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Le néo-colonialisme et ses nouveaux esclaves.

L’esclavage ne date pas d’hier et il fut considéré comme un « grand progrès » qu’il soit aboli pour le monde - officiellement - au milieu du XIX° siècle (seulement) .

L’esclavage a été « utilisé » par les pays européens, en particulier, après la « découverte » de l’ «  Amérique » , dont toute la partie Sud a pour langue officielle le portugais ou l’espagnol et la partie Nord l’anglais, langues venues de pays européens beaucoup plus petits. Avec la bénédiction des « églises » qui régnaient alors sur les croyances obligatoires des êtres humains qui composaient les pays d’Europe, croyances dépendantes de Rome (Italie) comme une résurgence de l’Empire Romain. Pour l’église catholique, il y eut la fameuse controverse de Valladolid (ville espagnole) au terme de laquelle il fut décrété que les Africains, sombres de peau, n’étaient pas des êtres humains et, dès lors, pouvaient êtres « traits » , transportés comme des êtres humains ne devraient pas transporter le bétail, exploités et maltraités comme des êtres humains ne devraient pas agir de cette façon « inhumaine » avec le bétail, alors que les « Indiens » (du nom que l’on donnait aux indigènes qui peuplaient les Amériques, à la suite de l’erreur des conquistadores qui s’étaient crus aux Indes) étaient, eux, humains… Cela ne leur a pas porté chance : il ont été exterminés encore plus sauvagement, puisque les auto-proclamés êtres humains ne pouvaient pas les traiter comme ils le faisaient avec le bétail… sous les prétextes les plus pieux et bien-pensants du monde (90 millions de morts - en plusieurs siècles, diront les partisans de l’appropriation pour leur compte du mot « génocide ») pour être remplacés, dans les exploitations de coton, de sucre, ou d’or, par des esclaves venus directement d’Afrique - ceux qui avaient survécu au voyage à fond de calle des navires des « négriers ».

- Les esclaves, du temps de l’esclavage, étaient considérés comme des animaux domestiques à exploiter, donc uniquement sous l’angle de leur « force de travail ». Ils ne bénéficiaient pas, naturellement, de ce qu’on appelle actuellement « l’accès aux soins ». Autrement dit, s’ils étaient malades, ils mourraient plus ou moins vite, et étaient aussitôt remplacés par d’autres esclaves. Africains et à la peau sombre , dits « noirs », et non pas « blancs », car ils seraient alors considérés comme « humains » et il faudrait les « traiter » (religieusement) comme tels, ce qui coûte des sous.

- Naturellement, les esclaves ne bénéficiaient pas non plus de l’instruction - qui aurait pu les amener à se distancier de ce qu’ils vivaient. (La lecture et l’histoire en particulier !) La plupart étaient analphabètes et la seule « instruction » qui leur était donnée - bénévolement et comme un cadeau - était celle de la religion du colon.

Sur le plan des religions venues d’Afrique avec les esclaves, catholicisme et protestantisme diffèrent.

Les catholiques « pensaient » (calculaient ?) que les religions venues d’Afrique, d’une part seraient peu à peu « dissoutes » dans le catholicisme, d’autre part, contribuaient en attendant à ce que les esclaves soient bien obéissants. Ils les laissaient donc survivre - clandestinement puisque la religion officielle était la religion catholique romaine. C’est ainsi que ce sont développées des religions d’origine africaine (vaudou haïtien, macumba du Brésil, santeria de Cuba, etc.) qui sont actuellement largement pratiquées en Amérique Latine et Centrale, même si elles sont soigneusement tues en Europe, et qui sont mêlées de façon parfois burlesque à la religion catholique. Les pratiquants de ces religions peuvent, par exemple, prier la Sainte Vierge de leur accorder … la déchéance de leur oppresseur, ce qui est, convenons-en, fort peu « bien-pensant » pour un catholique romain.

Les protestants, eux, souhaitaient couper les esclaves de toute religion originelle. Dès lors, le phénomène des religions issues d’Afrique est peu visible en Amérique du Nord, et c’est par le Gospel et le Jazz que les descendants d’esclaves Africains ont pu s’exprimer. C’est-à -dire dans la religion des colons. Ceux-ci se sont approprié leur musique… et la jouent maintenant même dans les églises.

Ce qui a changé :

- Changement à l’avantage du colon le plus fort. Tous les pays qui le pratiquaient ne sont plus au rendez-vous, mais d’autres s’y sont ajoutés, sous l’égide du plus fort, ceux qui parlent l’anglais. L’anglais est la langue de celui d’entre eux - et ses associés - qui a prêté de l’argent à ceux qui affrétaient des navires et dirigeaient les « exploitations »… au prix du sang (torture et mort sous de pieux prétextes, comme c’est toujours le cas aujourd’hui) : l’Espagne et le Portugal. Dont on peut voir actuellement qu’ils ont perdu cette guerre de la colonisation, au profit des USA et de l’Angleterre. Auxquels ils faut ajouter les Pays-Bas, discrets et petits, mais qui, comme la Suisse, comptent des banques plus ou moins usuraires, mais plutôt plus que moins, prêteuses d’argent dont elles ne regardent pas la provenance, mais avec soin les « intérêts ».

- Changement à l’avantage du colon le plus riche, qui peut payer les « communicants » les plus habiles et les plus chers, qui, nés après ses débuts, ont perfectionné la façon de nommer la colonisation pour lui donner des airs de « respect de la liberté ». Sous des noms qui, habilement, comportent un dérivé du mot « libre », tels que « libéralisme » ou même « néo-libéralisme », « liberté d’expression », « liberté d’entreprise », etc .

Les mêmes « communicants » sont chargés de dévaloriser les organisations qui tenteraient de s’opposer aux volontés hégémoniques du nouveau colonisateur.
Le « capitalisme », qui fait référence au marxisme, sera identifié par les gouvernements au stalinisme, comme le communisme.
Le « néo-conservatisme » sera réduit à une tendance désuète puisqu’il n’y a plus de « rois » (bien que l’Union Européenne comporte 8 royaumes, avec chacun un roi ou une reine à sa tête !) .
L’ « impérialisme » est entendu comme un impérialisme de territoire, comme celui de Charlemagne ou de Napoléon en Europe ou celui de Saladin au Proche-Orient, mais surtout pas comme un impérialisme économique.

Le mot « colonie » est « réservé » à la Cisjordanie (l’état colonisateur est tout à fait capable d’avoir accepté de « jouer les méchants », sous la pression de plus fort que lui), et le mot « territoire » est fréquemment prononcé à son propos. De manière à laisser penser qu’il s’agit du seul - et tout petit - pays colonisé au monde !

Pourtant, qu’il soit question de capitalisme , libéralisme ou autres impérialismes, ne s’agit-il pas, toujours, de l’exploitation de l’homme par l’homme, en fonction du pays où il vit et des « ressources naturelles », exploitables grâce aux « ressources humaines », que ce pays comporte ?

- L’instrumentalisation de la classe moyenne. Celle-ci a été mise autrefois au service du colon, comme porte-parole de sa religion et de sa lutte contre ceux qui auraient pu vouloir davantage de justice - les communistes à partir de la parution des oeuvres de Marx, par exemple. Mais par d’adroites « mesures », cette « menace » a été maîtrisée (délocalisations qui empêchent toute solidarité, entre autres) et le colon n’a plus « besoin » d’elle : il l’extermine donc.

- La précarité de l’emploi au service d’un « maître », car celle-ci s’est accrue, dans la mesure où, dans les « pôle emploi », qui ressemblent aux anciens marchés aux esclaves, il n’y a plus un ancien « maître » qui vend mais est (un peu) garant du « produit » (santé, présentation) qu’il vend dans l’espoir d’en tirer un maximum d’argent, car il n’y a plus que le « produit » lui-même qui soit chargé de sa survie, de sa santé, de sa présentation, etc. pour « se vendre » en espérant que le produit de sa propre vente lui permettra de manger et faire manger les siens.

- L’instrumentalisation, non plus d’une seule, mais de toutes les religions.
Le colonialisme a été favorisé par la croyance ferme dans la supériorité du manichéisme tenant aux religions monothéistes. Il convenait donc, pour le maintenir, de présenter ces religions comme un progrès par rapport à des religions qui serait dites « primitives », comme les êtres humains qui les pratiquaient, d’ailleurs, et auxquels le colon allait apporter la « civilisation » … ! La divinité suprême, dans les religions monothéistes, est toujours décrite comme « bonne » (cf : le « bon » dieu !) et en lutte contre les « forces du mal », représentées, par exemple, dans la religion catholique par Le Diable, dans la religion musulmane par Satan, etc…La tentative dite « cathare » de présenter à égalité le Bien et le Mal, de considérer la vie sur terre comme l’oeuvre du démon, a été réprimée, comme on sait, par le catholicisme régnant, dans le sang, la torture et la mort.
Le dit « choc des civilisations » et le « communautarisme » ne sont que des avatars de cette instrumentalisation DES religions.

Dans la ligne du « confusionnisme » qui est reproché au Grand Soir par ses détracteurs de la Droite déguisée en « Gauche » ou « extrême » Gauche, introduisons la confusion dans l’esprit des lecteurs habitués à considérer comme un grand progrès de l’humanité la croyance en un seul dieu : et si les monothéismes tant vantés par les religieux, et qui ont pour « pères » Akhenaton, Dieu-le-père, IHVH ou Mahomet n’étaient pas des progrès, en fait, par rapport aux religions, comme celles de l’Antiquité (le mot « dieu » vient du mot « zeus » et « Yavhé » dériverait de « Evohé ». le cri des Bacchantes), et si les monothéismes n’étaient pas des progrès par rapport aux religions Vaudou ou Africaines qui se sont répandues dans toute l’Amérique Latine et Centrale, en même temps que l’esclavage, et sont considérées par les catholiques tortionnaires comme « primitives »… ? Ces religions ne sont pas manichéistes : leurs divinités sont davantage à l’image des humains, défauts compris, et manière de lutter contre aussi ! Le mensonge, l’hypocrisie, et la croyance en sa supériorité font partie de l’humain. Lutter contre ceux-ci, c’est mettre en lumière leurs masques et pièges, qui sont maintenus dans l’obscurité.

Ce qui est inchangé :

Les colons actuels (et pas seulement dans les « colonies » de Palestine !) sont plus ou moins grassement payés en fonction de leurs « prétentions » et de leur « foi » en la supériorité de leur civilisation et de leur divinité.

Les nouveaux esclaves n’ont pas « accès aux soins », et meurent plus ou moins vite s’ils ne sont pas employés. On les jette s’ils sont trop malades pour travailler (jusqu’à leur mort) ou, tout simplement, si on veut les remplacer par de la « chair fraîche », moins chère et plus performante.

Leur instruction devient petit à petit payante, c’est à dire réservée à ceux que le colon désignera comme les plus « méritants » d’entre eux. L’Histoire et la géographie disparaîssent petit à petit - ce qui permet de les falsifier dans les medias. De même que les langues anciennes ou toutes sortes de matières scolaires inutiles, voire nocives… pour le travail à effectuer pour le colon.

Le rôle des banques et des soi-disant « dettes ». Bien que celui-ci ait pris d’autres « formes » et un autre vocabulaire (le mot « dette » réveille la culpabilité qui sommeille en chacun de nous), il reste central, et bien décrit par John Perkins (Confessions d’un assassin financier). Il est, entre autres, mis en oeuvre par le FMI !

La croyance en la supériorité de « l’homme blanc ». Thème de propagande très facile à faire accepter à n’importe qui : qui n’a pas envie de s’entendre dire qu’il est supérieur et, en plus, charitable et bon ? Il en est déjà convaincu - par ses parents. A l’inverse, il est facile aussi de persuader n’importe qui qu’il est « inférieur », « primitif », et a beaucoup à apprendre de ses supérieurs : il en est déjà convaincu - par ses parents. Il suffit alors de prendre un ton paternel ou maternel et d’infantiliser au maximum « la cible » pour en obtenir ce que l’on désire. Faire croire, par exemple, à l’être humain à la peau blanche qu’il est « bon » de « civiliser » ceux qui ont la peau pigmentée car ils sont encore « primitifs », que c’est un cadeau généreux qu’il leur fait en leur apportant sa « supériorité » ! Ceci peut bien sûr comporter les nuances (en l’occurrence de pigmentation de la peau) que veut celui qui manie la propagande, nuances qui seront fonction des nécessités des alliances et des commodités historiques : l’église catholique avait décrété les indigènes d’Amérique humains mais pas les Africains. Hitler avait décrété que les « Perses » étaient « Aryens » mais pas les « Juifs », etc…
Si, cependant, tous les « inférieurs » ne veulent pas se laisser « civiliser » (à coups de bâtons)… alors… eh, bien alors, comme l’écrivait Jean de la Fontaine, « La raison du plus fort est toujours la meilleure », n’est-il pas ? C’est là que sortent les armes de guerre sous les plus pieux prétextes, tels que « protéger les civils » !

La propagande. Toujours abondamment utilisée, elle s’appelle maintenant « le cinquième pouvoir » : c’est celui des médias.

Grâce à la télévision, à Internet, elle se diffuse plus rapidement et plus loin - mais elle est aussi plus rapidement vulnérable, si ceux qui s’y opposent ont eux aussi de bons « communicants », qui sauront décrypter et faire connaître ses faux semblants et ses faux-nez, ses mensonges. Afin qu’ils leurrent le moins de monde possible.

S’ils savent, eux aussi, parler en termes d’émotions plutôt qu’en termes de raison. Le succès du livre de Stéphane Hessel, « Indignez-vous ! » en témoigne. Le titre et l’âge de l’auteur ont suffi pour que les enfants des générations qui ont vaincu l’esclavage, la dictature, l’inégalité sociale, « s’indignent » partout dans le monde. Ils s’indignent jusqu’au Chili ! pourtant, le Chili est aux antipodes et sait peu de choses de la Résistance Française, du Programme de la Résistance, et des prochaines élections françaises - pour lesquelles Stéphane Hessel fait la promotion de celui qui fut le directeur du FMI !

De même, les Cubains n’avaient pas lu les oeuvres de Karl Marx, puisque celui-ci n’était pas encore né, lorsqu’ils ont vaincu la colonisation espagnole. Celui qui, armé, a tiré sur l’occupant (armé) et y a laissé la vie est devenu l’inspirateur de toute libération à Cuba. Il s’agit de José Marti - qui, déjà , écrivait : J’ai vécu à l’intérieur du monstre, et j’en connais les entrailles.

En effet ! La colonisation espagnole ne se termina pas avec la mort de José Marti. Elle ne se termina pas par la lutte des Cubains pour leur libération, mais par le « cadeau » que l’Espagne a fait (à Paris) aux Etats-Unis d’une petite chose qui (selon ses dirigeants) lui « appartenait » : l’île de Cuba et les Cubains …
Les Etats-Unis « accordèrent » l’indépendance à Cuba et… se sont empressés d’établir peu après une base militaire sur l’île et de la coloniser économiquement, après l’abolition de l’esclavage, moralement mal perçu. Les Etats-Unis ont transformé l’île en bordel pour riches messieurs, en paradis pour la mafia, en mettant à sa tête plusieurs dictateurs.

Le dernier de ces dictateurs made in USA fut Fulgencio Batista. Les Cubains, analphabètes, incultes, misérables, vivant dans la peur des tortures infligées par Batista, affamés et sans logement, s’armèrent pour aider Fidel Castro à reprendre possession de l’île, afin d’être, enfin, libres de toute colonisation. Ils n’avaient lu (et Fidel Castro ne l’avait fait que pour y prendre des leçons pour « après ») aucun auteur « marxiste », et étaient encore moins au courant de ce qu’a fait Staline. Ils écoutaient leur peur, les borborygmes de leur ventre affamé, leurs maladies mortelles - comme les esclaves qui se sont révoltés.

Fidel Castro fait toujours partie de l’équipe dirigeante de Cuba, et vient de fêter ses 85 ans, au nez et à l’absence de barbe de son puissant voisin, et en dépit de l’argent consacré par celui-ci pour l’assassiner. En dépit aussi de l’argent consacré par les Etats-Unis en propagande pour en faire - entre autre - un « dictateur sanguinaire » (ils sont fins connaisseurs en la matière) qui serait condamnable par la « Communauté Internationale » et, donc, bombardable à merci par l’OTAN.

Conclusion :

Le néo-colonialisme actuel, qu’il porte des noms différents suivant les pays et/ou les organisations qui le désignent pour s’en plaindre, ressemble furieusement au « bon vieux » colonialisme de l’Europe, amputé de l’Espagne et du Portugal, mais étendu aux Etats-Unis, pays le plus armé - et de loin - de toute la planète. Ce néo-colonialisme semble s’être très bien accommodé de « l’abolition de l’esclavage »… car il l’a portée à son crédit ! Au crédit de la soi-disant « supériorité » de sa « civilisation » qu’il clame à tous vents experte en ce qui concerne les « droits de l’homme ». Il s’en serait accommodé en en faisant donc un atout de plus, qui lui permettrait de poursuivre une colonisation du monde entier qui n’a jamais été interrompue, en toute sérénité, sous des prétextes mensongers de « protection des droits de l’homme » et autres balivernes qui ne parviennent pas à cacher les camps de torture et autres viols graves du colon à l’égard des fameux « droits de l’homme ». Mais dans lesquels il se drape pourtant en prenant l’air offensé, sans se rendre compte de son ridicule.

La faiblesse du néo-colonialisme, son ridicule de troll, grand-fort-et-bête, vient de sa suffisance, de sa croyance en sa « supériorité » et en le fait que ceux qu’il veut réduire en esclavage ne sont pas des êtres humains.

Il est à remarquer, pour bien ajouter à la « confusion » reprochée au Grand Soir, que le mot « démocratie », tant employé par les représentants auto-proclamés du Bien et des Droits de l’Homme , tient son origine du grec ancien. C’est-à -dire de la Grèce antique. C’est-à -dire d’une civilisation qui, premièrement, n’était pas manichéenne et qui, deuxièmement, pratiquait l’esclavage. Selon Platon (La République ), la dite « démocratie » était réservée aux êtres de sexe masculin seulement et en étaient exclus les femmes, les esclaves… et les « métèques », mot d’origine grecque aussi et qui désigne les étrangers à Athènes.

Toussaint Restavec

Livres parmi ceux qui ont inspiré cet article :

- Eduardo Galleano : Les veines ouvertes de l’Amérique latine (livre offert par Hugo Chavez à Georges Bush en anglais - pour qu’il le lise) .

Gérald Messadier : Histoire générale du Diable.

- Marcel Gauchet : Le désenchantement du monde .
.
Boris Kagarlitski La rebelion de la clase media ( La révolte de la classe moyenne - non traduit en français) .

- Platon : La République, Le Politique.

- Aristote : La Politique.

- John Perkins : Confessions d’un assassin financier .

- Ignacio Ramonet : Fidel Castro, Biographie à deux voix.

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« Les Confessions d’un assassin financier », John Perkins, éd. Editions Alterre, 2005, p. 247

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