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Le Bon « dollar », la Brute « dollar », et le Truand « dollar » : tels sont les écus, pour quelques dollars de plus.

Les États-Unis feraient bien de se souvenir du proverbe : « Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. »

Certes, les dimensions dans lesquelles vogue le dollar ne sont pas stables, plus précisément dans le passe- temps financier( bourse), ou la stabilité financière n’est pas continuelle : le constat sur les mouvements au niveau des marchés de changes actuellement. Une situation fluctuante au regard de la crise d’hier, et d’à venir. Quand le dollar retrouve sa vitalité, certains pays se soulagent financièrement pour un temps à mille valses.

“L’histoire de l’art a comme la couleur du dollar.” Proverbe...

En effet, Le dollar représente, et exprime à la fois la richesse du monde et peut être le bonheur en terme de droit virtuel, puisque la quantité du dollars en circulation fait que la taille gigantesque du bilan de la réserve fédérale des états unies( FED), qui est la banque centrale des Amériques fixe le niveau des taux d’intérêts et gère l’émission de monnaie fiduciaire. La politique monétaire de la FED est guidée par trois objectifs principaux depuis sa création : le plein emploi, la stabilité des prix, et des taux d’intérêt à long terme.

La richesse mondiale est un produit, non pas de l’ensemble de l’appareil économique global, mais un produit issue de la capacité comptable de la banque centrale (FED) à gonfler exagérément son bilan, à augmenter son actif pour mieux le « virtualiser » afin de devenir fictif.

Le dollar est une monnaie mortelle

On dit communément que “le temps c’est de l’argent. L’histoire récente du dollar a commencé depuis le milieu des années 90 ; le dollar est devenu fort pendant la période 1995 jusqu’au début de ce nouveau siècle ; il a été suivi par dollar faible de 2003 jusqu’à la crise des subprimes en 2008 ensuite il a repris sa force jusqu’à 2018 ; la bulle ou plutôt la spéculation financière au milieu de la planche à billets qui s’est mise en marche, entraînera forcement la mort du dollar par le biais du grand atelier fabricant la véritable richesse du monde. Il se trouve en chine.

On sait que l’actif virtuel de la FED, c’est bien évidement son crédit. En d’autres termes, la FED se permet de s’enrichir par le biais de la monopolisation de l’octroi du crédit à l’échelle internationale. Elle distribue à sa manière toujours monopoliste, et parfois concomitante, pour en tirer de plus en plus de profit, et de poids financier. Par ailleurs, Les guerres d’Irak, et d’Afghanistan n’ont eu qu’un impact limité sur l’économie étasunienne vu que ces guerres ont été financées par de la planche à billets plutôt que par des impôts qui auraient impacté les ménages. Une conséquence visible est cependant le manque de fonds pour des investissements dans les infrastructures qui se trouvent dans des états de délabrement inquiétants mais cela tient peut-être aussi au système ultra-libéral qui se désinvestit dans le domaine de ses charges régaliennes.

Que vaut le dollar ?

La valeur du dollar n’est pas seulement fonction de la politique de la Réserve fédérale.
La valeur du dollar est déterminée également par le principe de « l’offre et la demande » du marché international, via des agents économiques (dont certains pays) qui, sous l’effet du poids de leurs politiques économiques, et sociales, internes et externes prennent des décisions sur la manière d’emprunter et surtout la façon d’investir. La valeur du dollar s’appuie en générale sur un ensemble d’effets excentriques mais surtout sur des aspects structurels, c’est pourquoi, le dollar flotte, gonfle, dans la mesure où sa valeur résulte plus des effets psychologiques, et surtout des effets sociétaux. Il est clair que le dollar navigue dans un univers financier dont les articulations sont excentriques et stimulent le réel économique. Cela n’a été possible que parce que la Chine a gardé confiance dans la devise des EU, et a continué à ce jour, à l’accepter pour toutes ses transactions commerciales.

Joli-corps, joli-fusil, joli-dollar : lequel de ces trois péchés capitaux fait le plus de dégâts ?

L’abus de l’usage fréquent de la planche à billets, risque de détruire un jour le dollar. Ce jour viendra où le dollar perdra sa sève. la FED ne cesse d’attirer pour le système ultra- libéral étasunien de la richesse réelle du monde en contre partie du dollar dévalorisé en papier produit par la planche à billets. Notez bien que lorsque que le rythme d’expansion de la masse monétaire s’accélère sous l’impulsion de la banque centrale (planche à billets) le rythme auquel les richesses sont redirigées vers les activités en situation de spéculations (de bulle) s’accélère également.

A l’inverse, lorsque la banque centrale resserre sa politique monétaire, il se produit un ralentissement du rythme auquel les richesses sont redirigées des activités productives vers les activités en situation de spéculation (bulle).

« Certains ont foi dans le dollar ».

Le dollar avait dès son premier début son étalon or comme mesure (étalon) par exemple, ainsi la valeur par rapport aux alternatives, qui a le plus d’impact sur les prix des actifs, et ce que l’on appelle la richesse. Le dollar se civilise ou plutôt prend sa vitalité avec les canons, et durer tant qu’il sera utile aux Etats-Unis, et ou tant qu’une puissance rivale ne fera pas chuter l’empire américain de son piédestal.. L’explication du retrait précipité d’Afghanistan et bientôt d’Irak s’explique aussi par les difficultés budgétaires. Les États-Unis ont beau faire tourner la planche à billets, viendra le jour où le dollar devra partager le principal rôle de monnaie de réserve avec le yuan renminbi.

BENALLAL Mohamed

* FED : La Réserve fédérale, c’est la banque centrale des États-Unis. t créée en 1913, par l état fédéral des états unies.

* Contributions de D ;.Bruno Bertez et de Bill Bonner collaborateurs d’Agora vox

*C’EST PRÉCISÉMENT CE DONT L’ÉCONOMIE MONDIALE N’A PAS BESOIN
par Bruno Bertez 25 mars 2020 : le dollar joue un rôle central dans l’architecture financière mondiale – même (et surtout) hors des Etats-Unis. Une position sérieusement remise en question actuellement.

par Bruno Bertez 16 juillet 2019 :La Fed n’agit plus au niveau purement américain : désormais, les banques centrales raisonnent au niveau mondial. Mais ont-elles vraiment les moyens de gérer le système actuel ?

par Bill Bonner 4 juillet 2019 : a loi de l’offre et de la demande est implacable, même en matière de masse monétaire... et l’inflation est là pour le rappeler aux autorités.
LES BANQUES CENTRALES SONT DEVENUES SCÉLÉRATES :par Bruno Bertez 4 juillet 2019 : les gouvernements ne font plus leur travail et les banques centrales ont un pouvoir absolu. Il est temps de remettre la monnaie à sa place.

COUPS DE FEU MONÉTAIRES ET REBOND DE L’OR :par Bruno Bertez 14 juin 2019 :Parallèlement à la guerre commerciale, Donald Trump a déclaré la guerre monétaire au monde entier, en toute discrétion. L’or est en embuscade...

LA “NORME DOLLAR” VA MAL : par Bruno Bertez 6 juin 2019
Le dollar est désormais la monnaie mondiale, la norme du système ; maintenant que ce système a trouvé ses limites, les tensions montent.

UN RETOUR À L’ÉTALON-OR :par Jim Rickards 22 mars 2019 :Une limitation des déficits est cruciale pour préserver la confiance vis-à-vis du dollar. Un retour à l’étalon-or représente un moyen d’y parvenir.

LA MONNAIE NE MARCHE PLUS : par Bruno Bertez 22 mars 2019 : Marchés et planche à billets ont pris le relais des entreprises, ces dernières années. Le monstre financier et monétaire a échappé à ses créateurs...

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Noam Chomsky

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