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L’opposant "pacifique" qui attaque une caserne et y vole des armes de guerre

Amérique latine : de quel côté est la violence ?

On a beaucoup parlé de la violence au Venezuela ces derniers mois, violence venant du gouvernement Maduro, bien entendu.

Pourtant, ce lundi 19 décembre, Oscar Perez, opposant violent au régime, s’est attribué l’attaque de la GNB (Garde Nationale Bolivarienne) afin de dérober des armes de guerre comme 26 fusils AK-103 avec 108 chargeurs et 3 pistolets 9 mm et 3 chargeurs. Pourquoi faire ? Sans doute avec des intentions pacifiques...

Mais qui est donc Oscar Perez ?

Un ancien policier qui revendique le renversement du gouvernement Maduro par les armes. Il prétend récupérer les armes du peuple pour le peuple. Il s’est fait connaître le 27 juin dernier, au milieu d’une vague de manifestations pour la démission du président Maduro au cours desquelles 130 personnes ont été tuées entre avril et juillet. Ce jour-là, Perez et d’autres hommes non identifiés avaient survolé Caracas à bord d’un hélicoptère de la police scientifique dont ils s’étaient emparés. Ils avaient lancé quatre grenades sur le Tribunal de la Cour Suprême de Justice et ouvert le feu sur le ministère de l’Intérieur, le tout sans faire de victimes. Le 6 août, une vingtaine d’hommes, dont trois militaires, ont attaqué un autre objectif appartenant à l’armée, le fort de Paramacay à Valencia, une ville du nord du Venezuela. Les affrontements avec les militaires qui défendaient le fort ont duré trois heures. Deux des attaquants ont été tués, huit ont été capturés, mais d’autres se sont enfuis en emportant des armes. Maduro a ordonné aux militaires d’ouvrir le feu sur les auteurs de telles actions. Oscar Perez est depuis accusé d’attaque terroriste et un mandat d’arrêt a été lancé contre lui.

Cette attaque n’est pas anodine et s’inscrit dans un climat de violence généralisée dans de nombreux pays d’Amérique latine : fraude électorale au Honduras suivie de 15 morts lors des affrontements avec l’armée, forte répression en Argentine lors du débat sur les retraites, persécutions et assassinats en Colombie contre des dirigeants syndicaux, journalistes assassinés au Mexique...

Au Honduras, Juan Orlando Hernandez nomme René Orlando Ponce Fonseca comme nouveau Chef d’Etat Major. Il a été à la tête des escadrons de la mort responsables de milliers de disparus.

Et que fait l’OEA ? Où est Almagro ? Silence total des USA sur toutes ces exactions.

Alors, de quel côté est la violence ? Pas un mot dans les médias.

Mais, bien sûr, tout ça est de la faute du gouvernement de Maduro...

Venezuelaaaaaaaaaa !

PS LGS : en illustration, Oscar Perez

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