RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Quand le patron de l’OTAN en dit trop...

Jens Stoltenberg, patron de l’Organisation atlantiste, s’est exprimé le 7 septembre devant le comité des Affaires étrangères de l’Union européenne. Il a expliqué qu’à l’automne 2021, son organisation avait refusé les propositions de Vladimir Poutine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en tenue militaire, s’est rendu jeudi matin devant le Congrès des États-Unis où les élus débattaient d’une possible nouvelle aide militaire et humanitaire pour son pays. À l’ONU, quelques jours plus tôt, le chef de l’État avait opté pour un style vestimentaire similaire pour accompagner son discours.

Mais là où, il y a quarante-neuf ans, Yasser Arafat s’était présenté avec un fusil dans une main et un rameau d’olivier dans l’autre, le président ukrainien s’est adressé, mardi soir, aux chefs d’État et de gouvernement en ne brandissant qu’une arme. Pis, il ne voyait pas l’utilité du symbole de la paix. Le but ultime étant la mise à genoux de l’adversaire. Pour cela, il n’a pas besoin de discussions, mais d’armes.

« Nous sommes sur la ligne d’arrivée », a-t-il souligné dans une interview à CNN, après que des responsables étasuniens, anonymes, ont émis des réserves dans la presse sur la stratégie militaire ukrainienne. À l’ONU, il dénonçait même « certains pays (qui) feignent la solidarité en soutenant indirectement la Russie ».

Ce que la Pologne – qui a décidé l’arrêt de toute livraison militaire à l’Ukraine – a pris à son compte, convoquant l’ambassadeur d’Ukraine à Varsovie. On croit entendre George W. Bush dans sa guerre contre l’Irak : « Ceux qui ne sont pas avec moi sont contre moi. »

Ce jeudi, Volodymyr Zelensky a gardé ce cap sans faillir auprès de son principal allié, les États-Unis. Il est « vital » que le Congrès débloque les 24 milliards de dollars demandés par l’exécutif pour soutenir les Ukrainiens, a dit mercredi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche. Cette détermination semble moins étonnante encore lorsqu’on écoute le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. Celui-ci s’est exprimé le 7 septembre devant le comité des Affaires étrangères de l’Union européenne.

L’Otan a refusé la proposition du Kremlin

Une intervention particulièrement intéressante puisqu’il montre qu’en réalité, la guerre et l’invasion de l’Ukraine par la Russie auraient pu être évitées. « Le contexte était que le président Poutine avait proposé, à l’automne 2021 (soit cinq mois avant l’entrée des troupes russes en Ukraine – N.D.L.R.), un projet de traité qu’il voulait que l’OTAN signe, pour promettre de ne plus l’élargir. C’est ce qu’il nous a envoyé. Et c’était une condition préalable pour ne pas envahir l’Ukraine. Bien sûr, nous n’avons pas signé cela. »

Le responsable de l’OTAN poursuit en expliquant que Moscou demandait un arrêt de l’élargissement de l’Otan et que soit retirée l’infrastructure militaire de tous les alliés qui ont rejoint l’Alliance depuis 1997, c’est-à-dire de l’Europe centrale et orientale. « Nous avons rejeté cela », se félicite Stoltenberg en remarquant à propos de Poutine : « Il est donc parti en guerre pour empêcher l’OTAN de s’approcher de ses frontières. Il a obtenu exactement le contraire. Il a accru la présence de l’OTAN dans la partie orientale de l’Alliance. Il a également constaté que la Finlande avait déjà rejoint l’Alliance et que la Suède en serait bientôt membre à part entière. »

Au bout de dix-neuf mois de conflit, après l’invasion russe, la seule voie pour éviter une escalade toujours plus inquiétante réside bien dans le dialogue et dans la recherche d’une solution pacifique. En ce 576e jour de guerre, Volodymyr Zelensky craint aussi la lassitude des opinions publiques en Europe et aux États-Unis.

Source : l’Humanité www.humanite.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-zelenski-compte-plus-que-jamais-sur-son-allie-americain

»» https://www.humanite.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-zele...
URL de cet article 38924
  

LA FIN DU CAPITAL - Pour une société d’émancipation humaine
André Prone
Le capitalisme fait subir aux peuples sa crise mondiale. Mais derrière les terribles épreuves de ses ruses alternatives pour en sortir et malgré l’échec douloureux des pseudo-socialismes laissant place à un entredeux mondes, se construit pas à pas une nouvelle conscience sociale qui apprend, dans la révolte parfois désespérée ou la révolution, à combattre la corruption et les dérives mafieuses d’un système profondément gangrené. Les deux conflits mondiaux au nom de l’Empire et de la Barbarie, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Sous une dictature, il y a une chose pour laquelle nous avons plus de chance que vous en Occident. Nous ne croyons à rien de ce que nous lisons dans la presse, à rien de ce que nous voyons à la télévision, parce que nous savons que c’est de la propagande et des mensonges. Contrairement aux Occidentaux, nous avons appris à voir au-delà de la propagande et à lire entre les lignes et, contrairement à vous, nous savons que la vérité est toujours subversive.

Zdener Urbanek

Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.