Dire que l’armée est en pointe dans la répression est un mensonge éhonté. Nous sommes au contraire de plus en plus dégoûtes de ces policiers qui se comportent comme des vrais nazis en territoire occupé. Il y a qui parle déjà, quand le jour viendra, d’aller les désarmer et les passer au peigne fin : tout policier qui ait trempé dans cette violence inouïe contre des citoyens innocents (mutilations, passages à tabac, attouchement des femmes) va payer cher. D’abord avec son patrimoine, pour indemniser au prix fort tout le préjudice qu’ils ont causé, y compris les séquelles psychologiques. En puis en taule, où ils feront beaucoup moins le malin.
Mais attention, on leur donnera une jarre de vaseline pour soulager leurs souffrances, parce qu’on n’est pas des sauvages.

Si, comme vous le soulignez, la volonté d’embrigadement et de soumission idéologique, en particulier des plus jeunes, est à combattre clairement, il ne faudrait pas évacuer la question plus générale concernant la formation de notre armée : de métier, comme elle est devenue, ou populaire et citoyenne composée de conscrits ? Un rappel simple : à quoi aurait pu conduire le putsch du "quarteron de généraux" d’Algérie si l’armée n’avait pas été constituée essentiellement d’appelés ? Est-ce qu’une armée n’a pas pour but fondamental de défendre la nation et son peuple et peut-on estimer que seule une armée de métier, formée de seuls professionnels, serait seule à même de le faire ? Est-ce qu’une armée de métier suivra d’abord les choix de ses chefs ou la volonté populaire ? En 39-45, bien peu de grands officiers ont choisi spontanément la voie de la résistance. Pour parler d’aujourd’hui, est-ce qu’un contingent d’appelés —et leurs familles, leur entourage— accepteraient aussi facilement les "opérations extérieures" dans des pays qui n’ont jamais été une menace pour le nôtre ? Une armée essentiellement destinée à défendre une nation et sa population peut-elle être constituée d’autre chose que des citoyens qui les composent ? La grande question restant alors de savoir comment, dans quelles conditions sont formés les citoyens appelés et comment fonctionne cette armée...
Méc-créant.
(Blog : "Immondialisation : peuples en solde !"http://Immondialisation-peuples-en-... )

Le saviez-vous ? Il existe désormais un distributeur automatique de philosophie. Vous avez le choix entre différences questions d’actualité. Lorsque la vidéo s’arrête, vous devez mettre 3 euros dans le bastringue pour que ça continue.
Ce commerce est-il lucratif ? Je l’ignore. Toutefois, le tenancier propose en complément une boutique comportant la vente de 120 ouvrages littéraires et historiques. En outre, une forte présence dans divers médias garantit au boutiquier une audience assez large, facilitant probablement sa diffusion. Sachez qu’une minute de publicité sur France-Inter coûte , dans la tranche horaire 8h30-9h, 11.000 euros hors taxe.

Je pense donc que les jeunes qui sèchent un peu sur le plan intellectuel, auraient tout intérêt à bénéficier du distributeur automatique de philosophie et pourquoi ne pas intégrer cette louable prestation au SNU ?

Écoutez, il ne faut pas espérer que l’Armée fasse un pas avant, parce qu’elle ne va pas bouger d’elle même. Ce serait toujours une armée de conscrits et l’on pourrait envisager la chose autrement, mais pas avec une armée professionnelle. Ce ne serait pas un bon début pour l’avenir de notre pays.

Par contre, si les violences contre le peuple continuent de battre son plein et si un jour les digues cèdent, il est à craindre que certains policiers, qui sont allés beaucoup trop loin dans les sévices (on pourrait penser à ce commandant toulonnais décoré par Macron, parmi beaucoup d’autres) et n’ont dès lors aucun doute sur le sort qui les attend, préfèrent se mettre à tirer sur la foule plutôt que de se laisser prendre. Ce jour-là, soyez-en sûr, l’Armée française saura remplir son devoir.

Alors, pour répondre à votre question, oui, ça cause et ça regarde des vidéos, surtout la troupe et les sous-offs. Pas les haut-gradés, bien sûr, mais ceux-là auront intérêt, si nous en arrivons là, à enfiler leurs tabliers et aller se terrer dans leurs loges plutôt que de se montrer dans les casernes. Parmi les officiers, il y a sans doute les carriéristes que ne bougeraient pas le petit doigt si on pelotait une femme devant leurs yeux, mais il y en a aussi beaucoup, surtout parmi les jeunes, qui savent ce qu’est que l’honneur.

Pour un vrai militaire, il n’y a rien de plus sacré que son honneur. Or on prendrait tout la flicaille de France ensemble, on n’arriverait pas à en tirer un gramme, tant ça ment et tant c’est lâche. Ils visent la tête avec leurs LBD et ils n’ont même pas les couilles d’assumer ? Nous les méprisons profondément, ça je peux vous l’assurer.

Attention, parmi nous il y a aussi des psychopathes, des gars entrés dans l’Armée pour pouvoir tuer des gens en toute légalité, mais ils ne sont qu’une minorité infime et en plus nous les connaissons. Ce qui motive la plupart de mes frères d’armes, j’en suis sûr comme de moi-même, c’est l’amour de la patrie. Mais dans le rangs de la police, où il y a aussi sans doute quelques bons policiers, je ne dis pas le contraire, on est presque obligé de se demander si les sadiques qui n’ont choisi ce métier que pour avoir un pouvoir absolu sur le commun des mortels ne seront après tout une large majorité.

Depuis quelque mois, un lieutenant qui sert à mes ordres profite de sa promenade pour repérer les commissariats de la ville : où sont les issues, où les bons emplacements pour les mitrailleuses. Il est assez remonté. Il lui est arrivé de nous dire qu’il aimerait que la fantaisie leur prenne de nous résister quand nous irons les désarmer, pour pouvoir calmer quelques uns au 7,62... Nous le faisons taire...

Le renforcement de la militarisation. Encadrement militaire, levée du drapeau, chant guerrier, uniforme, parcours du combattant, raid commando, etc. contribueront à l’endoctrinement des jeunes.
Nous sommes un certain nombre à avoir subi ça sans que ça ait laissé beaucoup de traces et beaucoup influencé nos opinons.
J’ai assisté un soir à la caserne Mortier,(Premier Train à l’époque à la réputation sulfureuse) où je me trouvais de service, à la descente de l’étendard, qui s’est faite au commandement réjouissant du "margi" de semaine : - Envoyez la serpillère !

C’est vrai que lorsque j’ai été affecté dans une autre unité pour y terminer mes obligations militaires, mes antécédents ne m’ont pas apporté une haute considération auprès de la hiérarchie.

Les textes de @Un soldat français sont extrêmement bien écrits et impressionnants. En effet, ils dénotent d’un rangement sous le béret qui est très particulier, éloigné de celui des civils (et ce n’est pas un jugement de valeur !).
On s’aperçoit que nos cerveaux sont programmables. Intégrer l’armée provoque fatalement une culture très particulière, une seconde éducation, un re-formatage.
J’avais lu Les Fourmis de Bernard Werber et cela m’a beaucoup marquée : le corps des fourmis variait selon leur fonction dans la société. Chez nous humains, c’est le cerveau...
Evidemment, malgré cela, il y a plus de proximité entre le soldat et nous "gauchistes" qu’avec un "programmé" des grandes écoles engagé dans une carrière opportuniste de PDG, de DRH ou de député en marche...
A part JUAN BRANCO qui est une exception expcetionnelle (qualifié de Branquiniole par madame Sophia Aram ce matin !) , peu d’engagés dans les grandes écoles en ressortent intacts.
Notons aussi le lavage de cerveau que produisent les écoles de commerce : L’Initiation.

@J.J.
Bien vu, c’est aux anciens de donner leur avis aux jeunes, est-ce une mauvaise expérience ou pas ? Et puis la réponse n’est pas définitive mais circonstancielle, peut-être qu’aujourd’hui on en aurait bien besoin, et que plus tard on en aura marre, puis on le remettra quand ce sera à nouveau le bordel...

Je ne suis pas du tout d’accord avec le postulat du texte, j’aimerais en débattre mais de toute façon rien ne changera s’il n’y a pas un minimum de cohésion et de repères communs, or l’école échouant, ce truc pourrait aider.

Au soldat : merci, je ne vais pas m’autoriser à rêver mais ça fait plaisir à lire.