Un groupe d’officiers de réserve et des personnalités politiques israéliennes avaient demandé il y a quelques mois au Premier ministre, Benjamin Netanyahou, et à l’ancien ministre de la Défense, Ehud Barak, la mise en place d’un hôpital à la frontière avec la Syrie pour soigner les mercenaires islamistes blessés. C’est chose faite. L’armée israélienne participe de fait au conflit en Syrie en assurant une sorte de logistique à travers les soins qu’elle donne aux blessés. Selon des sources israéliennes, des terroristes syriens blessés sont soignés dans un hôpital mobile israélien installé près de la frontière avec la Syrie, dans le plateau du Golan. L’armée israélienne a déclaré que leur nombre est de plus en plus élevé chaque jour, certains avec des blessures graves reçues dans des combats près de la frontière entre les deux pays. Leurs blessures ont nécessité leur acheminement vers d’autres hôpitaux au nord d’Israël. Au cours des deux derniers mois, 18 terroristes ont été ainsi traités, quatre d’entre eux sont toujours hospitalisés. Sept membres des groupes armés sont arrivés, mercredi, à l’hôpital, et cinq d’entre eux ont été renvoyés en Syrie après avoir reçu un traitement. Un des deux autres qui sont restés à l’hôpital est mort de ses blessures. Il s’avère que les hôpitaux israéliens ont traité, au cours des deux derniers mois, 18 membres des groupes terroristes, blessés dans les combats qui ont eu lieu dans les villes proches de la frontière. Il y a plus d’un mois, sept blessés ont été transférés dans un hôpital militaire et après traitement six d’entre eux ont regagné la Syrie, tandis que le septième est toujours hospitalisé. La semaine dernière, quatre blessés sont encore arrivés dans la zone frontalière et ont été transférés dans des hôpitaux israéliens.
Karim Bouali
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