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Frappes médiatiques sur le Liban.





Les caporaux de la glose à l’assaut des « barbares »



Le Plan B, numéro 4 / Octobre-Novembre 2006. (Extrait)


Israël « frappe », le Hezbollah « bombarde »

(...) Vous voulez dire par Tsahal ? Justement, parlons-en ! En avril 2002, un auditeur de France Inter, « Frédéric », avait interrogé les journalistes de la station sur leur utilisation, qu’il jugeait partisane, de ce nom de « Tsahal ». Bertrand Vannier, directeur de l’information, avait expliqué : « Tsahal, c’est un acronyme. Cela veut dire "Tsiva Hagana Lei Israël" , l’armée de défense d’Israël. J’ai demandé aux journalistes de la rédaction de France Inter de ne plus prononcer le mot de "Tsahal" , car il y a risque de confusion à partir du moment où les Israéliens en ont fait une sorte de surnom, diminutif affectueux. » En juillet-août 2006, ce « diminutif affectueux » fut employé plusieurs fois par jour - et même par heure - sur France Inter pour évoquer une « armée de défense d’Israël » qui défendait Israël en envahissant le Liban. Le jour où le Hezbollah baptisera son armée « Mon chéri », l’appellation sera-t-elle aussi couramment reprise par France Inter ?

En temps de guerre, les mots tuent. Bernard-Henri Lévy le sait tellement bien qu’il s’offusqua, dans Le Monde naturellement, de l’emploi du mot « roquette » pour parler des projectiles tirés contre l’État hébreu. « Pourquoi ne pas dire "obus" ? ou "missile" ? Pourquoi ne pas rendre, en utilisant le juste mot, toute sa dimension de violence barbare à cette guerre voulue par les iranosaures du Hezbollah et par eux seuls ? »(1) Quelques jours avant que Le Monde publie l’interminable tartine béachélienne (deux pages !), la mort de dizaines de civils libanais et palestiniens avait pourtant inspiré au quotidien vespéral un titre qui n’avait pas indigné le philosophe préféré de « Tsahal » : « Les frappes israéliennes se multiplient sur le Liban, le Hezbollah bombarde Tibériade » (lemonde.fr, 15.7.06). Et pourquoi pas la formulation inverse, avec le Hezbollah qui « frappe » et les Israéliens qui « bombardent » ?

- Lire l’ article : www.leplanb.org



Venezuela : Le Monde s’ouvre la voie de la désinformation à vie, par Romain Migus.

Le "Rose-Brun" : Ajouts à la critique de Numancia Martinez Poggi d’un article de Libération sur le Venezuela, par Romain Migus.


Liban : La salutaire leçon des barbares du 21ème siècle, par Sadek Hadjerès.

Guerre du Liban : Le navire en perdition des desseins impériaux états-uniens, par Gilbert Achcar.




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LA CRISE, QUELLES CRISES ?
Eric TOUSSAINT, Damien MILLET
Les médias et les économistes de la tendance dominante donnent généralement à propos d’un phénomène aussi profond qu’une crise des explications partielles, partiales et biaisées. Cette vision teintée de myopie caractérise tout ce qui touche aux questions économiques. Damien Millet et Eric Toussaint en spécialistes de l’endettement lèvent le voile sur les racines profondes et durables du déséquilibre économique qui caractérise toute la vie sociale. En 2007-2008 a éclaté la crise financière internationale (...)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
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