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Thème : François FILLON

Le voile de Pénélope Fillon

Claire VÉRILHAC

On croyait cette "affaire Fillon" une énième histoire d'abus de pouvoir. Celle d'un politicien avide, qui profite du laxisme d'une République à bout de souffle pour s'enrichir à tout va, et qui utilise femme et enfants pour cela. Et puis, au détour d'une interview, on découvre qu'il s'agit aussi d'un machiste ordinaire qui veut l'épouse au foyer ... comme d'autres la veulent cachée sous un voile !

Cette femme l'a dit et répété : elle aurait voulu travailler ! Pourtant, au moment même où elle prononce ces mots, elle est censée avoir un emploi. Un poste d'assistante parlementaire à temps complet depuis des années. Faut-il que son mari la tienne en si peu d'estime qu'il ne l'ait même pas informée ? Fait-elle à ce point partie des meubles ? Quels boniments lui a-t-il servi pour qu'elle signe les contrats de travail ? C'est un rôle effacé de femme au foyer qu'elle évoque toujours : "nous ne parlons jamais de politique à la maison", "les gens savent que je ne m'implique pas dans l'action politique de mon mari", "je n'ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre", "je dis ce que je pense mais je ne pense pas qu'il écoute", "si je n'avais pas eu le dernier, je serais sans doute allée chercher un travail" ... Sans doute que François Fillon l'a dissuadée de chercher un emploi afin de pouvoir mener sa carrière à lui sans souci des enfants ou des tâches domestiques, pour la garder sous (...) Lire la suite »
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Lettre au Seignor Fillon et son joker de dernière minute

Daniel VANHOVE
« C’est l’or, Monseignor… il est l’or… », les « affaires » dans lesquelles vous êtes impliqué ont déjà fait couler beaucoup d’encre… et à juste titre ! Néanmoins, avant l’imminence de ces élections présidentielles entachées par votre présence, j’y ajouterai encore quelques lignes, même si je sais pertinemment qu’elles ne changeront rien à rien. L’obstination dont vous aurez fait preuve, loin de vous disculper et d’apparaître plausible aux yeux des électeurs, n’a fait que produire l’effet inverse au fil des mois. En effet, il faut rappeler que l’argent que vous vous êtes impunément octroyé est bien de l’argent public. Et il n’est pas besoin d’attendre les conclusions d’une quelconque enquête ou la décision d’un tribunal pour vous indiquer que cet argent indu a donc été détourné. Vos manigances n’ont eues pour but qu’un enrichissement personnel avec de l’argent de l’Etat c’est-à-dire, de l’argent appartenant aux citoyens, dont il eût fallu faire autre usage qu’à tomber sur l’un de vos nombreux comptes en banque vous (...) Lire la suite »

Dernier dimanche avant le chaos.

Viktor DEDAJ
Ce dimanche, 16 avril 2017, j'ai vécu un petit traumatisme. La journée avait pourtant bien commencé : lever tardif, quelques courses au marché pour mon brunch rituel et même un peu de soleil pour égayer le tout. Un dimanche qui s'approchait dangereusement de la perfection (il ne faut jamais toucher à la perfection, car on n'en revient plus). Bref tout allait bien, jusqu'à ce que... Le cerveau humain est un mystère, savez-vous ? Il paraît qu'on n'utilise consciemment qu'une fraction de ses capacités. Il paraît qu'il est capable de faire des trucs qu'on ne soupçonne même pas - alors que c'est lui qu'on est censé utiliser pour soupçonner, justement. Non, je sens bien qu'il y un truc qui cloche. On dirait qu'il en sait bien plus que ce qu'il veut bien me communiquer. Tiens, le simple fait de le traiter comme une entité à part comme je le fais en ce moment, est assez flippant. Est-ce moi qui délire ou lui qui joue avec mes nerfs ? (tiens, les nerfs, voilà un autre sujet de dissertation.) Parfois je le (...) Lire la suite »
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Erreurs de communication (2)

Olivier FOREAU
Jusqu’au Penelopegate, personne ne soupçonnait qu’il puisse exister un rapport entre la moralité d’un candidat et le contenu de son programme, même si le programme en question consiste à piller le pays de fond en comble. « Quand j’ai voté pour lui à la primaire c’était avant tout pour un projet », souligne Etienne, membre éminent de la normalosphère. « Moi je vote sur un programme. Y a t-il un autre candidat qui propose de réduire le déficit et la dette de notre pays ? Voter pour un « sympathique candidat » qui financera ses promesses sur le dos des générations futures, n’est-ce pas un peu superficiel comme attitude ? » renchérit Les points sur les i, impatient de voter pour un candidat qui ne promet rien, et ne financera rien. On ne compte pourtant plus ceux qui élection après élection, jurent de nous étrangler à mains nues s’il le faut pour « réduire le déficit et la dette de notre pays », et aboutissent systématiquement au résultat inverse, c’est-à-dire à une explosion sans précédent de ce qu’ils avaient (...) Lire la suite »

Erreurs de communication (1)

Olivier FOREAU
De toutes les accusations subies par François Fillon, la plus absurde est certainement l’accusation d’hypocrisie, tant rien n’indique qu’il soit plus apte à la dissimulation qu’un attelage de bourrins. Il suffit de revoir son « grand oral » face aux pontes un rien dubitatifs de la Fondation Concorde (1), en mars 2016, pour voir qu’à l’époque déjà, la finasserie n’était pas son fort : d’emblée, il annonce ni plus ni moins qu’un « blitzkrieg » à coups d’ordonnances, de votes bloqués et de 49.3, pour « changer le climat de l’économie et le climat du travail dans notre pays » en reprenant les recettes qui ont fait le succès du quinquennat actuel – sauf que cette fois-ci, au lieu de parler de mesures de gauche, on parlerait de mesures de droite. Sur le plan symbolique, c’est considérable. En effet, pourquoi ne pas appeler un chat un chat ? « Je veux prolonger la tension politique », jure-t-il. « Pour prolonger cette tension [...] il faut organiser un référendum en septembre, qui permet de maintenir l’état de tension (...) Lire la suite »

Affaire Fillon : un bon chrétien de très mauvaise foi

Daniel VANHOVE
Loin de campagnes présidentielles passées qui ont parfois été mornes et ennuyeuses, celle d’aujourd’hui est, sous certains aspects, un vrai régal. En effet, depuis quelques mois, les prétendants au poste convoité nous réservent bien des surprises. La presse fait son boulot. Les médias de masse relaient abondamment. Et d’aucuns se régalent de ces rebondissements incessants, dignes des meilleurs polars. Mais, que l’on ne s’y trompe pas, pour ce qui est des valeurs démocratiques dont tant se prévalent, c’est un désastre. Pour preuve, la lente mais irrémédiable progression du Front National, qui malgré « les affaires » qui le concernent (lire : https://www.legrandsoir.info/les-accusations-glissent-sur-marine-le-pen-comme-la-pluie-sur-les-ailes-d-un-vautour.html), engrange les intentions de vote de tous les dégoûtés des pratiques du microcosme politique traditionnel. Cette campagne a aussi un avantage : révéler les côtés les sombres de certains élus. On sait que l’arène politique ne fait pas de cadeau, mais à (...) Lire la suite »

Tant Pompe la Pénélope… que le Fillon se brise

Fabrice AUBERT
Il était une fois au Pays des Révolutions et des « fromages qui respirent », Un austère premier ministre qui se voyait devenir, Président adoubé. Propriétaire d’un domaine, au centre duquel, trônait un château seigneurial, Il savait comme du temps féodal, recevoir et prodiguer ses bons offices, Dont profitaient sans fin, sur fonds publics, son épouse et leurs progénitures, D’une Nation, dont pourtant les manants, étaient astreints aux corvées et autres dimes, Au nom de la Compétitivité et de la rigueur, que le saigneur des marchés, proclamait. La Châtelaine, d’origine anglaise, se croyait ainsi revenu au temps béni, Où les dames jouaient le rôle de tapisserie, dans le défilé des galeries, Expliquant leurs positionnements, très chrétien, sur le droit des femmes, A ne pouvoir jamais disposer librement de leurs corps, de leurs désirs et de leur vie. Il est vrai que la tapisserie coutait un peu cher à entretenir, aux yeux du bas peuple. Nécessitant de ce fait, la suppression de 500.000 fonctionnaires et de leurs (...) Lire la suite »
Lynchage politico-médiatique. Pourquoi maintenant ?

La destruction de la classe politique dirigeante a commencé.

Liliane HELD-KHAWAM

Nous sommes en train d’entrer dans une nouvelle phase de la mise en place du nouveau système mondial (cf notre dossier sur la réorganisation du monde). La destruction de la classe politique traditionnelle semble enclenchée. Le nouveau système n’en a plus que faire et le fait savoir. Elle est devenue inutile et non recyclable au vu de son efficacité plutôt limitée.

Les nouveaux patrons de la planète que sont les dirigeants de la haute finance vont la donner en pâture aux peuples après l’avoir copieusement utilisée comme interface.La classe politique, aidée des médias dominants, a longtemps tenté de masquer les réels décideurs : la haute finance. Nous entrons actuellement dans la phase de son lynchage. Et la chose sera d’autant plus aisée que les Etats ont d’ores et déjà été vampirisés (informations sensibles comprises) et les peuples appauvris, désecurisés, trahis et remplis de colère. L’heure est donc aux scandales. Et certains doivent trembler à l’idée de voir des pratiques, pour ne pas dire magouilles, longtemps admises par leur caste étalées sur la place publique. Le fait est que le haut de la pyramide des organisations républicaines a été largement gangréné par la corruption, les conflits d’intérêts et autres copinages avec les détenteurs du grand capital transnational. La puissance de feu financière des uns a fait oublier à ces représentants de la démocratie (...) Lire la suite »
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Peut-on servir le Capital sans aimer l’argent ?

Lettre ouverte aux vacillants supporteurs de M. Fillon

Floréal

Allez quoi, nobles Ladies and Gentlemen du Touquet et des boucles de la Seine, du courage, du nerf, tous à la reconquête !

Durant une décennie, vous avez bien soutenu mordicus Sarko malgré ses dérapages « pipols », ses photos glamour avec « Carla », son avidité affichée, son goût du luxe tapageur, ses acrobaties judiciaires et ses gamelles tintinnabulantes et rebondissantes…

A l’époque, vous saviez du moins clairement ce que vous vouliez : un président de « rupture », un vrai mec qui « en avait » et qui allait enfin détruire ces acquis du CNR, hérités de la triste époque où, sur la lancée de la Résistance, les cocos et les adeptes du grand Charles fricotaient honteusement en lâchant au populo ces abominations sans nom : Sécurité sociale, retraites par répartition, nationalisations, comités d’entreprise, Code du travail… Diantre, il faut savoir ce qu’on veut dans la vie et ce n’est certes pas à un saint homme que l’on ira jamais demander d’aller voler les pauvres pour donner aux riches afin de mieux intégrer ces derniers, avec leurs manoirs, leurs écoles privées haut de gamme et leur domesticité stylée, dans l’ « élite mondialisée » anglophone, euro-béate et germanolâtre… Hélas, la basse roture jouit encore du droit de vote en ce pays rustique. En 2012, la plèbe a donc viré Sarko, l’ennemi trop voyant des « porteurs de pancartes » et autres syndicalistes. En votant Hollande, certains (...) Lire la suite »
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4 français sur dix renoncent à se soigner : le projet de Fillon veut casser la Sécu ! C’est criminel !

Jean-Baptiste CLEMENT

Alors que 4 français sur 10 avouent devoir renoncer à se soigner pour des raisons financières quel est le projet de Fillon ? François Fillon veut casser la Sécu. Une démarche criminelle, qui menace la santé et donc la vie de nombre de travailleurs français. Avec un unique but, satisfaire aux ordres de Bruxelles, c’est à dire aux ordres de la dictature du Capital : privatiser la Sécu pour diminuer les salaires et ramener dans le secteur spéculatif la santé. Pour donner des dizaines de milliards d’euros aux capitalistes.

Diminution de la couverture par des mutuelles et complémentaires santé Ces dernières années, afin d’accélérer la privatisation rampante de la Sécurité Sociale et sous l’impulsion de l’Union Européenne qui ordonne de réduire les « dépenses de santé », les gouvernements de Sarkozy et de Hollande ont fait voter plusieurs loi pour généraliser les contrats de complémentaires santés. On se souvient que la Loi ANI a ainsi obligé nombre de travailleurs à passer sous les fourches caudines de la complémentaire santé choisie... par leur patron. Pour autant deux enquêtes récentes menées par la Mutuelle MERCER et par la Fédération Nationale Indépendante des Mutuelles soulignent que cela n’a pas induit d’augmentation du nombre de français couverts par des complémentaires santé. De 6% en 2013, la part des Français ne disposant pas de complémentaire santé est passé à 8%. Un chiffre qui cache en fait une vraie inégalité de couverture. 16% des français dont le revenu est inférieur à 20 000 € par an ne disposent d’aucune (...) Lire la suite »
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