La nouvelle vient de tomber. Chavez est non seulement un populiste gauchiste, mais aussi un terroriste.
Si Bogota s’est efforcée, durant le mandat de Uribe, de démontrer le lien entre le Vénézuela et les FARC, que Washington s’est inquiétée en raison des liens "évidents" entre la République Bolivarienne et l’Iran (et donc les terroristes, c’est évident), voici le tour de l’Espagne.
En effet, la justice espagnole, quelque peu mélancolique du temps d’Aznar, a établi que deux etarras ont suivi une formation et un entraînement aux armes au Vénézuela.
Entre un "présumé", un "supposé" et un "soupçonné", qui nous prouvent la qualité de l’information en question, on y apprend que ces deux etarras en question, dont l’un, je cite, "a même occupé un poste dans le gouvernement d’Hugo Chavez", ont suivi une riche formation du parfait terroriste au pays du diable rouge. Ils y ont appris à tirer, à démonter et nettoyer des armes et à communiquer par code, c’est dire à quel points ces enfants du mal sont dangereux. C’est vrai qu’il était impossible d’apprendre à tirer en Espagne, qu’il faut aller au fin fond de la jungle bolivarienne pour apprendre à démonter et nettoyer des armes, et que l’on communique mieux par code (ils ont appris le langage sms ?) dans les llanos, après trois ou quatre "polars". Ben quoi, les terroristes aussi, ils se mondialisent.
Comme d’habitude, je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer. Si le côté farfelu de la chose est risible, le fait qu’ils cherchent sans cesse à établir un lien entre le Vénézuela et le terrorisme, fait craindre le pire. On le voit déjà dans la culture populaire étasunienne du moment, notamment le cinéma, avec les films Avatar et The Expendables. Il est devenu normal, dans le monde du cinéma, de faire la guerre contre le Vénézuela de façon plus ou moins explicite. On prépare peu à peu l’opinion à cette éventualité.
source : http://fr.news.yahoo.com/3/20101004/twl-espagne-eta-venezuela-5c16fb8.html