RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
25 

Une hystérique propagande contre l’Iran

Les pays capitalistes se déchaînent en ce moment contre l’Iran. Les États-Unis et l’Europe essentiellement, c’est-à -dire des pays impérialistes, mènent une intense propagande contre la République Islamique d’Iran.

Les résultats des élections ne sont qu’un grossier prétexte. Le monde entier et notamment les peuples opprimés savent que ces pays ont soutenu des dictateurs et des dictatures les plus féroces. Commençons par l’Amérique latine : Artur da Costa e Silva au Brésil, Augusto Pinochet au Chili, Juan Carlos Onganà­a et Videla en Argentine, le régime somoziste au Nicaragua, Maximiliano Hernández Martà­nez au Salvador, le régime de Fulgencio Batista à Cuba, de Marcos Pérez Jiménez au Venezuela, de Banzer en Bolivie etc. En Asie on peut trouver Soeharto en l’Indonésie, Marcos aux Philippines, Musharraf au Pakistan. En Afrique on peut citer, entre autres, Hosni Moubarak en Egypte, Gnassingbé Eyadéma au Togo, Idriss Déby au Tchad, Denis Sassou N’Guesso au Congo, Paul Biya au Cameroun sans oublier le fidèle serviteur de l’impérialisme français Omar Bongo. Ce dernier résume à lui seul le comportement de l’impérialisme français en Afrique. Le 16 juin 2009 aux obsèques de ce dictateur, qui a ruiné son pays et son peuple, Nicolas Sarkozy l’actuel président de la République et l’ancien président Jacques Chirac ont été hués par la population gabonaise. Car elle sait que la politique de ces deux hommes et celle de tous les présidents français depuis qu’Omar Bongo est au pouvoir et même avant sont largement sources de sa misère alors que le pays regorge de richesses : « La France est ingrate. Bois, pétrole, manganèse, on vous a tout donné » scandaient les gabonais ou encore « On ne veut plus de vous, partez ! ». Les grands médias français, s’ils ont évoqué cette visite, ont été très discrets sur l’hostilité de la population à l’égard de Sarkozy et de Chirac, car ils préfèrent parler des élections iraniennes.

Sarkozy et Chirac ne représentaient pas la France à l’enterrement du dictateur, mais la bourgeoisie française. Le journal Le Monde du 16 juin décrivait ainsi l’hommage rendu par les patrons français à Omar Bongo : « des centaines de couronnes mortuaires sont empilées sous des tentes face à l’océan. Axa, Bolloré ou Air France y adressent leurs condoléances et leurs « regrets éternels ». L’une d’elles a été déposée par l’ancien patron d’Elf, Loïk Le Floch-Prigent en personne au nom de sa société pétrolière Pilatus Group ».

« L’ampleur de la fraude est proportionnelle à la violence de la réaction » déclarait Sarkozy du palais présidentiel devant le cercueil de son ami dictateur, Omar Bongo, en parlant des élections iraniennes. On peut être à la fois démocrate et ami des dictateurs !

Toutes ces dictatures ont été installées avec l’aide des États-Unis, de la France, de la Grande Bretagne (en se rendant complice des coups d’État ou en validant des élections truquées). Ils leur apportent un soutien économique, financier et militaire décisif sans lequel ces régimes ne peuvent survivre. Ils se taisent également sur les exactions et les violations des droits de l’homme commises par ces dictateurs contre leur propre population.

Donc ce n’est ni la démocratie, ni la régularité des élections, ni les droits de l’homme qui motivent aujourd’hui cette hystérique propagande contre l’Iran, mais bel et bien son programme nucléaire.

Il y a trop de pétrole dans cette région ! Il faut que ces puissances impérialistes puissent accéder sans trop de contraintes ni d’entraves à cette richesse indispensable à leur économie et, partant, aux profits de leurs bourgeoisies. La création de l’État d’Israël dans cette région du monde répond d’abord à cette impérieuse nécessité. Ce n’est pas un hasard si cet État est la seule puissance nucléaire et dont les grands médias n’en parle(du nucléaire israélien) pour ainsi dire jamais. Il joue le rôle du gendarme dans cette région tourmentée. Aucun autre pays du Moyen Orient ne peut développer un programme nucléaire sans qu’Israël et les pays impérialistes, grands et petits, ne réagissent très violemment.

Ainsi en 1981 Israël, qui redoutait que l’Irak ne se dote de l’arme nucléaire, a totalement détruit le réacteur Osirak. Aujourd’hui, il est insupportable pour Israël que l’Iran deviennent à son tour une puissance nucléaire. Il veut garder, vaille que vaille, le monopole sur cette terrible arme conformément aux seuls intérêts des bourgeoisies des pays impérialistes. Détruire les installations nucléaires iraniennes est devenu l’obsession des dirigeants israéliens. Benyamin Netanyahou en fait même la mission de sa vie(1).

Pendant que cette hystérique propagande contre l’Iran se poursuit inlassablement, la bourgeoisie des pays impérialistes, qui possède l’essentiel des grands médias, continue à jeter par milliers des familles d’ouvriers dans le chômage et la misère. Des « plans sociaux » succèdent à d’autres « plans sociaux ». Pire, elle demande même aux salariés de travailler gratuitement(voir le cas de British Airways) ou d’être partiellement payés ! Parler de l’Iran permet aussi de détourner la population des vrais combats à mener et au gouvernement de faire passer, sans trop de résistance, des « réformes » douloureuses pour l’immense majorité de la population.

Les iraniens sont capables, comme les autres peuples, de régler eux-mêmes leurs problèmes. Ils n’ont surtout pas besoin des pays impérialistes dont toute l’histoire est chargée de conquêtes coloniales, de crimes et d’asservissement des peuples.

Mohamed Belaali

(1) http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2749

URL de cet article 8764
  

« Cuba mi amor », un roman sur le Che de Kristian Marciniak (Rebelion)
Leyde E. Rodri­guez HERNANDEZ
Publié chez Publibook, une maison d’édition française, le roman de Kristian Marciniak : « Cuba mi amor » circule dans Paris ces jours-ci. Dans un message personnel adressé au chroniqueur de ce papier, l’auteur avoue que Cuba a été le pays qui lui a apporté, de toute sa vie, le plus de bonheur, les plus grandes joies et les plus belles émotions, et entre autres l’orgueil d’avoir connu et travaillé aux côtés du Che, au Ministère de l’Industrie. Le roman « Cuba mi amor » est un livre impressionnant de plus de (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.