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Des pays de l’Union européenne achètent du pétrole aux barbares

Les barbares qui sèment la terreur en Irak et en Syrie sous le sigle EIIL ne sont pas si barbares que cela pour plusieurs pays membres de l’Union européenne. Les bandes EIIL sont riches à milliards de dollars fruit des pillages, notamment la réserve irakienne, de financements « privés » en provenance des monarchies régionales et… de la vente à bas prix de pétrole.

L’ambassadrice de l’Union européenne en Irak, Mme Jana Hyboskova, a déclaré devant une commission que « plusieurs membres de l’UE ont acheté du pétrole non-raffiné à l’EIIL. » Elle a refusé de citer les les pays incriminés. Depuis, le silence total est observé sur ce scandale à Bruxelles et dans toutes les capitales européennes, notamment à Paris.

On ne peut à la fois vouloir combattre la barbarie et financer les monstres. Voilà pourquoi, alors que la France s’engage dans un conflit aux prolongements longs et dangereux, la clarté doit être faite et une réponse nette et rapide doit être exigée à la Commission de Bruxelles : qui sont les pays membres de l’Union européenne acheteurs du pétrole à l’EIIL ?

José Fort

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COMMENTAIRES  

28/09/2014 17:06 par Aldamir

Ils vous prétexteront que l’argent n’a pas d’odeur afin d’apaiser le peu de conscience, s’il existe.

29/09/2014 03:52 par Un sans dents

Deux autres questions en passant.

Par quelles banques transite tout cet argent ?
Que fout la BRI (banque des règlements internationaux) par qui doit passer ce genre de transaction ?

On nous prends vraiment pour des cons, vous ne pensez pas ? ... (Troisième question hors sujet mais quand même, faut pas pousser mamie dans les orties !)

01/10/2014 01:07 par sans-culotte

On peut imaginer que lorsque leurs« mercenaires-terroristes » vendent du pétrole volé dans les nations agressées sur commande, les Etats acheteurs les déclassent en "terroristes modérés" (c’est-à-dire mercenaires à notre service) , les banques intermédiaires ne seront donc pas sanctionnées pour ces transactions hyper-mafieuses. La Turquie, chouchou de l’Otan, fut l’un des premiers pays à en acheter.
On pourrait poser aussi la question différemment : quel Etat européen, membre de la sainte coalition criminelle ou pas, n’a pas acheté de pétrole volé à ses mercenaires-ninjas ?

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