Le Monde Diplomatique, sept 2022

Anne Jourdain décrit le grand n’importe quoi du recrutement des enseignants aujourd’hui : « Avec quatre mille postes d’enseignant vacants à la rentrée – un record –, la crise des vocations s’approfondit en France. Tandis que des milliers de contractuels sont en passe d’être recrutés au pied levé, une association fait grincer des dents. Le traitement sur mesure dont bénéficient ses recrues agace leurs collègues, bien moins cajolés. »

Alain Gresh a élaboré un dossier sur la colonisation et l’apartheid qui sévissent en Palestine : « Récurrence des interventions militaires israéliennes à Gaza, raids incessants de cette même armée en Cisjordanie, poursuite de la colonisation – autorisée par Tel-Aviv ou « sauvage » –, difficultés économiques liées à la pandémie de Covid-19 et impéritie de l’Autorité palestinienne dirigée par M. Mahmoud Abbas, qui semble ne se préoccuper que de la coopération militaire avec Israël : la liste des épreuves subies par la population en Palestine est un fardeau aggravé par le délitement du processus de paix et l’échec patent de la solution à deux États. De quoi nourrir la résurgence de mouvements sionistes religieux, qui refusent toute concession aux Palestiniens).

Serge Halimi s’inquiète de l’évolution de la guerre en Ukraine : « ix mois après avoir envahi l’Ukraine, la Russie envisage d’annexer une partie du territoire qu’elle occupe. De leur côté, les pays occidentaux fournissent au pays agressé des armes toujours plus sophistiquées en même temps qu’ils y envoient des escouades de « conseillers militaires ». Moscou ne veut plus seulement soumettre l’Ukraine, mais la dépecer ; Washington ne veut plus seulement contenir la Russie, mais la vaincre. Rien ne paraît enrayer cet engrenage où chacun des camps, de plus en plus dominé par des partisans de la guerre, pense avoir les coudées franches parce qu’il parie que son adversaire, même acculé, ne commettra jamais l’irréparable pour se dégager. Or des erreurs de pronostic de ce genre peuplent les cimetières.

L’Union européenne et les États-Unis ont promis au président ukrainien Volodymyr Zelensky qu’ils l’aideraient à récupérer militairement le terrain conquis par l’ennemi. Ils lui ont délégué la définition des missions et la médiatisation des opérations destinées à mobiliser l’opinion. Si, comme on peut le craindre, la Russie annexe cet automne tout ou partie du Donbass, ou les régions de Kherson et de Zaporijia un peu plus au sud, les Occidentaux aideront-ils Kiev à les reconquérir, en prenant alors le risque d’une confrontation encore plus directe et plus périlleuse avec Moscou, susceptible d’appliquer à ces territoires la protection nucléaire qu’il réserve au sien ?

Igor Delanoë (“ Ukraine, la guerre à tout prix ”) se montre très pessimiste : « Près de six mois après le déclenchement par le Kremlin de l’invasion de l’Ukraine, son « opération spéciale » s’est enkystée le long d’une ligne de front qui s’étend des faubourgs de Kharkov, à l’est, aux steppes des rives ukrainiennes de la mer Noire avec le Donbass pour épicentre des combats. Alors que la logique des armes l’emporte, la perspective d’une fin des hostilités paraît lointaine. Car, depuis le sommet d’Istanbul du 29 mars qui a vu les négociateurs russes et ukrainiens se réunir autour d’un projet de traité de paix, le volet diplomatique de la crise est au point mort et les positions se sont durcies. »

Loïc Ramirez nous emmène dans le Dombass occupé : « Les journalistes occidentaux pénètrent rarement au Donbass, si ce n’est à l’occasion de quelques voyages de presse organisés. Notre envoyé spécial a pu s’y rendre à la fin du printemps et y circuler sans escorte. De Donetsk, sous les tirs ukrainiens, à Marioupol, défigurée par les bombardements russes, récit de la guerre de ce côté-ci du front. »

Pour Ibrahim Warde, la chasse aux oligarques russes est ouverte : « Premiers bénéficiaires de la libéralisation économique entreprise par la Russie au tournant des années 1990, les oligarques connaissent des fortunes diverses à l’heure des sanctions. Accusée par les puissances occidentales de proximité avec M. Vladimir Poutine ou par Moscou de verser dans la traîtrise, cette caste de nantis ne jouit plus de la tolérance dont elle a longtemps profité à l’Ouest. Si l’on en croit la liste publiée chaque année par le magazine américain Forbes, la Russie compte à elle seule 83 milliardaires en dollars américains en 2022, en baisse par rapport à l’année précédente, lorsque leur nombre s’élevait à 117. En un an, les oligarques auraient ainsi perdu en moyenne 27 % de leur fortune. Les sanctions draconiennes imposées par les Occidentaux le 24 février, à la suite de l’invasion russe en Ukraine, commencent à produire leurs effets, qui viennent s’ajouter aux difficultés liées à la guerre elle-même. Mais, toujours selon les estimations de Forbes, si vingt-cinq milliardaires russes ont été sanctionnés par les États-Unis, le Royaume-Uni ou l’Union européenne, pas moins de cinquante autres n’ont pas, ou pas encore, été inquiétés. »

Serge Halimi et Pierre Rimbert déplore le voluptueux bourrage de crâne dont souffrent les médias occidentaux à l’occasion de cett§e guerre en Ukraine : « Le président Volodymyr Zelensky est-il aussi rédacteur en chef des médias occidentaux ? Ses vidéos quotidiennes donnent le ton, ses thèmes et anathèmes sont déclinés dans les heures qui suivent du New York Times au Monde en passant par Arte, Paris Match, les chaînes d’information continue et les radios publiques. Des livraisons d’armes occidentales traînent ? Libération relaie les doléances de Kiev auprès de l’Élysée : « L’aide militaire, notamment celle de la France, est bien en deçà de ses besoins » (20 juillet). L’intérêt des populations occidentales pour le conflit faiblit ? Une parlementaire ukrainienne s’en désole dans L’Opinion, ce qui permet à la revue de presse de France Inter d’amplifier son appel : « Elle supplie les médias occidentaux de ne pas oublier la guerre. Ils ont autant de pouvoir que les grands dirigeants, et si l’information se tarit Moscou va en profiter. (…) Oui, soupire le journaliste, il y a risque de lassitude, oui, la routine s’installe déjà. » La routine assurément : celle d’une chambre d’écho médiatique qui amplifie les informations favorables au gouvernement ukrainien avec autant de détermination qu’elle disqualifie tout ce qui pourrait le contredire.

Saša Dragojlo et Ivica Miladenović expliquent à quel point le lithiuem serbe est convoitée par l’Europe : « Devant l’ampleur des manifestations organisées au printemps dernier, le président serbe a dû renoncer à l’exploitation d’un important gisement de lithium. Mais M. Aleksandar Vučić pourrait relancer le projet du géant minier Rio Tinto, sous la pression de l’Union européenne, qui entend développer massivement les voitures électriques… en délocalisant les sources de pollution. »

Quant au bois roumain, il fait l’objet de toutes sortes de combines (Hervé Bossy et Hugo Nazarenko) : « L’économie parallèle représenterait près du tiers de la production de richesse en Roumanie, selon certains travaux. Classé parmi les plus touchés par les détournements d’argent public en Europe, ce pays — qui a rejoint l’Union européenne en 2007 — enchaîne les scandales. L’exemple de la filière bois permet d’appréhender le caractère systémique de la corruption. »

Jean-Baptiste Mallet revient sur l’histoire oubliée du pacifisme : « Peu avant le début de la première guerre mondiale, le mouvement pacifiste international ambitionnait de construire une cité universelle afin de réunir l’élite scientifique, intellectuelle, sportive et spirituelle de toutes les nations. Dans son dernier ouvrage, le journaliste Jean-Baptiste Malet raconte l’histoire méconnue de cette utopie qui croisa les destins de philanthropes bourgeois, de socialistes et du roi des Belges. »

Le clan Marcos revient aux Philippines (François-Xavier Bonnet) : « Symbole de l’oppression du peuple philippin et de la corruption, le couple Marcos fut chassé du pouvoir en 1986. Le fils Ferdinand « Bongbong » Marcos Jr a repris la place, démocratiquement, en mai dernier. Son gouvernement a fait arrêter le militant de gauche, candidat à la vice-présidence, Walden Bello. Et sur le front diplomatique, quels seront ses choix ? »

Pour Michael Klare, Washington et Pékin jouent avec le feu : « Que cherchait Mme Nancy Pelosi, troisième personnage de l’État américain, en se rendant début août à Taipei ? Un simple coup de publicité ? Ou voulait-elle provoquer Pékin, obligeant M. Joseph Biden et son gouvernement à accélérer le changement de la politique historique des États-Unis ? Celle-ci combine la reconnaissance d’« une seule Chine » et une certaine protection de Taïwan. »

Victor de la Fuente et Libio Pérez s’interrogent sur la future constitution chilienne : « Longtemps vitrine du néolibéralisme, le Chili n’en finit pas de décevoir ses admirateurs d’antan : en quelques années, ce champion des inégalités a renoué avec les mobilisations populaires, a élu un président de gauche et s’est engagé dans un processus de rédaction d’une nouvelle Constitution, afin de remplacer un texte issu de la dictature. Ainsi, la déception des uns suscite l’enthousiasme des autres. »

Maëlle Mariette a voyagé dans la noivelle bourgeoisie issue du chavisme : « Au cours de la présidence d’Hugo Chávez (1999-2013), le Venezuela s’est illustré par la rapidité avec laquelle il parvenait à réduire les inégalités. Depuis, la crise qui déchire le pays — exacerbée par les sanctions imposées par Washington — a plongé une grande partie de la population dans la misère, tout en donnant naissance à une nouvelle bourgeoisie, dispendieuse, richissime et proche du pouvoir. »

Breno Altman estime que Lula vire au centre : « L’élection présidentielle brésilienne se tiendra le 2 octobre. L’ancien président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva et le dirigeant d’extrême droite Jair Bolsonaro devraient se qualifier pour le second tour, prévu le 30 octobre. À moins que la stratégie adoptée par l’ancien syndicaliste ne lui permette de l’emporter dès le premier. Mais à quel prix ? »

Hicham Alaoui analyse le triomphe fragile des contre-révolutions arabes : « Le verrouillage des institutions mené par le président tunisien Kaïs Saïed depuis un an semble avoir symboliquement fermé la parenthèse démocratique entamée au Maghreb et au Machrek en 2011. Mais cette glaciation est-elle définitive ? Faute de doctrine idéologique claire et de projets économiques viables, les autocraties du monde arabe subiront tôt ou tard de nouvelles protestations massives. »

André-Michel Essoungou et Fanny Pigeaud se sont mis à l’écoute des voix de la Françafrique : « Ignorance ? Suivisme ? Patriotisme mal placé ? Les médias français épousent facilement le discours officiel lorsqu’il s’agit de l’Afrique. Les interventions militaires — de la Côte d’Ivoire au Sahel — seraient ainsi « utiles » et « désintéressées ». Ce traitement biaisé rend incompréhensible l’échec d’opérations telles que « Barkhane » ou l’impopularité croissante de Paris sur le continent. »

Anne-Cécile Robert estime pour sa part qu’Emmanuel Macron a « trébuché au Cameroun » : « Destiné à contrer l’influence croissante de la Russie en Afrique, le voyage-éclair du président Emmanuel Macron au Cameroun, fin juillet dernier, a surtout souligné la proximité de la France avec les dirigeants les moins fréquentables du continent. Cet impair trahit la fébrilité de Paris, qui doit surmonter ses revers diplomatiques et reconquérir des parts de marché face à la Chine. »

Martine Bulard en est malheureusement certaine : le travail ne paye pas : « Selon le président Macron, la « fin de l’abondance » est arrivée. Mais dans quel monde vit-il ? Celui des patrons d’entreprises publiques qui veulent faire sauter leur plafond salarial jugé trop bas (37 500 euros par mois) ? Celui des actionnaires ? Pour beaucoup de familles, la rentrée se tient sous le signe de la chute du pouvoir d’achat, que les mesures de cet été ne compenseront pas. »

Jean-Cristophe Servant évoque les connivences très originales de l’ultra-violent Lesotho : « Au Lesotho — pays le plus meurtrier du continent africain —, musique et criminalité vont de pair. Aux affrontements entre gangs s’ajoutent les connivences entre musiciens et élites dirigeantes. Mais une nouvelle génération entend prendre ses distances avec les vendettas. »

PS : Ma 800ème contribution dans les colonnes du GS.

COMMENTAIRES  

01/09/2022 13:48 par Louis St O

Merci Monsieur pour votre résumé du "Monde diplomatique" cela me permet d’aller directement dans les articles que je veux lire.
Merci aussi pour vos 800 contributions à ce journal que je lis toujours avec attention.
Louis

01/09/2022 14:58 par Bernard Gensane

C’est moi...

01/09/2022 15:09 par guy

flics , profs : à part le gun au ceinturon quelle différence ? ils font parti d’une même secte aux ordres d’un gouvernement et ne servent qu’à mouler à la louche les consciences ! https://youtu.be/H8p-7N_DNVk

01/09/2022 16:35 par Lyes

Merci pour la 800ème fois

02/09/2022 20:08 par Ellilou

à guy
flics , profs : à part le gun au ceinturon quelle différence ? ils font parti d’une même secte aux ordres d’un gouvernement et ne servent qu’à mouler à la louche les consciences !

Vous êtes injuste ! beaucoup d’enseignants, même si ça n’est pas malheureusement la totalité je le reconnais, ont une vision de leur métier émancipatrice. Le cadre de l’institution ne leur permet pas de l’exprimer mais beaucoup réussissent à la transmettre.
Les dégâts causés par certains policiers, beaucoup trop, sont irréversibles et parfois mortels, ne mélangez pas tout s’il vous plaît.

04/09/2022 21:31 par CAZA

Bonsoir
Le Diplo c’est comme les montagnes russes .
On monte et on descend dans la liberté d’ exprimer l’anti-propagande .
Ca descend quand même mois après mois régulièrement .
Bref ils ont le cul entre deux chaises la plus importante étant celle du papa ""L Imonde ".
Tous les articles sur l’Ukraine sont tordus et mesurés pour ne pas risquer le bâton du patron .
Exemple avec M Halimi pour qui tout commence avec "" l’invasion russe "" .
Et "" L’homme seul , ( bon pas cancéreux quand même ) , responsable de tout ça "" .
Avant il doit pas savoir ça qui a eut qui s’ est passé ?
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Le Monde diplomatiqueJusqu’à quand, jusqu’où ?↑

Six mois après avoir envahi l’Ukraine, la Russie envisage d’annexer une partie du territoire qu’elle occupe. De leur côté, les pays occidentaux fournissent au pays agressé des armes toujours plus sophistiquées en même temps qu’ils y envoient des escouades de « conseillers militaires ». Moscou ne veut plus seulement soumettre l’Ukraine, mais la dépecer ; Washington ne veut plus seulement contenir la Russie, mais la vaincre. Rien ne paraît enrayer cet engrenage où chacun des camps, de plus en plus dominé par des partisans de la guerre, pense avoir les coudées franches parce qu’il parie que son adversaire, même acculé, ne commettra jamais l’irréparable pour se dégager. Or des erreurs de pronostic de ce genre peuplent les cimetières.

L’Union européenne et les États-Unis ont promis au président ukrainien Volodymyr Zelensky qu’ils l’aideraient à récupérer militairement le terrain conquis par l’ennemi. Ils lui ont délégué la définition des missions et la médiatisation des opérations destinées à mobiliser l’opinion (lire « Un voluptueux bourrage de crâne »). Si, comme on peut le craindre, la Russie annexe cet automne tout ou partie du Donbass, ou les régions de Kherson et de Zaporijia un peu plus au sud, les Occidentaux aideront-ils Kiev à les reconquérir, en prenant alors le risque d’une confrontation encore plus directe et plus périlleuse avec Moscou, susceptible d’appliquer à ces territoires la protection nucléaire qu’il réserve au sien (1) ?

La question des sanctions doit être abordée avec le même réalisme, car il ne s’agit pas, là non plus, de prendre la pose. Les États qui ont voulu « punir la Russie » l’ont incontestablement atteinte (elle ne peut plus acquérir des pièces détachées et des technologies sensibles), mais sans approcher — et de très loin ! — les objectifs escomptés il y a six mois. Le 1er mars dernier, le ministre de l’économie français Bruno Le Maire fanfaronnait : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. (…) L’Union européenne est en train de découvrir sa puissance. » Las, le Fonds monétaire international, qui n’est pas un repaire antioccidental, vient de conclure que « la contraction de l’économie russe au deuxième trimestre a été moindre que prévu » alors que « les effets de la guerre sur les principaux pays européens ont été plus négatifs qu’anticipé » (2). Bien que réduites, les exportations russes d’énergie rapportent davantage à Moscou en raison des prix qui ont bondi. Le financement de la « machine de guerre russe » n’a donc pas souffert, contrairement au pouvoir d’achat des Européens, percuté par la décision irréfléchie de leurs dirigeants. La politique commune de l’énergie dont ces sanctions devaient être le couronnement débouche ainsi sur un désastre sans partage. En particulier pour les catégories populaires, dont le revenu disponible affleure déjà à peine la ligne de flottaison.

On se récrie à juste titre que des décisions porteuses de guerre et de misère ont pu être prises à Moscou par un homme seul ou presque. La situation est-elle à ce point différente ailleurs ? Et pendant combien de temps encore ?
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Bref LGS , Réseau International , Donbass Insider , Alawata , RT et plein d’autres c’est ça la liberté .

29/09/2022 08:27 par alain harrison

Un nouvel angle d’attaque contre le Vénézuéla : une nouvelle et richissime bourgeoisie proche du pouvoir. Et le peuple s’appauvrissant ?
J’espère que Maurice Lemoine fera le point (il a toute ma confiance).

Quoi penser de Poutine, et de __la guerre scientifique que "certain" ont déclaré ?
Il semble que les communistes ont l’art de faire scientifiquement la guerre, alors que les US-occidentaux se servent de frappe massive sans discernement (l’Irak en fut une démonstration éclatante très médiatisé __motif démontrer sa toute puissance sur abondante pour faire peur au reste du monde ? Mais il semble que la Russie a montré du discernement dans ses frappes. Mais à mon humble avis, Poutine n’a pas écouté ? Et les résultats des référendums ne sont pas crédibles. Voir le résultat du vote à Cuba. (Famille)

Et le capotage dans la gauche (violence conjugal) mais pas que.

Pour l’avenir, les jeunes ont tout intérêt à bien prendre en compte les développements concernant notre condition d’humain et voir les interaction Préhistoire-Histoire-Cu ;ture. Et de mettre à leur juste place les notions de droit, de devoir et de liberté... Voir le vrai du faux et le faux du vrai de ces notions galvaudé depuis le point tournant Thatcher-Reagan. Trump a pu ainsi inauguré les réalités alternatives qui ne sont ne sont que égo-opinions (de basses catégories).
La science, instrumentalisé, est discréditée, et les découvertes passées inaperçu, tellement nous sommes dans nos lieux communs.
Les idéologies modernes sont-elles différentes des croyances,n’ont-elles pas les mêmes mécanismes fondamentales. Car après tout, nous commençons à rassembler les donnés sur notre condition d’humain, c’est ce que je vois moi, mon opinion personnelle d’après l’ensemble de ma vie.

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