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De la déclaration Balfour

On pouvait lire dans le Times du 26 octobre dernier : « L’appel direct récemment adressé par plus de 250 institutions, communautés et organisations dans tout le pays au gouvernement de Sa Majesté « en faveur de la reconstitution de la Palestine comme foyer pour le peuple juif » est trop significatif pour ne pas mériter la plus sérieuse attention. Il est à peine, besoin de dire qu’il ne se fût pas produit s’il n’y avait pas de bonnes raisons de croire le gouvernement disposé à y répondre. Ce n’est pas un secret en effet que la question de rétablir les Juifs en Palestine a fait pendant des mois l’objet de l’examen du gouvernement britannique et des gouvernements alliés et non pas d’eux seulement. Mais une armée britannique se trouvant actuellement en Palestine, c’est tout naturellement à la Grande-Bretagne que les Juifs demandent l’assistance effective nécessaire à la réalisation de leur séculaire aspiration. Cependant une déclaration publique de notre politique à ce sujet n’a été que trop longtemps différée. Nos hommes d’État ne se rendent-ils pas compte de l’importance que présentera pour la cause des Alliés la cordiale sympathie des Juifs du monde entier, qu’une franche déclaration de la politique britannique ne manquerait pas de gagner ? L’Allemagne a aperçu promptement le danger qui résulterait pour ses plans et sa propagande si les Alliés s’unissaient pour reconnaître les espérances nationales juives, et elle n’a point perdu de temps en cherchant à les devancer.

Notre gouvernement a-t-il considéré par exemple la valeur de l’influence juive pour contrebalancer l’insidieuse propagande allemande en Russie à laquelle lord Robert faisait allusion hier ? Il n’y aurait que deux motifs, s’ils étaient fondés, qui pourraient constituer une grave objection à l’attitude que l’immense majorité des juifs anglais pressent le gouvernement d’adopter : si la colonisation et le développement de la Palestine par les Juifs étaient impraticables ou si le peuple juif était lui-même hostile à la reconstitution de son foyer national. Mais aucune de ces objections ne résiste à l’épreuve du fait. Durant ces dernières années les colonies Juives ont donné en Palestine de remarquables résultats et l’attitude présente du judaïsme anglais peut servir d’indication pour le sentiment des masses juives.

Tout nouveau délai de la part de notre gouvernement pour régler franchement cette importante question serait par conséquent aussi inexplicable que ses suites pourraient être dangereuses. »

La lettre de Lord Balfour à Lord Rothschild

La réponse du gouvernement anglais à l’invite du grand journal de la Cité ne se fit pas attendre. Le 2 novembre, M. Balfour, ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, adressait à Lord Rothschild la lettre suivante :

« Foreign Office. 2 novembre 1917

« Cher lord Rothschild,

« J’ai le grand plaisir de vous adresser de la part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante sympathisant avec les aspirations juives sionistes, déclaration qui, soumise au cabinet, a été approuvée par lui.

« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour les juifs (a national home for the Jewish people) et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, soit aux droits et à la condition politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays ».

« Je vous serai obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.

« Sincèrement vôtre,

« Arthur-James Balfour. »

Le sionisme devant la Chambre des Communes

À la séance de la Chambre des Communes du lundi 19 novembre, M. King a posé au secrétaire d’État aux Affaires étrangères une question dans le but de savoir si le désir du gouvernement britannique au sujet d’une Palestine juive a été communiqué aux Alliés et si c’est l’un des buts de guerre pour l’Angleterre d’établir un foyer national juif en Palestine. Voici le texte officiel de la réponse de M. Balfour qui a été inexactement traduit par divers journaux : « Aucune communication officielle n’a été faite aux alliés sur ce sujet, mais le gouvernement de Sa Majesté croit que la déclaration dont il s’agit rencontrera leur approbation. Le gouvernement de Sa Majesté espère que l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple Juif résultera de la présente guerre (will result from the present war) ».

Une grande manifestation sioniste à Londres

Lord Walter Lionel Rothschild, vice-président de la Fédération sioniste d’Angleterre, présida le meeting. « La déclaration du gouvernement de Sa Majesté, dit-il, marque une époque importante dans l’histoire juive et dans l’histoire du monde. En même temps qu’elle approuve les aspirations séculaires du peuple juif, elle les engage à respecter non seulement les droits de leurs voisins non-Juifs en Palestine, mais aussi ceux de leurs frères qui n’ont pas accepté les vues sionistes. Convaincu que le sionisme n’est pas incompatible avec le patriotisme et le loyalisme des Juifs dans les différents pays où ils habitent, il est sûr que cette assemblée saura assurer au gouvernement de Sa Majesté que chacun et tous agiront dans l’esprit et à la lettre de cette gracieuse déclaration. » [...]

Une des causes pour lesquelles nous sommes en guerre, dit Lord Robert Cecil, c’est notre désir d’assurer à tous les peuples le droit à se gouverner eux-mêmes, d’élaborer leur propre destinée, sans crainte des menaces de leurs voisins plus forts. Le plus grand pas que nous ayons fait dans cette direction, c’est l’approbation et la reconnaissance de l’idéal sioniste. C’est le premier effort constructif accompli pour la nouvelle organisation du monde après-guerre. C’est plus qu’une reconnaissance d’une nationalité, c’est la résurrection d’une nation.

Lord Robert Cecil ne désire pas prophétiser l’ultime résultat de cet événement, mais il est convaincu que cet événement aura une grande répercussion dans l’histoire de l’humanité. 

M, Herbert Samuel exprime la profonde joie qu’a provoquée en lui la déclaration du gouvernement. C’était une nécessité sur laquelle il insistait, au sein du cabinet et en dehors du cabinet, à toute occasion opportune qui se présentait. Les craintes invoquées sont sans fondement. Dans le futur développement de la Palestine, les droits des Arabes seront assurés et les Lieux Saints musulmans et chrétiens seront respecté. Nous nous sommes réunis ici, dit-il, pour remercier le gouvernement britannique de nous avoir donné la possibilité de pouvoir dire cette fois-ci, et cela non comme un simple vœu pieux, mais comme un espoir réel et confiant : « L’année prochaine à Jérusalem ! »

Sir Mark Sykes remarque qu’il voit dans le sionisme quelque chose de plus grand qu’une ligue de nations. Ce sera la destinée du peuple juif d’être le pont entre l’Asie et l’Europe, d’apporter à l’Europe la spiritualité de l’Asie et à l’Asie la vitalité de l’Europe. Il a la ferme conviction que les Juifs fonderont en Palestine une grande puissance intellectuelle et que la Palestine deviendra le centre d’un idéalisme rayonnant sur le monde. Il est heureux de voir bientôt la civilisation arabe restaurée à Bagdad, une Arménie libre et Israël ressuscité, donnant tous les trois au monde le bien que Dieu a infusé en eux.

L’impression en France

Les Sionistes de France, de leur côté, ont adressé à lord Balfour, de passage à Paris, la lettre suivante :

« Excellence,

« La Fédération Sioniste de France profitant du passage de Son Excellence à Paris s’empresse de lui exprimer ses profonds sentiments de reconnaissance pour les déclarations faites par Elle dernièrement au sujet de l’établissement du peuple juif en Palestine.

« Le noble geste que le Gouvernement de Sa Majesté britannique vient de faire par l’intermédiaire de Son Excellence prouve une fois de plus l’amitié sincère de l’Angleterre pour le peuple juif et la grandeur désintéressée dans la lutte menée par les nations-alliées.

« Nous avons le ferme espoir que l’heure de la victoire définitive du Droit sur la Force sonnera bientôt et que la paix telle que l’avaient rêvée les prophètes d’Israël et telle que la désirent les peuples libres, régnera bientôt sur le monde.
« Veuillez agréer, Excellence, [...] »

La déclaration du gouvernement britannique et le Judaïsme aux États-Unis

Dans une réunion de philanthropes et de notables de New-York, qui a eu lieu le 17 novembre, pour l’organisation du secours aux Juifs victimes de la guerre, M. Schiff, parlant des événements des derniers temps et de la déclaration du gouvernement britannique, déclara :

« Jamais le Judaïsme aux États-Unis ne fut aussi uni qu’aujourd’hui. Même sur la question sioniste, les divergences de vues qui nous séparaient jusqu’à présent n’existent plus. Il y a eu un temps où nous n’étions pas d’accord avec les sionistes pour différentes raisons. La situation a changé maintenant et la question des aspirations nationales nous unit tous. » [...]

La presse française

Du Temps en date du 6 décembre :

« Il nous est venu de Londres ces jours-ci une intéressante nouvelle. Une réunion imposante y a été tenue à l’Opéra, sous la présidence de Lord Rothschild. Le but en était de remercier le gouvernement britannique de s’être déclaré en faveur de la cession de la Palestine au peuple juif. « Ce meeting, a déclaré Lord Rothschild, est un des événements les plus considérables dans l’histoire d’Israël des dix-huit cents dernières années. » On ne saurait refuser du crédit à la parole d’un Rothschild. Si les Anglais achèvent la conquête de la Palestine pour y rappeler la nation juive exilée, chassée, dispersée à travers le monde, ce sera là une date capitale non seulement dans l’histoire d’Israël mais dans l’histoire universelle. Quelle preuve plus éclatante que les droits des nationalités opprimées sont imprescriptibles ? Quelle leçon pour un peuple de ne jamais désespérer ! Puisque la grande guerre actuelle doit restaurer les libertés et les territoires ravis et rendre chaque nation maîtresse de son pays et de ses destinées, les revendications juives rentrent dans le programme des alliés. Les Anglais s’en sont faits les promoteurs et les défenseurs. » [...]

La renaissance du peuple juif, 15 décembre 1917
(disponible sur gallica.bnf.fr)

***************************************************************************************************

Un débat sur la Palestine à la Chambre des Communes

Importante déclaration de Sir. W Churchill :

[...]

En Palestine, continue Mr. W Churchill, je ne suis pas dans la même position que pour la question de l’Irak, où j’ai été libre de suivre une politique en complet accord avec la population du pays. En Palestine, nous sommes engagés à faire une politique, qui est juste en elle-même, mais qui nécessairement doit rencontrer beaucoup de suspicion et de mécontentement de la part de la majorité de la population. Je ne désire pas développer à nouveau toute la question sioniste, ni la promesse qui a été faite par nous pendant la guerre. Là sont nos difficultés, mais il ne s’agit pas d’être pour ou contre la politique sioniste, il s’agit d’être d’avis de tenir notre parole, en regrettant, en même temps, qu’il y ait une certaine dose d’irritation et de difficultés en Palestine. J’ai dit, l’année dernière, que nous pratiquions une politique de modération, conseillant à l’un d’aller progressivement en avant et à l’autre d’être patient, et nous efforçant de tenir en réserve un minimum de forces militaires afin de prévenir des collisions violentes entre les deux partis. L’année était tout à fait calme en Palestine. Il y avait bien, en novembre, une émeute avortée et quelques troubles à Jaffa le 1er mai dernier, mais, d’une façon générale, le pays a été tranquille, bien que je ne prétende pas un seul instant que le sentiment d’irritation et de mécontentement ait disparu chez les arabes. L’immigration juive a été très strictement surveillée. On s’est efforcé d’avoir seulement de bons citoyens qui reconstruisent le pays. Nous ne pouvons pas laisser inonder le pays par une canaille bolcheviste, qui chercherait à démolir les institutions en Palestine, comme ils l’ont fait dans le pays d’où ils viennent.

En tout, environ 9.000 immigrants sont entrés cette année, qui ont apporté leurs moyens d’existence. L’organisation sioniste dépense environ 1 million de livres par an dans le pays. Quelques progrès ont été faits en ce qui concerne le projet d’électrification et le développement agricole et la construction des routes avancent. Il n’y a vraiment aucune raison pour ne pas admettre que, tenu dans des limites modérées, le mouvement apportera un surcroît de prospérité au pays, et en particulier aux Arabes. Je me suis heurté à une proposition difficile au sujet de la constitution, la délégation arabe me demande : « Puisque vous avez bien donné une libre constitution à l’Irak, pourquoi n’en faites-vous pas autant pour nous ? », et, de mon côté, je suis allé à l’extrême limite en octroyant des institutions représentatives sans m’enlever la possibilité d’exécuter des engagements auxquels nous sommes tenus par la politique sioniste. Je suis tenu de conserver entre les mains du Gouvernement Impérial le pouvoir d’exécuter ces engagements.

Les seules réserves que nous avons dû faire ont pour objet de rendre possible d’exécuter les engagements que nous avons pris devant toute l’Europe.

Je ne puis garantir que l’avenir soit sans nuages, ni dans l’Irak ni en Palestine. Je puis dire seulement que nous prenons la meilleure direction qui soit possible dans les circonstances actuelles.

[...]

Sir J. D. Rees demande si le mandat palestinien est absolument irrévocable, étant donné qu’il ne présente aucun avantage pour l’Angleterre. Il me parait déplorable, dit-il, que nous opprimions les Arabes dans leurs pays avec beaucoup de frais pour le nôtre au profit d’un petit nombre de gens, qui, sauf au point de vue religieux, sont réellement étrangers au pays. Tout cela pour exécuter quelque promesse, dont le texte, à mon avis, ne nous oblige pas d’une façon irrévocable à ce séjour peu commode en Palestine.

Le Colonel Wedgwood (Parti travailliste) félicite le ministre d’avoir donné à la Palestine une constitution, qui, à tout prendre, a sa valeur. La Palestine a reçu la constitution normale d’une colonie de la couronne. Les meilleures constitutions de cette catégorie suivent les mêmes grandes lignes et cela pour la simple raison qu’il y a toujours, dans nos colonies, une forte minorité ou même une majorité de gens non éduqués qui ont besoin d’être protégés contre les gens intelligents qui votent et qui élisent les membres des assemblées législatives. En Palestine, où il y a une majorité officielle, nous protégeons les Juifs et les Chrétiens, et quand une délégation arabe vient dans ce pays nous dire que cette constitution est monstrueusement injuste et incompatible avec notre déclaration au sujet du self-determination, je répondrai que nous leur donnerons trop volontiers le self-government total le jour où il sera évident que les minorités juive et chrétienne pourront être convenablement protégées et que les sentiments de haine et d’hostilité auront disparu. Malheureusement, nous avons eu un exemple de cette hostilité encore l’année dernière. Et aussi longtemps que vous avez, des pogromes à Jaffa et à Jérusalem, nous ne pouvons pas donner la self-government au peuple de ce pays. Je pense que l’hostilité religieuse en Palestine est exagérée et exploitée pour des motifs qui ne sont pas purement religieux ou économiques. L’orateur fait allusion à la situation privilégiée que les grands propriétaires possédaient sous le régime turc et qu’ils appréhendent de perdre ; la grande masse n’a pas d’animosité contre les Juifs, elle est appelée à profiter énormément du développement économique que les Juifs apporteront à la Palestine. Il ne faut pas croire que les Juifs allant en Palestine soient des bolchevistes ; ils en sont loin. Ils sont parmi les adversaires les plus décidés du bolchevisme, parce qu’ils en ont vu quelque chose. Mr. Churchill paraît suggérer que les Juifs sont des bolchevistes ; je tiens à donner un démenti formel.

Mr. Churchill interrompant, réplique : « Non ; ce que j’ai voulu dire, c’est que des mesures sont prises pour écarter des bolchevistes. »

Le colonel Wedgwood continue : « Parmi les immigrants juifs il y a un grand nombre de gens instruits, qui, le jour, travaillent sur les routes et, le soir, instruisent leurs camarades de travail. Ils introduisent la culture mécanique et les derniers perfectionnements. Graduellement, la civilisation se répand en Palestine. Ils me semblent être des gens énergiques et capables. On dit ici que 22 millions ont été dépensés en Palestine, que le contribuable anglais paiera ; arrêtons les frais et laissons tomber le pays, mais, en réalité, nous nous verrons dans l’obligation de renforcer notre armée en Palestine. Nous devrons avoir des forces pour protéger le canal de Suez et nous servir de la Palestine comme base ; le pays sera, dans l’avenir, le centre de nos forces militaires. »

[...]

Mr. Macquislen déclare que les millions de chômeurs anglais ne comprennent pas que l’argent soit employé au profit des gens qui se connaissent en questions d’argent mieux qu’eux. La déclaration Balfour ne nous lie pas ; c’est l’expression d’un vœu platonique plutôt qu’un contrat. Les Arabes nous disent qu’ils ne désirent pas les Juifs, qui, pour la plupart, sont des Russes indésirables avec des tendances bolchevistes. L’orateur ne voit pas pourquoi les Anglais doivent s’occuper de créer un Foyer National pour les Juifs et dépenser leur argent dans ce but. Les Arabes sont aussi capables de gouverner leur pays que le Labour Party ou les Tories. Les Arabes donneront certainement aux Juifs autant de facilités qu’à n’importe quel autre peuple. Nous n’avons pas besoin de prévoir une oppression. C’est une chose sérieuse pour un peuple d’avoir un corps étranger imposé par des moyens artificiels.

L’Écho Sioniste , 24 mars 1922
(disponible sur gallica.bnf.fr)

À lire l’article Le 2 novembre 1917, la déclaration Balfour, L’Humanité du 02/11/17

Du haut de ce plateau du Golan, dix-neuf siècles vous contemplent.

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