Cette chronique portera sur une absence, sur un nom qui n’a pas été mentionné, sur un lien qui n’a pas été établi. De quoi s’agit-il ?
La russophobie, chez les Français, ne va pas de soi. On peut la comprendre (ou l’expliquer), par exemple, chez les Turcs, les Suédois ou les Polonais qui, depuis les débuts de l’époque moderne (disons le XVIe siècle) furent souvent en conflit avec les Russes, puissance montante et voisine, voire eurent à souffrir de leurs empiétements ou de leur domination (par exemple, pour les Polonais, de 1792 à 1918 !). Il faut aussi se souvenir que ces peuples avaient, jadis, des armées de taille à se mesurer avec celles des Russes - ou, du moins, d’y faire autre chose que de la figuration. Mais qu’en est-il de la France ?