Suite à une nouvelle tentative de récupération par l'extrême-droite d'authentiques penseurs marxistes (ici Michel Clouscard, 1928-2009), Aymeric Monville, directeur des éditions Delga, nous envoie ce communiqué où il est aussi question de la défense de la République populaire de Chine.
A mon retour du Xinjiang, j’apprends que mon exécution pour divergence avec les principaux médias de mon pays va peut-être être différée. En effet, l’arsenal de la presse française se fait désormais plus modeste.
L’histoire retiendra que ce fut le dix décembre dernier, journée internationale des droits de l’homme, qu’un tribunal britannique a jugé recevable et sans doute tout à fait décente, l’extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, jetant ainsi un homme à une meute assoiffée de haine et de vengeance.
Dans le concert des médias alertant sur le prétendu « génocide » ouïghour, on n'a guère vu de génocide, mais au moins, en France, un véritable passage à tabac. Celui de Maxime Vivas, écrivain français qui s’est rendu par deux fois au Xinjiang, a publié en décembre 2020, un livre (« Ouïghours, pour en finir avec les fake news », éditions « la Route de la soie ») et a depuis codirigé avec Jean-Pierre Page l’ouvrage « La Chine sans œillères » (juillet 2021, éditions Delga) écrit par 17 intellectuels venus des 5 continents.
Parce que l’avocat britannique de Julian Assange, John Jones, est mort prétendument par suicide en avril 2016,
Parce que son confrère aux Etats-Unis est mort le mois d’après,