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Asselineau : farouche défenseur du capitalisme

Combien de fois faudra t-il répéter que l’UPR, malgré son "étendard" sur le FREXIT est une formation de droite pure et dure et que le PRCF (même s’il tient compte de l’intéressant facteur FREXIT), ne peut pas pactiser avec le diable !

N’ayons pas peur des mots, Asselineau est un personnage plutôt bien placé dans la nébuleuse réactionnaire. Si l’individu se proclame anti système et se prétend la voix de ceux qui subissent la politique des partis traditionnels, des gouvernements successifs et de Bruxelles il oublie volontairement, dans cette énumération de responsables le……patronat ! Les fermetures d’usines, les suppressions d’emplois, le chômage, les bas salaires, la remise en cause des acquis sociaux ne seraient pas de sa responsabilité. Comme si les décisions du gouvernement, et celles de l’UE, n’étaient pas prises en fonction des besoins et des seules exigences du capital !Il convient donc de revenir sur ce personnage qui se dit anti système. Le parcours, les discours et les amitiés d’Asselineau fleurent bon une droite extrême et réactionnaire. Il fait ses études à H.E.C. (1980) et l’E.N.A (1985). En 1985 il est inspecteur général à l’IGF. De 1989 à 1990, il est le chef de la mission pour le Crédit National. Il a aussi été le président de la SADEF. Ensuite, il occupe le poste de DDC auprès de ministres du gouvernement Juppé (1995-1996), avant de rejoindre en 1999 le RPF des De Villiers et Pasqua. Entre 2000 et 2004, il occupe des postes importants de conseillers aux côtés de Pasqua, alors président du C.G. des Hauts-de-Seine. Toujours avec le même, alors allié à Tibéri, il est élu sur une liste de droite dissidente aux municipales parisiennes de 2001. C’est sans étonnement qu’on le voit nommé par Sarkozy le 20 octobre 2004 à la tête de la D.G. à l’Intelligence Economique à Bercy. Il travaille alors en étroite collaboration avec Raffarin. Le 31 décembre 2004, il a décidé de rejoindre le groupe UMP au Conseil de Paris. En mars 2007, il crée l’UPR.

Sont idéologie est présente dans la vision qu’il a de l’Histoire de France. Le mythe de la « France éternelle », vieux refrain de l’extrême droite, y est développé, autour duquel s’accroche une historiographie profondément réactionnaire. Mise en avant de « nos ancêtres les gaulois » comme des « premiers Français résistants » à l’invasion étrangère ou bien une histoire des XIX et XX siècles axée sur la valorisation de la « nation Française que tous les peuples du monde envient », dans laquelle n’apparaît ni l’affaire Dreyfus, ni le Front Populaire, ni la guerre d’Algérie, ni Mai-68, mais dans laquelle apparaissent bien entendu les aspects positifs de la colonisation . Des oublis idéologiquement significatifs, puisqu’ils ont tous trait à l’histoire de la gauche et du mouvement ouvrier. Et quand il n’oublie pas d’en parler, Asselineau réécrit leur histoire. Ainsi il ne parle de la Commune de Paris que comme un mouvement patriote de résistance à l’invasion étrangère. Tout ceci pour arriver à la conclusion que le nouvel ennemi venu de l’étranger qu’il faudrait abattre serait l’« empire » Européen. Cette vision transparaît aussi à la lecture de la charte de l’U.P.R., qui prétend rétablir la « souveraineté nationale » et « redonner à la France sa vraie personnalité », tout en ne disant rien sur le rôle fondamental des Etats-nations, ni de leur bourgeoisie dans la construction européenne ni sur la complicité de leurs gouvernements dans la mise en place des politiques ultralibérales et destructrices de services publics, certes décidées au niveau européen, mais qui vont parfaitement dans le sens des politiques voulues par les gouvernements et les divers organisation patronales de chaque état, et ce depuis de longues années.

Certains hommes de droite aiment brouiller les pistes, Asselineau est de ceux-ci. Un représentant d’une droite extrême qui essaie de faire passer ses idées réactionnaires en les prétendant « ni de gauche, ni de droite » ( comme Le Pen ou Macron finalement ). Asselineau est un garant du système capitaliste et dans sa vision, chacun doit rester à sa place …… surtout les salariés ! Certes on ne peut qu’être d’accord avec lui lorsqu’il dit vouloir « sortir » cette Europe, car c’est l’Europe du MEDEF, de la BCE, en un mot du capital……mais il est hors de question pour lui de s’opposer au Medef et aux banques à l’intérieur de l’hexagone ! Il ne veut surtout pas détruire le capitalisme, il veut le réguler comme Sarkozy et Hollande.

Asselineau manipule donc l’opinion publique au seul profit de l’oligarchie et de l’ordre établi.

HUGO
PS. Ainsi que nous l’apprend un lecteur vigilant (merci à lui), cet article est largement inspiré d’un article paru en 2016 sur AgoraVox et signé Robert Gil :

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(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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