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Et si c’est un Palestinien...

Vous qui vivez en toute quiétude,
Bien au chaud dans vos demeures,
Vous qui trouvez, le soir en rentrant,
La table mise et le sourire des vôtres,

Considérez si c’est un homme
Que celui qui cherche, en vain, une vie
Parmi les décombres d’un Gaza anéanti,
Saccagé par la folie meurtrière
D’une idéologie, par nature, génocidaire.

Considérez si c’est une femme
Que celle qui porte, en son sein, l’avenir
D’un peuple que l’on supplicie,
Et qui, chaque nuit d’enfer, prie,
Pour que toutes les bombes l’épargnent.

Considérez si c’est encore un enfant
Que celui qui a grandi dans un ghetto,
Qui éprouve, maintenant, la faim,
Que la dysenterie fauchera demain,
Et qui n’aura connu que sang et larmes.

Considérez si c’est une vieille dame
Celle qui fut chassée de sa terre là-bas,
Les yeux fatigués, le corps harassé,
Que la résilience maintient encore debout,
Et qui s’éteindra, avec cette seconde Nakba.

Ne vous détournez pas de ce qui est,
N’ignorez pas ce qui se joue en Palestine.

Gravez ces images en vos cœurs,
Pensez-y chez vous, comme en société,
Laissez, enfin, libre cours à votre humanité.

Ou cessez vos hypocrites invocations,
Vos leçons sur les droits de l’Homme,
Comme sur le droit international.

Ceci est notre appel, notre plaidoyer,
Ceci est notre prière, notre exhortation.

(D’après Primo LEVI, Si c’est un homme)

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Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et, en un tour de mains, ils créeront assez d’argent pour la racheter. ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais, si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits.

Sir Josiah Stamp,
Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941,
2ème fortune d’Angleterre.

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