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Brèves réflexions sur l’interview de Pierre Laurent

L’article ci-dessous reprend le commentaire que j’ai fait dans l’espace qui m’est proposé sur le site de l’Humanité.fr*.

J’aurais voulu m’appuyer sur ces déclarations de Pierre Laurent pour pondre un article destiné à d’autres sites, afin d’appeler à la manifestation du 5 mai.

Il va être très difficile de le faire sur cette base, si j’y arrive ; et j’ai eu du mal à en trouver la raison.

A la fin, voici pourquoi.

Le principe du rassemblement à gauche qui, pour Pierre Laurent, sous-tend la manifestation du 5 mai repose sur l’idée que François Hollande est quand même de gauche et que sous la pression du mouvement et du rassemblement populaire il peut finir par comprendre, et renoncer à ce qu’a de néfaste la politique qu’il mène avec tant de duplicité et de détermination.

Que François Hollande peut entendre les propositions qui lui sont faites depuis la gauche d’appliquer un nouveau programme, à condition que se dessinent les contours d’une nouvelle majorité et que se présentent de nouvelles équipes pour l’appliquer.

Et que ces nouveautés seront le fruit de l’appel aux masses, que le FdG aura rassemblées en les sensibilisant à la possibilité de ce que Pierre Laurent appelle un changement de cap.

Ces affirmations ne sont malheureusement pas crédibles.

- dans l’état actuel du pouvoir d’abord, c’est-à-dire de tout ce qu’il nous a montré depuis un an, de ce qu’il est capable de faire dans l’avenir et qu’il est bien difficile d’imaginer ; un seul exemple : Hollande a choisi le Premier mai pour nous annoncer d’un air peu engageant qu’il va leur falloir aller magouiller dans les retraites, et régler leur question, espère-t-il, "pour longtemps".

- de la relative tenue en main de l’opinion par les médias ensuite, qui excellent à brouiller les cartes, par exemple en lançant dès maintenant comme solution de rechange l’idée de l’"union nationale" et qui trouveront autre chose en d’autres temps quand il le faudra.

- puis du peu de détermination des dissidents éventuels de l’actuelle majorité qu’il s’agit en quelque sorte et sans se l’avouer parce que la perspective est irréaliste de pousser à ce qui constituerait une scission de la majorité.

- et enfin de l’état actuel de démoralisation des masses.

S’accrocher à cette idée de possibilité de cohabitation d’un François Hollande avec la gauche, c’est vouloir se mettre un bandeau sur les yeux.

C’est maintenir le cap qui a été celui du PCF depuis des décennies, aujourd’hui en s’affublant d’un masque tout en se mettant le bandeau sur les yeux : hors de la légitimité que lui apporte le parti socialiste il n’y a point de salut pour le mouvement communiste.

J’ai peut-être au moins réussi à m’expliquer pourquoi ma bonne intention de départ est devenue impossible à mettre en forme, et pourquoi c’est finalement ce commentaire que je propose à la publication.

* http://www.humanite.fr/politique/pierre-laurent-le-5-mai-est-vous-vene...

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