<<<< Difficile de savoir pourquoi on est attaché à un endroit
Jusqu’ à ce que une armée débarque chez toi
Après ils ont tué mon père et puis mon oncle et puis mon frère
Et puis brulé jardins et plantations pour y installer leurs colons >>>

Ça marche pas que pour la colonisation de la Palestine pour y installer l’ état nation du peuple juif .
https://twitter.com/DubreuilhMarcel/status/1732113202677244127

Nougaro a chanté Toulouse, il y était viscéralement attaché. Dieudonné a grandi dans une banlieue parisienne multicolore et ou l’ascenseur social n’était pas encore bloqué ou à sens unique. Il défend une certaine idée de la France. Aucun des deux n’a chanté, glorifié l’Europe ou encore l’UE, une ensemble géographique disparate doublé d’une unité culturelle et politique totalement fantasmée. Ce sont les erzats musicaux de l’Eurovision qui personnifient ces États Unis d’Europe (UE à ne pas confondre avec EU pour Êtats Unis d’Amérique soit USA en anglais) en faisant passer quelques soutiens subliminaux à l’Ukraine, à Israël, au troisième genre, à la nouvelle anormalité...

Marseille, vivier de mélodistes qui l’ont tant chanté est aussi à la peine pour faire naître de nouvelles personnalités qui ne choisiront pas, en tant qu’artistes, la facilité de jouer le rôle d’homme ou de femme sandwich publicitaires pour égrainer des banalités, faire briller un mythe qui s’est noyé et monter le prix de l’immobilier.

https://lapartmanquante.com/2024/01/30/cest-marseille-bebe-4/

Monsieur Nougaro, comme nombre de ses collègues (Brassens, Ferré, Lapointe, Brel, Barbara, Lavilliers, etc), se produisait gracieusement pour soutenir Le Monde Libertaire, qui était (au passé) le journal de référence anarchiste français.
En ‘68, il écrivait sa chanson la plus connue : "Paris Mai", qui sera aussitôt interdite d’antenne et dont voici un extrait :
"Je voudrais savoir si l’homme a raison ou pas"
"Si je dois endosser cette guérite étroite"
"Avec sa manche gauche, avec sa manche droite"
"Ses pâles oraisons, ses hymnes cramoisis"
"Sa passion du futur, sa chronique amnésie"
Mai, mai, mai, Paris mai
Mai, mai, mai Paris
Mai
Paris "
Il est donc surprenant que le même Claude Nougaro soit ainsi malgré lui associé à un "hymne" à "une certaine" France, particulièrement quand cet "hymne" a des accents royalistes et nationalistes.
La réaction, la droite (incluant nombre de partis prétendument "de gauche") préfère les abstractions : « le travail » ou « la nation », là où la gauche réelle préférera les travailleurs et la population, le peuple.
Vive la fRance...