RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Laurence Poutine-Vladimir Parisot et le scandale de l’UIMM

Qui a dit : « La vie est précaire, l’amour est précaire. Pourquoi n’en serait-il pas de même du travail ? » ? La patronne des patrons, notre Laurence Parisot, bien sûr ! Au Medef, la soupe est bonne car comme Poutine en Sainte Russie, la Vladimir en tailleur tripatouille les règles pour se cramponner à son … boulot.

Mais l’affaire ne sera pas aussi simple pour la titulaire d’un CV qui ne passerait pas forcément toutes les portes.

Reste que les adhérents du Medef vont peut-être voir leur liberté de penser (qui s’arrête là où commence le code du travail, dixit Vladimirska Parisotskaïa) s’accroître avec un petit addendum au statut de leur association permettant à la présidente de continuer à les guider sur le chemin de la libre entreprise.

Dans un entretien au Monde daté du 2 mars elle défend une fougue que certains trouvent des plus cavalière au sein même de l’ancien CNPF (nostalgie …).

« Ma motivation est liée à la situation de notre pays, à son avenir et au rôle potentiellement décisif des entrepreneurs », déclare-t-elle dans le quotidien du soir. Elle réfute l’idée qu’elle puisse être une putschiste, « classable » dans la catégorie du Tsar du Kremlin.

Avoir saisi la commission statutaire du Medef est juste « un approfondissement de notre démocratie interne », explique-t-elle. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a le sens de la formule…

Cette particularité (voir ci-dessus ces tirades vouées à la postérité) lui a déjà permis de croiser le fer avec les syndicats de salariés depuis 2005, avec une réélection en 2010.

Pour assurer le coup et rester sur son joli fauteuil en juillet prochain, date de la fin de son actuel mandat, avec un brin d’angélisme elle argue auprès des militants que pour surveiller l’application de la réforme du marché du travail, flexibilité et tout le toutim, cela serait bien mieux que l’équipe qui a négocié l’impayable accord reste la même.

D’ailleurs, pour que l’ancien patron de BNP Pabibas, le très humble Michel Pébereau, puisse continuer à la seconder, elle a demandé aux sages du Medef de repousser les limites d’âge des dirigeants au-delà de 65 ans.

Coup double, ça fait un argument de poids pour reculer ad libitum l’âge des départs à la retraite si cher à nos patrons syndiqués (ou pas).

Reste que La Parisot a peu usé les patiences des uns tandis que de « jeunes » loups aimeraient bien être califes à la place de la Tsarine.

Le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI) Pierre Gattaz, l’ancien médiateur de la sous-traitance Jean-Claude Volot et le patron parisien de PME Thibault Lanxade se sont déjà déclarés candidats à lui manger la laine sur le dos.

CARAMBOUILLE DE L’UIMM

Et puis, le boss de la puissante Fédération patronale de la métallurgie (UIMM), Frédéric Saint-Geours, dira s’il se lance après ses escarpins après le 6 mars. Et là , ça risque d’être féroce.

Car le grand copain de Pierre Blayau (l’homme qui a détruit Moulinex) a des biscuits contre la présidente sortante.

Il pourrait notamment ressortir, mine de rien, des vieux dossiers qui traînent sur l’implication possible de Laurence Parisot dans le scandale de UIMM, une carambouille de plusieurs centaine de millions d’euros orchestrée par son ancien président Denis Gautier-Sauvagnac.

Nous allons donc peut-être savoir si la patronne des patrons savait, ou pas et si elle s’est assise un temps sur le couvercle de cette ténébreuse affaire.

Cela ne serait donc, finalement, pas si mal que la commission statutaire du Medef permette à Laurence Parisot de se représenter. A toute chose, malheur est bon, dit-on.

URL de cet article 19555
  

Chávez. L’homme qui défia l’histoire
Modesto E. Guerrero
Cette biographie complète du commandant Hugo Chávez, écrite par un intellectuel vénézuélien reconnu, révèle les traits essentiels d’un personnage qui n’appartient pas seulement à la légende mais aussi à l’histoire de son temps. Le lecteur est entraîné dans ce parcours exceptionnel, de la province de Barinas jusqu’aux plus hautes charges de la plus grande révolution d’après la guerre froide. Le portrait intime et politique rejoint ici l’épopée de la libération d’un peuple et de tout un continent. 514 pages (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

There is no French word for entrepreneur.

George Walker Bush

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.