Depuis 2010, une équipe de cinquante universitaires, experts juridiques et médicaux de différentes universités, travaille dans un projet du Watson Institute for International and Public Affairs de l’université étasunienne Brown University. Ce projet codirigé par deux universitaires de Brown s’appelle Costs of War (les coûts de la guerre). L’équipe publie des rapports réguliers sur le résultat de ses recherches sur le nombre des victimes et le coût des guerres depuis 2001. Cette équipe a une telle autorité que le président Biden, dans son discours à la Nation prononcé le 31 août 2021, s’est servi de leurs chiffres sur le coût de la guerre en Afghanistan pour défendre sa décision de se retirer de ce pays : « Nous n'avions plus d'objectif clair dans une mission à durée indéterminée en Afghanistan, a-t-il déclaré, après des coûts que des chercheurs de l'université Brown ont estimé à plus de 300 millions de dollars par jour pendant 20 ans. » (1)
Les Dr Folamour, tels des zombies émergeant des charniers qu’ils ont créés autour du globe, alimentent à nouveau de nouvelles campagnes de massacres industriels.
Dans un rapport à caractère scientifique, ou bien l’on sait et on affirme (avec des verbes au présent, au passé, au futur… ), ou bien on ne sait pas et on « ferme sa gueule » (pour parodier Jean-Pierre Chevènement, ministre des Armées conseillant ses confrères du gouvernement).
Ils vous ont fait aimer la démolition de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Lybie.
Toujours, leurs soldats repartent en emportant ou contrôlant les richesses des pays détruits, en regrettant de ne pas avoir su instaurer leur démocratie et après avoir fait (avec votre accord) des morts par centaines de milliers.
L’un des coups de grâce de Donald Trump a été de gracier quatre mercenaires étasuniens reconnus coupables d’avoir tué 14 civils irakiens non armés en 2007.
Dès qu’un politicien s’installe à la Maison-Blanche, c’est plus fort que lui : il faut qu’il se mette à régenter les affaires du monde, qu’il se coule dans le moule de la vocation planétaire de la nation providentielle.