
Que certains autres socialos-système ?

29/11/2018 14:54 par Renard

De la part de quelqu’un qui a soutenu à fond Clinton alors qu’il connaissait toutes les magouilles internes pour truquer les primaires démocrates en sa défaveur il faut se méfier quand même..

Sinon je suis d’accord avec feu follet la stratégie du Capital c’est de remplacer la gauche sociale par la gauche sociétale comme Mitterrand a fait en 1983 et malheureusement le coup de Mitterrand en miniature s’est reproduit hier à LFI où Djordje Kuzmanovic s’est fait évincé de la liste aux européennes sous des motifs fallacieux mais en réalité pour installer un courant sociétal proche du PIR, du NPA et de Hamon avec lequel Kuzmanovic s’opposait frontalement —> très très mauvaise nouvelle c’est un germe de trahison qui s’est montré dans LFI hier au moment même où les gilets jaunes nous montrent qu’il faut revenir à la doctrine originel du socialisme "ni de gauche ni de droite" et ne pas prendre position sur les questions sociétales pour rassembler le peuple qui souffre sur les questions sociales/économiques. Bref, agissons.

29/11/2018 18:22 par Dominique

Feufollet, je suis d’accord sur ce que tu écris, mais "La gauche mondialisée dans une grand messe LGTBQ" est une caricature qui peut être interprétée de différentes façons y compris prêter à des dérives racistes. En ce qui concerne la sexualités des gens, c’est leur affaire et si certains sont homos ou veulent se travestir ou même changer de sexe, cela les regarde. Il aurait été plus utile de pointer le vrai problème de la gauche institutionnelle, cette gauche qui a troqué la lutte politique pour la lutte morale. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Dire qu’il faut respecter les LGBQT est une posture morale qui n’engage que celui ou celle qui le dit, posture morale qui est évidente dans une société saine mais qui n’aura jamais aucune répercussion politique car faire la morale n’est pas faire de la politique. Pour un gauchiste, c’est même faire la preuve qu’il a ainsi définitivement rejoint le camp bourgeois et sa morale pseudo-religieuse de domination. Dire qu’élargir le mariage pour deux à certaines catégories de LGBQT est le mariage pour tous est une imposture qui ne remet aucunement en question l’institution qu’est le mariage bourgeois. En pratique dans un pays démocratique comme la France ou la Suisse, cela permet juste au fisc de les taxer comme un couple et donc d’augmenter leurs impôts. Même bien des LGBQT sont tombés dans le panneau et ont appelé de leurs voeux ce mariage pour deux élargi ! Cherchez l’erreur !

On peut aussi parler des féministes. Elles veulent être nos égales. Cela peut sembler très bien et même souhaitable mais en pratique cela signifie juste qu’aujourd’hui pour faire tourner un ménage, deux salaires d’employés modèles suffisent tout juste. Si seulement elle essayaient d’être meilleures que les hommes et se mettaient à combattre le productivisme qui nous transforme tous et toutes en esclave du système qui nous asservit. Vive l’école buissonnière !

29/11/2018 22:58 par Feufollet

En persistant dans cette perspective de vue,
Que dire “d’un mouvement démocratique mondial pour contrer l’autoritarisme” ?
C’est beau comme les droits de l’homme,
C’est beau comme un décor mental qu’on embelli pour cacher la réalité de situation
Combien déjà et encore de guerres pour les droits de l’homme et des femmes ?
Je vous/me pardonne de ne pas pouvoir le savoir
Et je me satisfait un peu de ne pas tomber dans le panneau du décor
De ce théâtre de dupes
Le Grand Soir est aussi une béquille et une perche d’équilibriste
Pour ne pas tomber dans le vide

29/11/2018 23:44 par eris

@ dominique
Vous écrivez :"si seulement elles essayaient (les femmes)d’être meilleures que les hommes et se mettaient à combattre le productivisme".
Cette phrase prouve que vous ne comprenez rien,je précise que je suis un homme.
Vous pensez vraiment que les femmes veulent être meilleures que les hommes ?c’est ne rien connaître de l’être humain,non elles veulent être sur un pied d’égalité.
Ensuite vous pensez que les femmes ne seraient pas en mesure d’appréhender le monde dans lequel nous vivons et que par conséquent,par leurs attitudes,nous serions dans la merde.
Bref tout ça se veut donneur de leçon,le côté paternaliste teinté de misogynie ;j’aurais tendance à accorder des circonstances atténuantes mais là,écrire quelque chose d’aussi absurde,ça passe pas,de plus vous abordez deux sujets dans une même phrase dont je ne comprend pas le rapport.

Enfin,pour conclure,qui bosse le plus d’après vous ?Ben les femmes ;qui s’occupe des gosses,des courses,des comptes,du ménage ?Et pour votre conscience,pratiquement chaque soulèvement dans le monde et dans l’histoire est à l’initiative des femmes,le plus connu et ayant abouti à une révolution celle de 1917,le plus récent ?!! les gilets jaunes ;c’est une femme qui,en lançant un coup de gueule,a fait démarré le mouvement ;alors vous,je ne sais pas comment vous luttez contre le productivisme mais je ne pense pas que vous en avez autant dans le pantalon pour la confrontation aux choses réelles.

30/11/2018 00:26 par Dominique

C’est l’habituel bullshit politique version démocrate. Démocrates qui soit dit en passant ont toujours fait plus de guerres que les républicains, statistique têtue. Quand on a une société aussi malsaine que la nôtre, il n’y a qu’une seule solution, lui tirer la chasse d’eau dessus et faire autre chose.

30/11/2018 00:45 par Made in Québec

Après BombObama le nobélisé, au tour de Sanders le Saint-Sauveur de l’humanité…

Pour ceux et celles qui auraient la mémoire courte, dans un courriel adressé à ses partisans en 2015, Sanders a nié toute sympathie avec Hugo Chavez qu’il a qualifié de « dictateur communiste mort » et quand il fût questionné sur son socialisme démocratique, il a affirmé ne surtout pas faire référence au Venezuela et encore moins à Cuba.

30/11/2018 09:49 par Assimbonanga

Remarque sur les femmes surprenante de la part de Dominique... Pourquoi devraient-elles être meilleures ? Elles sont pareilles, c’est tout. Les mêmes proportions de tout, de sympa et de connes. Il y en a dans tous les bords. Et d’ailleurs, meilleures de quoi, en quoi ?

C’est quand même malheureux si B Sanders ne sait rien du Venezuela et qu’il se contente de véhiculer la pensée autorisée. Hier, sur France Info (télé), j’ai entendu un mec dire que les élections au Venezuela sont bidouillées, point. Avec de tels journalistes, finalement, l’Homme n’a pas évolué d’un millimètre par rapport au Moyen-Age, ou à l’Inquisition. Certaines choses sont, et on y revient pas. C’est dit, c’est comme ça et c’est tout. Comment peut-on espérer avancer si certaines vérités sont imposées sans vérification ? Des conclusions tirées à base de mensonges sont entérinées. Sur de telles fondations, quel monde peut-on espérer ?

Macron, dans son immense clairvoyance, avec sa" pensée complexe", nous pond un œuf des plus simples et des plus caricaturaux
- il y aurait lui et les "populistes"
- on serait à l’aube d’un nouveau "années trente".
Mais c’est qu’il en est bien capable !
Lorsque le peuple s’émancipe, comme en 1936, la réplique ne tarde jamais. Comment calmer un prolétariat qui s’organise et arrive à se passer des classes dominantes ? Vous le savez tous ici. La guerre.

30/11/2018 10:37 par Danael

Appel nul et pernicieux. Ce qui me fait flipper c’est que cette gauche démocrate met sur un même pied d’égalité, après une vague définition de "l’autoritarisme", Trump, Poutine et ce colon tueur en Israël. Oubliant aussi dans la liste hors sol une grande dose d’autoritarisme du côté des Démocrates, assez pour réduire en miettes Assange et pour foutre le bordel partout sur terre avec des milliers de morts. Si c’est ça la gauche popularisée et lucide aux USA, alors en effet , il ne faut plus compter sur les grands appareils de partis pour freiner cette envie de guerre impérialiste qui commence par une fausse déclaration contre l’autoritarisme et se poursuit par une guerre future de libération au nom de la démocratie marketing. Pas mal trouvé quand les peuples commencent à s’enrager au centre du capitalisme. Qu’ils essayent donc une guerre ici contre la Russie pour sauver l’Ukraine et c’est la révolution dure et sans compromis du peuple. D’ailleurs il faudrait en parler aussi dans les ronds points jaunes des guerres qu’ils font et qu’ils préparent sans notre consentement et qui nous coûtent la peau du cul. Tout ça pour protéger les grands de ce monde qui nous dépouillent. En tout cas une revendication à mettre en ligne.

30/11/2018 12:02 par Autrement

Je me demande pourquoi Yorgos Mitralias (habitué de Médiapart) n’a pas signé l’appel ci-dessous, beaucoup plus important et utile politiquement (du moins dans le contexte européen), que les déclarations de Bernie Sanders...
SOURCE.

La crise grecque ne fait plus la une des journaux, mais le peuple grec continue de souffrir de l’austérité implacable qui lui est imposée depuis plus de huit ans. Ceux qui s’opposent aux politiques des Memoranda sont confrontés à une répression croissante. Les actions contre les saisies et la vente aux enchères des logements sont particulièrement prises pour cible. Suite aux diktats des créanciers à la Grèce, le gouvernement SYRIZA, a considérablement intensifié, au cours des deux dernières années, la pression sur les propriétaires endettés pour aider les banques privées à recouvrer leurs emprunts. Une législation spéciale a été adoptée en décembre 2017 qui prévoit des peines pouvant aller jusqu’à six mois de prison pour les opposants aux saisies. En outre, le gouvernement a déplacé les procédures de vente aux enchères des salles de tribunal vers une plate-forme électronique activée par des notaires de l’intérieur de leur cabinet.

Depuis le début de l’année, des dizaines de militants à travers le pays ont fait l’objet de poursuites et plusieurs procès sont en cours. Parmi les personnes mises en cause, figurent Panagiotis Lafazanis, ancien ministre de l’Énergie du premier gouvernement SYRIZA et désormais secrétaire d’Unité Populaire, Elias et Leonidas Papadopoulos, tous deux membres fondateurs du réseau « Je ne paierai pas » ainsi qu’Elias Smilios, conseiller municipal de la région de Thessalonique. C’est la première fois depuis la chute de la dictature qu’un dirigeant d’un parti politique démocratique fait l’objet de poursuites judiciaires pour ses activités militantes. En outre, les poursuites à l’encontre de ces militants ont été engagées par une branche spéciale des services de sécurité, le « Département pour la protection de l’État et du régime démocratique », qui n’a fait preuve d’aucune activité à l’encontre d’ Aube Dorée ou de tout autre parti d’extrême-droite. Ces militants risquent des peines de prison pouvant aller jusqu’à huit ans et demi.

C’est un moment critique pour la démocratie et les libertés civiles en Grèce. Nous exigeons l’abandon des poursuites à l’encontre tous les militants du mouvement contre les saisies et ventes aux enchères des logements. Nous exprimons notre solidarité à tous les Grecs confrontés à la répression pour leurs actions en faveur des droits sociaux.

Premiers signataires :

Gilbert Achcar, politiste, SOAS, Université de Londres ; Tariq Ali, écrivain, Londres ; Cinzia Arruzza, philosophe, New School, New York ; Alain Badiou, philosophe, professeur émérite à l’ENS, Paris ; Ludivine Bantigny, historienne, Université de Caen ; Diego Borja, ancien ministre de l’économie de l’Equateur ; Noam Chomsky, linguiste, MIT, Etats-Unis ; Jorge Costa, député, Bloc de Gauche Portugal ; Sevim Dagdelen, député au Bundestag, Die Linke ; Fabio De Masi, député au Bundestag, Die Linke ; Irene Escorihuela, Présidente de l’Observatoire DESC, Espagne ; Sònia Farré Fidalgo, députée En Comú Podem, Espagne ; Teresa Forcades, Procés Constituent, Catalogne ; Heike Hänsel, députée au Bundestag, Die Linke ; Eric Hazan, éditeur, Paris ; Stefano Fassina, député Liberi e Uguali, ancien vice-ministre des Finances de l’Italie ; Pierre Khalfa, Fondation Copernic, Paris ; Stathis Kouvélakis, philosophe, King’s College Londres ; Costas Lapavitsas, économiste, SOAS Université de Londres ; Frédéric Lordon, philosophe et économiste, CNRS ; Francisco Louça, économiste, Université de Lisbonne ; Jean-Luc Mélenchon, président du groupe parlementaire de la France Insoumise ; Manolo Monereo, député, Podemos ; Michaël Löwy, sociologue, directeur émérite de recherche CNRS, Eric Toussaint, CADTM, Belgique ; Miguel Urban, député au Parlement Européen, Podemos ; Eleni Varikas, Professeure émérite, Université de Paris 8.

30/11/2018 17:38 par Roger

En tant que citoyen d’un pays colonisé par les US avec l’assentiment pro-actif des"zélites", je me méfie de tout ce qui vient de ce pays.
L’esprit américaniste frappe de tous côtés...et le pauvre Bernie Sanders n’en est que le nième avatar.

30/11/2018 18:20 par bostephbesac

Dommage, il a oublié les "clintontone" et "l’ obamou".

30/11/2018 21:37 par gerard

du charabia . la doxa libérale libertaire dans toute sa splendeur . je suis décue, je croyais bernie sanders plus fut fut politiquement

02/12/2018 22:08 par act

"la très gauchiste Hillary",
"La gauche mondialisée dans une grand messe LGTBQ.",
"la doxa libérale libertaire",

Un instant me suis demandé si mon navigateur était parti en sucette,
s’il s’était égaré chez médiocrité et consternation mais non, suis bien sur LGS...

Hillary est aussi "gauchiste" que le P"S" français est socialiste,
la "gauche mondialisée " n’existe que dans les phantasmes de soral.
la gauche réelle est internationaliste, à Cuba, loin d’être "sociétale", elle est à l’avant garde sur la question LGTBQ.
Les libertaires ont toujours été, sont et seront toujours les premiers à s’opposer au libéralisme (dans son sens actuel) et a ses nervis,
toujours les premiers à se lever et souvent à tomber (sous les balles).
Lisez, étudiez les classiques et l’histoire avant de copier-coller la "doxa novlangue" brune,
celui qui ne connait pas l’histoire...

02/12/2018 23:32 par François de Marseille

Eh, Bernie, pas la peine de faire un front mondial, la peste totalitaire c’est l’état profond de ton propre pays, état profond qui gangrène ton propre parti.
Pas la peine d’essayer de nous faire le coup de la menace d’extrême droite raciste, ça ne marche plus. JLM a enfin compris qu’il fallait arrêter de faire de la lutte contre le fn une priorité, et toi t’essaye de remettre deux tunes dans le bastringue !
On sait très bien ou se situe la tête du serpent, et toi, avec ton front anti extrême droite raciste, tu te marque au fer rouge du sceau de traitrise !

03/12/2018 05:02 par Renard

@act Libéral-libertaire c’est un terme inventé par Michel Clouscard, philosophe communiste s’il en est, donc arrêter de faire croire que ce qui est rouge est brun (ce qui est exactement la stratégie de Macron aujourd’hui), merci.

03/12/2018 10:54 par Assimbonanga

Je me suis fiée à Made in Québec qui a écrit que "dans un courriel adressé à ses partisans en 2015, Sanders a nié toute sympathie avec Hugo Chavez qu’il a qualifié de « dictateur communiste mort » et quand il fût questionné sur son socialisme démocratique, il a affirmé ne surtout pas faire référence au Venezuela et encore moins à Cuba."

Mais je lis dans le présent article que Bernie nomme "les plus illustres de ces dirigeants autoritaires (Trump, Poutine, Erdogan, Duterte aux Philippines, Orban en Hongrie, Kim Jung Un en Corée du Nord, Netanyahu en Israël, Bolsonaro au Brésil [...] qui partagent des attributs essentiels : intolérance des minorités ethniques et religieuses, hostilité aux normes démocratiques, opposition à une presse libre, paranoïa constante à l’égard de complots étrangers et conviction que les chefs du gouvernement devrait pouvoir utiliser leurs postes de pouvoir pour servir leurs propres intérêts financiers égoïstes”. Sans oublier que “plusieurs de ces dirigeants sont également profondément liés à un réseau d’oligarques multimilliardaires qui considèrent le monde comme leur jouet économique”.

On note que Maduro n’est pas associé à cette liste de malfaiteurs. C’est heureux.

Bernie Sanders étant un citoyen étasunien, on ne peut pas exiger de lui qu’il sorte complètement du carcan idéologique de ce pays qui n’a pas les mêmes mœurs que nous. IL NE PEUT PAS vanter Cuba ni le Venezuela. C’est un tabou absolu qui ferait de lui un complet marginal. C’est du moins ce qu’il me semble. Du coup, relire tranquillement l’article.

03/12/2018 12:42 par act

@Renard,
Merci pour ce rappel, si Clouscard est connu pour sa critique de ce qu’il nomme -à tort- le "libéralisme libertaire", la formule "doxa libérale libertaire" est par contre une formule actuellement et objectivement récupérée/utilisée par l’extrême droite et la réaction (testez via n’importe quel moteur de recherche).
Contrairement à ce que vous écrivez, mon propos est précisément de rappeler que les mots ont un sens, que la sémantique est un terrain de lutte : les rouges ne sont pas bruns car le socialisme ne peut être national comme le prétend(ai)ent les nazis et autres nervis du capital. Le P"S" français usurpe le terme socialisme et comme hillary, n’est pas à gauche ni même gauchiste. L’alliance du libéralisme et de la sociale démocratie n’est pas libertaire, elle est -comme les variantes du fascisme, qui sont le capitalisme pur, dépourvu de son masque "démocratique"- à l’opposé du projet anarchiste.
BàV.
PS : Le Renard - Béru

03/12/2018 19:21 par Renard

L’extrême droite peut dire ce qu’elle veut ça ne m’empêchera pas de penser librement. D’ailleurs je me contrefous de lire leurs analyses.

Vous oubliez dans votre analyse que le socialisme est patriotique comme l’on montré Jaurès, Orwell et.. les gilets jaunes en ce moment.

Evidemment le PS et Clinton ne sont pas socialiste mais ils sont gauchistes si on accepte la définition courante du gauchisme d’aujourd’hui (rien à voir avec les gauchistes pour Lénine par exemple) : les gens qui sont pour le libéralisme culturelle, c’est à dire multiculturalisme, pro-LGBT, vegan etc.. ce qui c’est aussi la définition de libertaire dans l’expression libéral-libertaire, selon l’acception d’aujourd’hui. (Car pareil que pour gauchiste le mot libertaire n’a plus la même définition qu’au départ).

Mais entendons nous : si vous me dîtes que Michéa est un rouge-brun on ne sera pas d’accord car c’est un des rares fidèles à l’esprit initial des rouges. (Voir sa conférence sur le socialisme originel : https://www.dailymotion.com/video/xo0yk1)

04/12/2018 01:24 par act

@Renard,
Vous aurez sans doute compris que j’ai précisément un problème avec de nombreuses "définitions courantes, selon l’acception d’aujourd’hui". Vous citez Orwell, ce visionnaire montre justement comment celui qui contrôle le langage, le sens des mots, contrôle la pensée : "la guerre c’est la paix", " l’esclavage c’est la liberté", etc.
Le système ne fait pas autre chose quand il prétend que les "clivages gauches droite sont dépassés" ou quand il parle d’"intervention humanitaire" en envoyant ses bombardiers.
Être socialiste, communiste et patriote, comme la plupart des Cubains par exemple, implique aussi l’internationalisme, la solidarité et l’émancipation de celles et ceux qui sont ou furent exploités, discriminés, persécutés où qu’ils soient, où qu’ils aillent. Qu’il s’agisse des femmes, des humains qui n’ont pas la pigmentation rose ou par exemple des LGBTQ, Cuba montre sur ces trois points aussi l’exemple. En outre l’île est par définition multi-culturelle et c’est précisément ce qui fait sa richesse et sa force. Cuba est loin d’être parfaite mais très loin, à l’avant garde.
Ce que nous subissons ici n’est certainement pas le "multi-culturalisme" et n’est pas le résultat d’une politique de gauche. Ce que nous subissons c’est le règne de le pensée unique, l’impérialisme culturel du capital, l’uniformisation, la diversion, la confusion, bref : le spectacle. Ceux qui possèdent les médias manipulent la sémantique, des bureaux d’experts conçoivent leurs formules de novlangue, leurs nervis aussi. L’analyse situationniste de la société du spectacle est éclairante à ce sujet, celle de Gramsci aussi.
Contre le capital globalisé, prolétaires de tous les pays, unissez-vous....
Je connais mal Michéa mais quelqu’un présenté comme socialiste libertaire part avec un à priori très positif, je visionnerai dès que possible.

04/12/2018 14:02 par Renard

@act

Bon et bien nous sommes d’accord ce n’était qu’une question de mots..
Juste sur un petit point : Cuba est multiethnique et pas multi-culturelle : tout le monde se sent cubain à Cuba.

04/12/2018 23:06 par alain harrison

Bonjour.

Cuba est multi ethnique et non multiculturel, tous se sentent Cubain. Oui à l’internationalisme pour aider à se libérer et oui au nationalisme des peuples comme référence à la diversité si nécessaire pour contrer la pensée unique. Les pays sont nécessaires, les peuples ont leur originalité, leur expertise en tant que manière de vivre, et cela est une richesse en soi.
Mais, le libéralisme avec son multiculturalisme nous envoie dans la tour de Babel où plus personne ne se comprend. C’est ce qui se passe en ce moment avec le sens perverti des mots, des symboles qui participent à la confusion.
Les gilets jaunes sont dans le concret et dénonce la misère humaine que crée l’économie libérale.
Ayons les deux pieds sur terre et avançons avec les priorités, et la première s’incarne dans la pauvreté matérielle et intellectuelle d’une partie importante des peuples. Mais depuis quelques années, même ceux qui ont de l’instruction s’appauvrissent en se jouant
des mots ad nauseam. La classe moyenne, celle qui devrait tirer vers le haut, est elle-même tombée dans le panneau. Les gilets jaunes est cet amalgame représentative du peuple (soutenu par 84% selon sondage). Donc, le potentiel d’organisation du peuple par le peuple…… Donc les militants, les syndiqués, les organismes de la société civile (ceux qui travaillent en première ligne) ont des expertises, des motivations confrontés aux dures réalités, sont en mesure de participer à l’organisation du peuple.
Trois outils : Le Peuple peut s’instruire ( mettre de l’ordre dans les idées, afin de sortir de la confusion et enfin trouver et mettre en place les solutions adéquates)
La Constituante
Le nouveau pacte social
Le nouveau paradigme économique
Il s’agit de mettre du contenu et d’articuler adéquatement ces termes, en faire la promotion...…...
Chavez ne manquait pas d’imagination concrète.
Maduro, la sortie par le haut……..
Critique sans solutions...……..

06/12/2018 02:30 par alain harrison

Merci Renard pour cette info qui donne le panorama historique du socialisme.
Du métier ou de l’emploi. Quel serait l’effet du coopératisme, les coopératives ?

Le Socialisme originel - Conférence de J.C. Michéa

Une vidéo à reconduire au plus grand nombre.

Qu’est-ce qui est archaïque ?
Mais plutôt, qu’est-ce qui est absurde ?

06/12/2018 11:36 par act

@renard et Alain,

Visiblement nous avons plus en commun que de divergences mais tout aussi visiblement vous persistez à utiliser le language du camp adverse sur des points fondamentaux.
L’ "ultra-libéralisme" ou "néo-libéralisme" qui règne aujourd’hui n’est certainement pas multiculturel, d’abord parce qu’il est la négation de la culture, son uniformisation, sa marchandisation, il ne reste que le spectacle et l’impérialisme "culturel" US. Ensuite parce que certain désignent -à tort- comme le "multiculturalisme culturel" est démenti dans les faits par les ghettos, les discriminations, etc.

Cuba est "multi-ethnique" mais c’est loin d’être sa spécificité, si sa culture est si riche c’est précisément parce qu’il s’agit d’une mosaïque de cultures, son histoire mouvementée lui a permis le paradoxe de bâtir une société multiculturelle et interculturelle. Cuba est multiculturelle dans le sens original (Qui relève de plusieurs cultures différentes.) et positif du terme et interculturelle car solidaire. L’apport africain et espagnol sautent aux yeux et oreilles mais la mosaïque est bien plus riche. Les rites et traditions Abakua sont différents des Yoruba, de la Regla de Ocha (dite Santeria) ou encore des Congos, etc. Aujourd’hui ces rites et croyances sont aussi partagés par nombre de Cubains sans aïeux Africains. D’autres sont totalement athées, qu’ils soient militants du parti ou non. Une majorité ne voit aucun problème a être communiste et polythéiste.

Cuba montre que la rencontre des cultures, loin d’être un problème, est une richesse quand elle peut s’épanouir dans un environnement où la priorité est donnée à l’éducation, la justice sociale, l’égalité des chances, etc.
Ce qui pose problème c’est quand un système -le libéralisme, prête nom du capitalisme- détruit la et les cultures.

06/12/2018 20:36 par alain harrison

Cuba a une expertise sur le plan humain. La France après guerre avait développé une expertise économique (cotisation-PIB ?) avec le programme du CNR. Les débuts du parlementarisme avait son potentiel de démocratie (on sait comment il a été dévoyé versus Jaurès, Devoir de philos : Vénézuéla ?). Le communisme russe et chinois trop dogmatique et insuffisamment d’expertise (influence de la Révolution Française ? De la révolte anarchique espagnole ? ) ?
La gauche a fini par éclaté de deux façons externe (le conservatisme libéral s’y est opposé systématiquement, et la diaspora de la gauche (communiste, anarchiste et autres variations du marxisme (lén, trots et ci.) c’est déchirée (compromission, trahison, schisme, etc...). Aucun consensus. Et les guerres d’ÉGO.
Les gilets jaunes, la FI, la VIe République vont être enterré. Le capitalisme gagne parce qu’il innove et donne la sensation du changement, ce qui n’est pas mauvais en soi, dans la mesure que ces deux objets soient en relation vivante avec les rythmes des peuples, et la classe moyenne qui a le potentiel de tirer vers le haut l’ensemble, est assujetti (le clientélisme n’est pas a sous estimé)
au rythme du système gadget-techno-financier qui rythme de plus en plus nos vies.
Tout va vite, les innovations (bidons ?), les nouvelles et les fausses nouvelles, les improvisations politiques, l’incapacité d’agir sur les grands problèmes, en plus l’imposition de politiques sans vue d’ensemble, partielles et non assumées. Mais surtout, ce qui est fondamentale, aucune réelle volonté de développer la démocratie : la participation effective des peuples. Exemple : en santé, aucune attention de la part des gouvernants auprès des travailleurs de la santé. Des décisions purement économiques selon des critères
imposés : la dette, les agences de notations, la compétitivité………..
Il faut faire les liens, mais les articulés pour que les populations comprennent et débouchent sur des solutions.

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