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Le drapeau olympique aux mains des militaires (Il Manifesto)

Puissent les Olympiades être "un moment d’amitié renouvelée dans laquelle forger la paix" : ainsi l’archevêque de Westminster a-t-il salué les athlètes venus à Londres du monde entier. C’est justement pour représenter cet esprit que dans la cérémonie d’ouverture le gouvernement de Sa Majesté britannique a fait hisser le drapeau olympique aux cinq anneaux, symbole de paix, par un escadron de 16 militaires britanniques, choisis parmi ceux qui se sont le plus distingués dans les dernières guerres.

A la tête de cet escadron, comprenant des militaires des trois armes, Tal Lambert, responsable des communications des bases aériennes de Lyneham et Brize Norton, engagées l’an dernier dans la guerre en Libye. Parmi les autres membres de la RAF (Armée de l’Air britannique - NdR), le sergent Raval, qui s’est distingué dans les guerres des Balkans et d’Irak.

Parmi ceux de la marine et des marines, l’officier Hiscock, décoré de la Queen’s Gallantry Medal pour ses actions dans l’invasion de l’Irak. Parmi ceux de l’armée de terre, le sergent Reains distingué dans les combats en Irak puis en Afghanistan où il a été blessé, et le caporal Rainey, qui a deux dangereuses missions à son actif.

Faire hisser par des militaires non seulement la drapeau britannique mais aussi la bannière olympique a été un geste hautement symbolique : la réaffirmation que les forces armées du Royaume Uni et des autres pays de l’Otan ne font pas des guerres d’agression mais des opérations de paix dans l’intérêt de toute l’humanité. Grave est le fait que le Comité Olympique international ait autorisé un tel choix, qui devrait être interdit dans tout pays où se déroulent les Olympiades. Tout aussi grave qu’il ait été ignoré par la presse internationale, présente à Londres avec des milliers de journalistes. Engagés à décrire la chapeau de Sa Majesté, au moment où le drapeau olympique a été hissé par les militaires qui rénovent les gloires de l’empire britannique.

Manlio Dinucci

Edition de dimanche 29 juillet 2012 de il manifesto

Traduit de l’italien parMarie-Ange Patrizio

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