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Karl Marx et l’émergence de la doctrine sociale de l’Église.

La doctrine sociale de l’Église dont il est question dans ce travail est une partie spécifique de l’enseignement général de l’Église. Elle est l’application des directives et lumières de la théologie morale catholique aux rapports et problèmes politiques économiques et sociaux.

Il ne s’agit pas d’une pensée désincarnée, détachée de l’histoire, mais des principes et directives visant à remédier à une situation historique précise. C’est d’ailleurs dans cette optique que Calvez et Perrin parlant de la naissance du premier discours social de l’Église diront : « la "doctrine sociale" de l’Église est une prise de position dans le débat historique qu’ont engendré sur le plan social la civilisation industrielle et le capitalisme moderne » . En d’autres termes, l’enseignement présenté par l’Église sous cette rubrique, n’est pas une sorte de synthèse théorique, indépendante des conditions de son apparition, mais bien une réponse historique à un problème historique.

Partant de ces considérations, il s’agira de mettre en exergue le lien qui existe entre la pensée du philosophe Karl Marx et la doctrine sociale de l’Église. Cette problématique ainsi perçue, s’articule autour de plusieurs questions. Quelle est l’influence de Marx dans l’émergence de la doctrine sociale de l’Église ? Quelle incidence a eu sa pensée sur la constitution du premier discours social de l’Église ? Tel est le questionnement qui constitue la trame de l’itinéraire réflexif que nous vous proposons.

Fondamentalement donc, il est question de déterminé en quoi et comment la philosophie politique de Karl Marx a contribué à la systématisation, cristallisation et vulgarisation de la pensée sociale de l’Église.

Notre travail repose sur deux axes majeurs. Dans le premier chapitre, il sera non seulement question de présenter l’interprétation que Marx fait de la situation sociale de son temps, mais de souligner également les traits saillants de l’environnement social en 1891. Dans un second temps, nous nous assignerons la tâche d’établir le lien entre la pensée sociale de Karl Marx et l’encyclique Rerum Novarum de Léon XIII, Sur la condition des ouvriers. Le chapitre II donnera par ailleurs lieu, à une analyse de cette encyclique, question d’élucider le sens de son message ainsi que ses implications historiques en lien avec le moment de sa constitution.

1. LA SITUATION SOCIALE AVANT RERUM NOVARUM

Ce chapitre vise conformément à ce qui a été dit ci-dessus, à mettre en lumière les causes ou motifs profonds qui sous-tendent implicitement la naissance du premier grand discours social de l’Église Catholique. Partant de ce dessein préalablement fixé, nous nous élèverons progressivement d’une élucidation de la critique sociale chez Karl Marx à une présentation de la situation sociale en 1891.

Marx et la critique de l’ordre social de son temps

La révolution industrielle du XIXe siècle a provoqué de nombreux problèmes sociaux. Et Marx, dans une visée politique, historique, sociologique, économique et surtout philosophique s’attèle dans un premier temps à présenter et à dénoncer les dérives sociales de la société capitaliste et subséquemment il propose des pistes pouvant permettre à ses contemporains de sortir de ce marasme.

En effet, le philosophe allemand nous donne de comprendre que beaucoup de paysans appauvris, venus en ville à la recherche d’un gagne-pain, travaillent parfois jusqu’à douze heures par jour dans un hangar de production glaciale. La paie est si faible que bien souvent les enfants et les femmes qui relèvent à peine de couches sont obligés de travailler aussi. Le monde des ouvriers est à bien des égards exploité par la classe bourgeoise. La misère sociale est réellement portée à son paroxysme. Ce passage du Capital nous renseigne davantage sur cette réalité sociale :

« l’expropriation des producteurs directs se fait avec le vandalisme le plus impitoyable et sous la poussée des passions les plus infâmes, les plus ignobles, les plus mesquines et les plus haineuses. La propriété privée, gagnée par le travail personnel [de paysan ou ouvrier] et que l’individu libre a créée en s’identifiant en quelque sorte avec les conditions de son travail, fait place à la propriété privée capitaliste qui repose sur l’exploitation du travail d’autrui qui n’a que l’apparence de la liberté. Dès lors, il ne s’agit plus d’exproprier l’ouvrier qui lui-même exploite son économie, mais le capitalisme qui l’exploite beaucoup d’ouvriers » .

De plus, à certains endroits, les hommes sont en partie payés avec des litres de tord-boyaux et les femmes sont contraintes de se prostituer. Bref, ce qui devrait permettre à l’homme de s’élever c’est-à -dire le travail fait de lui un animal. Et pendant ce temps, après avoir pris un bain rafraîchissement, les enfants des bourgeois peuvent jouer au violon dans les grands salons bien chauffés ou encore jouer au piano avant de passer à table pour déguster un délicieux repas composé d’au moins quatre plats différents.

Cette situation pour le moins paradoxale est énergiquement dénoncée par Marx. Loin de s’arrêter à une interprétation stérile de la réalité, il va toujours avec cohérence avec sa philosophie politique, chercher à transformer ce monde.

Le Manifeste du Parti communiste débute par cette affirmation fondamentale :

« L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, praticien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon-en un mot oppresseurs et opprimés ont mené une guerre ininterrompue… »

Autrement dit, pour Marx toutes les phases historiques se caractérisent par une opposition entre deux classes sociales. A l’époque moderne, la société est dite bourgeoise ou capitaliste et l’opposition se joue entre ce capitaliste et le travailleur prolétaire. D’un côté, il y a ceux qui possèdent les moyens de production (les capitalistes), de l’autre côté ceux qui ne les possèdent pas (les ouvriers). Et pour Marx, ces deux classes sont par nature ennemies et nécessairement conflictuelles, car c’est l’étape incontournable vers une société sans classes.

Marx étudie précisément l’essence du capitalisme c’est-à -dire les rapports de production de son temps. Dans son principal ouvrage, Le Capital, Marx part des fondements de l’économie anglaise. La valeur du produit y est avant tout considérée comme du « temps du travail solidifié ». L’économie fondée sur la monnaie n’est pas seulement une dissimulation du caractère social du travail. A la différence de l’économie de troc, elle rend aussi possible une accumulation de la valeur. L’accumulation est le but de l’économie capitaliste. De la relation produit-argent-produit, on passe à la formule argent-produit-argent, où le produit ne représente que le moyen d’une plus grande accumulation d’argent dans les mains du capitaliste.

Le capitaliste ne produit pas pour satisfaire son besoin personnel, mais pour produire à nouveau. Marx situe la source de cette croissance dans la plus-value .

Dans l’élaboration du produit, le capitaliste ne donne pas tout aux producteurs (les travailleurs), mais garde une partie pour soi. Le travailleur ne travaille pas seulement le temps du travail nécessaire à sa subsistance, mais crée dans le « temps en surplus » une plus-value qui ne lui est pas payée.

En d’autres termes, si tu soustrais du prix de vente le salaire du travailleur et les autres coûts de production, il restera toujours une somme. Cette somme, Marx l’appelle la plus-value ou le profit. Cela revient à dire que le capitaliste détourne donc à son profit personnel une valeur que le travailleur seul a créée. Ce rapport est la source importante de l’exploitation, mieux de l’aliénation de la classe ouvrière. C’est ce que dit d’ailleurs fort sagement Henri Lefebvre lorsqu’il souligne dans son ouvrage Karl Marx que :

« le profit n’a pas de système ni de magie : il n’est que la plus-value acquise par le capital au cours du processus de production, par l’exploitation capitaliste obtient des "libres travailleurs" […] le capitaliste obtient la plus-value de plusieurs façons (longueur de la journée de travail, intensité de travail) » .

Qui plus est, l’ouvrier est précisément aliéné parce qu’aussitôt qu’il crée un produit, celui-ci lui est retiré à telle enseigne qu’il perd tout contact avec le produit fruit de son labeur. A ce niveau, Marx souligne que : « l’objet du travail, le produit du travail, vient s’opposer au travail comme s’il s’agissait d’un être étranger, comme si le produit était une puissance indépendante du producteur » . L’ouvrier perd son produit. Son travail devient pour lui un objet, une existence extérieure, « une puissance hostile, parce que, transformé en capital, il devient l’instrument d’exploitation de sa force de travail » .

En définitive, l’ouvrier se trouve pris dans un rapport d’exploitation par le capitalisme qui a ici une double conséquence. Du côté de l’ouvrier, il le transforme en prolétaire, qui parvient juste à vivre de son travail. Du côté du capitaliste, il entraîne un accroissement indéfini et progressif du capital qui se concentre en quelques mains .

Au regard de ce qui précède, Marx va émettre quelques propositions sociales pour remédier à cette situation. Parmi ces multiples propositions, une spécialement attire notre attention : l’abolition de « la propriété privée » que notre philosophe considère comme un des points névralgiques du capitalisme. Il suggère en effet l’ :

« 1.Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l’État

2. Impôt lourd progressif

3. Abolition de l’héritage

4. Confiscation de biens tous les émigrés et rebelles […]

5. Centralisation du crédit entre les mains de l’État au moyen d’une banque nationale avec capital d’État et monopole exclusif

6. Centralisation entre les mains de l’État de tous les moyens de transport »

Ici, le principe établi contre la propriété privée est celui de la socialisation de tous les moyens de production importants. Car c’est en cela non seulement que réside tout le sens de la propriété, mais c’est aussi dans cette perspective que l’homme rejoint sa véritable essence. En ce sens, Verneaux commentant Marx dira : « la suppression positive de la propriété privée étant l’appropriation de la vie humaine, est aussi la suppression positive de toute aliénation et donc le recours de la religion, de la famille, de l’État… à son existence humaine, c’est-à -dire sociale » .

La religion joue aussi un rôle important dans cette aliénation. Marx déclare : « l’État qui présuppose la religion n’est pas encore un État réel et véritable » . Si l’État a besoin de la religion et ne se suffit pas à lui-même, c’est qu’il y a en lui quelque déficience dont l’existence publique de la religion est le signe. C’est dire en d’autres termes que pour Marx la religion devient un critère épistémologique d’interprétation et de compréhension de la société : Là où on fait la religion, il faut conclure qu’il y a quelque chose qui ne va pas.

Marx en professant une telle vision de la religion le fait pour une raison essentielle. Pour le philosophe, la pratique religieuse n’est que la conséquence de la négativité sociale, de l’aliénation économique, mieux la religion est une forme de protestation contre la situation sociale. Mais une protestation insuffisante et inefficace. De plus, il pense que la religion n’est qu’une illusion, une idéologie dans le sens où elle véhicule un ensemble d’idées incapables de redéfinir socialement le « cours de l’histoire ».
Précisons tout de même que si la religion est effectivement une forme d’aliénation chez Marx, elle n’est cependant pas l’aliénation fondamentale. Car elle sait paradoxalement à prendre la mesure de la crise sociale.

D’où les célèbres phrases : « La détresse religieuse est, pour une part, l’expression de la détresse réelle et, pour une autre part, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, la chaleur d’un monde sans coeur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple » .

La question sociale en 1891

De prime abord, disons sans ambages que la situation sociale concrète en 1891 donne lieu à des antagonismes sociaux graves. Et c’est Léon XIII qui dans un style très simple indique le mieux cette situation :

« les progrès incessants de l’industrie, les routes nouvelles que les arts se sont ouvertes, la transformation des rapports entre les ouvriers et les patrons, l’affluence de la richesse entre les mains d’un petit nombre, à côté de l’indigence de la multitude, l’opinion enfin plus grande que les ouvriers ont conçu d’eux-mêmes. Et leur union plus compacte, tout cela, sans parler de la corruption des moeurs a eu pour résultat un redoutable conflit » .

En effet, 1891 est une période durant laquelle, par delà des luttes sporadiques des classes, l’amertume ouvrière est portée à son comble. On observe de la part des partis socialistes de masse une organisation et une structuration générale à travers l’Europe entière. Parallèlement, nombreuses sont les doctrines sociales qui s’inscrivent dans la logique de la violence et de l’anarchisme, on assiste ainsi à une recrudescence des attentats. Cette situation fera dire à Jean-Yves Calvez et Jacques Perrin que :

« ce n’est peut-être plus le temps de la plus grande misère matérielle des ouvriers, mais c’est sans doute l’époque qui donne le plus l’impression de préparatifs puissants tant des ouvriers organisés par le socialisme révolutionnaire que les patrons solidaires dans la défense de leurs intérêts, pour une lutte sans merci que l’on croit devoir d’être décisive » .

Disons en outre que si, dès 1848, une petite élite ouvrière, et quelques penseurs sociaux, à l’instar de Marx avaient soulevé avec hargne et sagacité, la question sociale, c’est bien en 1891 que cette question devient un vaste conflit au sein duquel les masses s’engagent collectivement. C’est à ce moment-là que la question sociale est devenue indéniablement un problème majeur pour l’Église et son magistère.

Toutefois, il y a lieu de remarquer que durant les cinq à six décades qui précèdent la publication de la première grande encyclique sociale de l’Église Rerum Novarum, la situation sociale issue de l’expansion industrielle et du libéralisme capitaliste est présentée et critiquée e par l’auteur du Capital. De ce fait, il y a de bonnes raisons de penser que cette situation sociale et la critique qu’en fera Marx constituent l’aiguillon qui conduira Léon XIII à promulguer l’encyclique Rerum Novarum. Sur la condition des ouvriers.

Dès à présent, étudions plus en profondeur ce rapport entre le discours social de Marx et ce texte majeur de Léon XIII.

2. EMERGENCE D’UNE DOCTRINE SOCIALE DE L’EGLISE : de Marx à Léon XIII

A travers une confrontation de textes, ce chapitre essaye de mettre en lumière le lien extrêmement étroit qui lie la pensée sociale de Marx à celle de Léon XII (l’Encyclique sociale Rerum Novarum).

Sous la pression de thèses Karl Marx et de plein d’autres théoriciens socialistes comme Lassalle, Léon XIII a jugé important et même urgent de publier Rerum Novarum « Sur la condition des ouvriers », qui fut le premier document de l’Église sur les problèmes de l’État, de l’économie et des relations sociales dans le monde.

A cette époque Rerum Novarum essaye d’agir comme une sorte de médication contre les conditions pitoyables dans lesquelles vivent et travaillent les ouvriers dans les industries de l’Europe et des Amériques. Aussi de par la teneur de ses articles Rerum Novarum se veut une réponse aux critiques adressées par Karl Marx à l’Église.

Bien évidemment, Léon XIII a traité le problème de la lutte de classes c’est-à -dire les rapports entre patrons et ouvriers. Problème que Marx avait déjà , très tôt élucidé. Pour le père du Capital, il existait une haine entre ces deux classes et un assujettissement de la classe des prolétaires par la classe bourgeoise. La violence était de fait, le seul moyen de venir à bout de cette injustice savamment entretenu par le système capitaliste.

Mais contrairement à Marx, Léon XIII voulait procéder d’une manière débonnaire. Il écrit ceci :

« le sujet, nous l’avons, suivant l’occasion, effleuré plusieurs fois. Mais la conscience de notre charge apostolique ne nous fait un devoir de le traiter dans cette encyclique plus explicitement et avec plus d’ampleur, afin de mettre en évidence les principes d’une solution contraire à la vérité et à l’équité » .

Léon XVIII savait que le problème n’était pas aisé à résoudre, ni exempt de péril, mais quoi qu’il en soit, il était persuadé qu’il fallait par des mesures promptes et efficaces venir en aide aux hommes des classes intérieures qui étaient pour la plupart dans une situation d’infortune et de misère imméritée. Il leur fallait des salaires plus justes en échange de leur force.

Relativement à l’hostilité de Marx à la propriété privée, Léon XIII écrit :

« Ce qui excelle en nous, qui nous faits hommes et nous distingue essentiellement de la bête, c’est l’esprit ou la Raison. En vertu de cette prérogative, il faut reconnaître à l’homme, non seulement la faculté générale d’user des choses extérieures, à la façon de tous les animaux. Mais en plus le droit stable et perpétuel de les posséder, tant celles qui se consomment par l’usage que celles qui demeurent après nous avoir servis » .

Somme toute, l’analyse de Rerum Novarum, montre à suffisance que Léon XIII en se saisissant des problèmes sociaux de l’époque, répondait par la même occasion et quasiment point par point à la critique de Marx. La construction philosophique du premier discours social de l’Église se fait bel et bien sous fond de réponse aux critiques de Marx.

Pour s’en convaincre davantage il suffit d’analyser le timing qui a présidé à la promulgation le 15 mai 1891 de cette Encyclique. Or il se trouve qu’à cette date le Manifeste (l’hiver 1847-1848) et Le Capital (1867) sont déjà publiés. Et à la mort de Marx, plusieurs de ses disciples vont reprendre et répandre ses thèses dans les cercles intellectuels et sociétés savantes de l’époque. Autant dire que bien avant Rerum Novarum, la pensée de Karl Marx est largement vulgarisée et la notoriété solidement établie. De ce fait, sa critique sociale ne peut avoir échappé aux hiérarques du régime ecclésiastique de Rome.

3. La postérité de Rerum Novarum

Modérée sur le fond, mais vive et précise dans l’attaque des problèmes, et venue d’un si haut niveau de l’Église, l’Encyclique eut aussitôt un écho retentissant dans la presse. Elle fut qualifiée par certains de manifeste socialiste tandis que d’autres déclarèrent qu’elle faisait tomber à jamais le mur existant entre l’Église et le monde moderne. Léon XIII venait de redonner à l’Église son prestige perdu et soulevait la sympathie.

Certes, certaines réactions de socialistes ou de libéraux furent plus polémiques. Certains voyaient dans le document une ruse nouvelle pour reconstruire une théocratie, et d’autres se pensaient que c’était un retour au Moyen-à‚ge. Des modérés enfin s’interrogeaient sur son application. Était-elle un dogme strict que l’Église avait l’habitude de proclamer ? Où avait-elle des ouvertures à élargir ?

Les chrétiens en général et prolétaires en particulier accueillirent Rerum Novarum avec joie.

Cependant, quelques clivages ont réapparu entre les écoles. Le moins qu’on puisse dire est qu’à l’époque contemporaine beaucoup de thèses marxistes et chrétiennes continuent de s’influencer mutuellement. Les thèses socialistes/communistes et chrétiennes entretiennent (au-delà de l’existence de Dieu ou pas) une proximité qui ne se dément pas.

Christian DJOKO

(Expert en droit de l’homme et étudiant Erasmus Mundus-Europhilosophie)

Christdjoko-freedom@hotmail.com

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