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Le trumpisme révèle un monde inédit

Le Trumpisme, par certains de ses aspects, est-il une vision de droite ou de gauche ? La question est à dessein provocatrice, quand on sait les positions de Trump envers les immigrants et son soutien à la politique génocidaire d'Israël. Mais elle n'est pas si déplacée et devrait nous amener à réfléchir à la relativité des choses dans le monde actuel.

Le protectionnisme du trumpisme par exemple est-il une valeur de droite ou de gauche ? L’hostilité de Trump au mondialisme, sous la forme qu’il a pris, ne peut-elle pas être reprise par des forces dites de gauche ?

Le protectionnisme a été longtemps la politique économique de l’URSS et des ex pays socialistes, ainsi que des pays nouvellement libérés qui voulaient protéger leurs jeunes économies. Cela a été aussi longtemps la politique de la Chine.

Puis il semble que les choses se soient inversées, le libre-échange ayant finalement profité à la Chine puis, peu à peu, de manière générale, aux pays émergents contre les pays qui étaient en position dominante et qui constituaient le pôle géopolitique occidental. C’est dans ces pays occidentaux, désormais, qu’on voit des forces nationalistes, qualifiées de droite ou de "populistes", en appeler au protectionnisme économique, et cela y compris dans la sphère dite de la gauche politique.

Nationalisme de droite et nationalisme de gauche


C’est ainsi qu’en France, un parti aussi révolutionnaire que le parti de la France insoumise" (LFI), préconise un "protectionnisme au cas par cas", et défend le principe "d’une France indépendante, souveraine et non alignée ". On retrouve les mêmes références nationalistes à la souveraineté, même si c’est avec d’autres éléments de langage, au parti du "Rassemblement national" dit d’extrême droite. Elles empruntent des justifications différentes, là le "travail surexploité en Chine et l’absence de protection sociale et syndicale", là la défense du "made in France" et le retour à la puissance d’antan, par la réindustrialisassion de la France. On a vu dernièrement ces deux partis, pourtant apparemment aux deux extrêmes de l’échiquier politique, dénoncer l’acquisition par la société chinoise Wanhua de la société chimique française Vencorex. Par contre les achats de sociétés et l’investissement considérables de sociétés françaises en Chine ne sont pas mis en question. Alors, nationalisme de droite ou de gauche ?

Jean Luc Mélenchon, le leader du parti de "la France insoumise" pourra souvent dire avec fierté que la France est "le deuxième territoire maritime du monde", sans mentionner que c’est grâce à ses îles (des possessions coloniales) parsemées dans les océans, ou bien dire encore que la France est une "nation universaliste" à la différence des autres nations" grâce à sa langue et à la francophonie, ce qui n’est pas sans rappeler une certaine "mission civilisatrice universelle", qui a tant fait de mal, mais passons. Il pourra dire tout cela sans que cela ne soulève problème y compris chez ses partisans qui mènent par ailleurs une lutte internationaliste magnifique pour Gaza. Alors patriotisme ou nationalisme ? La ligne est si ténue. Elle dépend du contexte et de la présence ou non d’une volonté de puissance et de domination d’une nation sur les autres.

Un monde compliqué

En tout cas, le monde est devenu très compliqué. C’est probablement une conséquence à la fois de l’écroulement de l’URSS et de la montée irrésistible de la Chine et des pays émergents sur le plan économique.

Tous les repères se brouillent, droite, gauche, alliances traditionnelles. L’Occident a été éduqué dans une vision binaire, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale : "Empire du mal contre empire du bien", "communisme contre monde libre", démocratie contre islamisme", "OTAN contre pacte de Varsovie" etc.. Il a peine à retrouver ses marques. Il avait déjà des difficultés à trouver un nouvel équilibre politique, économique, idéologique, un nouveau discours avec l’émergence du monde de la Chine, des BRICS, bref du monde non occidental, et ne voilà-t-il pas que l’Europe se sent abandonnée par les Etats-Unis. Elle s’aperçoit que l’Occident n’est plus un ensemble géopolitique sans les Etats-Unis.

Dans cet abandon, dans cette indifférence cruelle des Etats Unis qui ne semblent plus préoccupés que par leurs propres problèmes et qui taxent à la douane les Européens comme les autres, l’oligarchie européenne en vient même à songer à une alliance avec la Chine contre les Etats Unis. Ils en oublient le "régime communiste". On murmure sur les plateaux mainstream que "la Chine est bien plus crédible", bien plus sérieuse que l’Amérique de Trump, qu’elle respecte "elle au moins" les règles du commerce international. Qui l’aurait cru ?

Une mise à jour nécessaire

Oui, où est "la droite", où est la gauche désormais dans le monde ? Ces classements, ces définitions demandent désormais une mise à jour.

Prenons un autre exemple : le wokisme. Est-ce une idéologie de gauche, est-ce une idéologie de droite, est-ce un point de clivage entre "conservateurs" et "progressistes" ?

Le Wokisme était à l’origine un mouvement contre toutes les discriminations raciales, sociales. C’est le mouvement qui a osé mettre à terre les statues de "grands hommes", Churchill, Jules Ferry, pour crime de défense du colonialisme, et même Washington pour son esclavagisme tranquille.

Il est à l’origine du magnifique mouvement de la jeunesse qui s’est développé aux Etats Unis et en Europe sous le slogan "Blak Lives Matter". On le retrouve aussi dans le mouvement des universités étasuniennes de soutien à Gaza. Mais il y a aussi un autre wokisme, celui du mouvement LGBT, celui de la dénonciation des "discriminations sexuelles". Ce wokisme dénonce l’homophobie, la persécution des transgenres. Mais, sur ces questions, le monde non occidental, c’est-à-dire l’immense majorité du monde, voit, au contraire, un aspect ravageur de la modernité occidentale, un occidentalisme porté à son extrême et le pouvoir de nouveaux lobbys. L’effacement des genres, le "mariage pour tous" c’est-à-dire le mariage en fait au sein du même genre, la location des utérus autorisée pour la procréation assistée au profit des couples homosexuels, toutes ces réformes sociétales développées par les élites mondialistes, sont rejetées par le monde non occidental comme des symptômes de la déchéance d’un Occident qui est en même temps insensible aux massacres des enfants de Gaza.

Ces positions sur les questions sociétales sont des interfaces et autant de points de rencontres entre le mouvement MAGA ( Make America Great Again) de Donald Trump et le parti de "Russie Unie" du président Poutine.

Tout se passe comme si les valeurs dites de "droite", les valeurs dites de "gauche", les valeurs "progressistes", les valeurs "conservatrices" ou même "réactionnaires", sont saupoudrées à présent dans divers mouvements politiques. Elles peuvent même se retrouver en même temps dans le même mouvement, par exemple les mouvements dits "populistes", les mouvements dit "islamistes". Les guillemets s’imposent désormais partout. Tout dépendra de la dominante à un moment donné, celle d’un contexte de lutte de libération, ou celle d’une instrumentalisation à des fins d’oppression.

Le nationalisme

Il en est de même du nationalisme dont les éléments paraissent éparpillés dans les mouvements politiques de la droite et de la gauche. Cette situation permet de comprendre des rencontres, comme celle entre le nationalisme russe et les nationalismes européens émergents actuellement.

Le nationalisme libérateur, progressiste, était au XXème siècle, celui de pays qui luttaient contre le colonialisme et l’impérialisme occidental. Or, aujourd’hui, ce sont des pays européens, par exemple le Danemark, le Canada, soutenus par toute l’Europe occidentale, de la droite à la gauche, qui dénoncent "le colonialisme américain". On assistera alors à de l’inédit, une Marine Le Pen, leader d’un parti classé à l’extrême droite apparaitre proche de la Russie et du parti "La France insoumise", classé à "l’extrême gauche", sur la question de l’Ukraine mais totalement opposée à lui sur la question de la Palestine.

La présidence des Etats-Unis est désormais résolument nationaliste. Le président Trump l’avait signifié dès sa première présidence lors de son discours aux Nations-Unies, le 25 septembre 2018 où il avait dénoncé en même temps le mondialisme.

En opposition à ce nationalisme, des dirigeants occidentaux, fidèles des fidèles de l’internationale occidentale mondialiste, n’hésiteront pas désormais à dénoncer "la nouvelle internationale réactionnaire" , qui va des Etats-Unis à l’Europe, comme l’a désignée le président Macron. Il n’est pas exclu que l’oligarchie financière, et ses épigones au pouvoir et dans les médias, se trouvent un jour des accents socialistes pour défendre une classe ouvrière victime des tarifs douaniers du président Trump. En Europe, elle a d’ailleurs déjà fait sienne, de plus en plus souvent, quand elle parle des Etats-Unis ou de la Chine, des éléments de langage du discours anti-impérialiste qui était naguère le monopole de la gauche et qui était presque tombé en désuétude. Ironie de l’Histoire, l’Europe occidentale des oligarchies est désormais tentée par le non alignement par rapport aux Etats Unis. Le président Macron a même fait la demande, un jour, d’assister aux réunions des BRICS. La proposition avait paru baroque et peu sérieuse et n’avait pas eu de suite mais à réfléchir, elle n’était pas si innocente que cela. La tragédie historique se mêle sans cesse à la comédie politique, de quoi rire autant que de pleurer. Il y a là une inspiration sans fin aux humoristes. Il y a une sorte de cocktail idéologique qui fait que les gens se rapprochent et s’opposent tour à tour.

Merci la Chine

On est dans une sorte de mouvement de décomposition-recomposition du monde qui touche tous les aspects de la vie politique, économique et sociale. Il en résultera certainement des combinaisons politiques, économiques nouvelles, voire des artefacts idéologiques.

Ce mouvement comportera probablement, ici et là, la survivance ou le retour momentané du mode de domination occidentale, peut-être même sous des formes caricaturales.

Mais ce qui est sûr c’est qu’on assiste au démantèlement progressif, par paliers et par crises successives, de la forme occidentale de domination du monde sur laquelle nous avons vécu depuis plusieurs siècles. Cela ne veut pas dire qu’elle ne laissera pas la place à d’autres formes de domination.

Dans cette évolution du monde, la Chine a un grand mérite historique. Ce qu’elle a fait sur le plan économique est gigantesque, déterminant. Mais ce qu’elle a fait sur le plan psychologique, on pourrait presque dire culturel, philosophique, est aussi grand. Elle a donné confiance au monde opprimé depuis des siècles, au monde non occidental, bref à l’humanité presque toute entière, en ses capacités, en son génie, en son avenir. Merci la Chine.

Dans ce nouveau monde qui se dessine pour le moment, il n’y a plus de murailles idéologiques et politiques, il y a des rencontres, des interfaces. C’est comme si tout le monde était devenu ambivalent, ambigu.

On n’est plus devant un monde univoque, où les uns sont " progressistes", et les autres "conservateurs", voire "réactionnaires". On aboutit à un monde bigarré, plus varié, plus contradictoire, bariolé idéologiquement comme il l’est économiquement, un monde bien plus divers, bien plus riche, osons le mot, que celui qu’avait décrit l’européocentrisme et son faux universalisme.
On est devant un nouveau monde, non pas celui que beaucoup espéraient dans le mouvement révolutionnaire du XXème siècle, mais plus exactement un monde nouveau, un monde inédit. Peut-être sera-t-il meilleur, réellement meilleur ? Qui sait ?

Tout le problème, désormais, pour la pensée politique sera d’arriver à s’ajuster à ce monde inédit, à en rendre compte à le déchiffrer.

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COMMENTAIRES  

24/04/2025 18:11 par françois gerard

Ce texte à le mérite d’exister, c’est à dire d’oser regarder le neuf qui émerge.

25/04/2025 08:46 par act

On n’est plus devant un monde univoque, où les uns sont " progressistes", et les autres "conservateurs", voire "réactionnaires". On aboutit à un monde bigarré, plus varié, plus contradictoire, bariolé idéologiquement comme il l’est économiquement, un monde bien plus divers, bien plus riche, osons le mot,

Que voilà une étrange lecture du triomphe de la réaction aux USA cher Monsieur Labidi.

Ci-dessous un extrait d’un interview de Peter Mertens (secrétaire général du PTB) qui propose une analyse nettement moins onirique (et plus marxiste) que la vôtre.

Quel sera l’impact de la politique économique de Trump sur l’économie nationale, pour le capital et la classe travailleuse ?

Peter Mertens
 : Avec l’élection de Trump, c’est l’aile la plus réactionnaire du capital qui entre à la Maison-Blanche. Il semble que Trump ait tiré les leçons de son premier mandat et prépare un programme de purge complète de l’administration. Cette tâche incombera aux milliardaires Elon Musk et Vivek Ramaswamy. Ces derniers détiendront des clés essentielles qui leur permettront d’accorder une nouvelle série de cadeaux fiscaux à la classe des milliardaires aux États-Unis, mais aussi de poursuivre le démantèlement d’un grand nombre de réglementations.

Les trumpistes veulent faire de la lutte contre la Chine un point central et ils réagissent essentiellement par trois axes.

Le premier axe est la guerre contre les travailleurs aux États-Unis mêmes. Avec Elon Musk, le gouvernement se dote de la « personne la plus antisyndicale qui soit » (« the ultimate anti-union person »). Ce dernier menace d’éroder encore plus les droits syndicaux dans le secteur public. Entre-temps, Trump a annoncé son intention d’imposer des droits de douane sur les importations. Le niveau de ces droits de douane reste à déterminer, mais ce qui est certain, c’est qu’une telle mesure entraînerait une forte augmentation des prix à la consommation aux États-Unis. Trump a fait campagne en se présentant comme un « ami de la classe travailleuse » et en prétendant vouloir contrer l’inflation, mais sa politique annonce le contraire.

Un deuxième axe de Trump est l’augmentation des préparatifs de guerre contre la Chine, tant économiquement que militairement ; mais aussi une politique encore plus agressive contre Cuba et le Venezuela, et contre l’Iran. À cela s’ajoute un soutien inconditionnel aux sionistes d’extrême droite en Israël. Trump a prétendu être un « président de la paix », mais le cabinet qu’il est en train de constituer est un cabinet qui intensifiera les guerres étasuniennes.

Le troisième axe qui se dessine est une guerre contre les travailleurs migrants à l’intérieur du pays. On parle de la plus grande campagne de déportation jamais menée. Cela entraînera des problèmes dans les secteurs de l’agriculture, de la construction et de l’hôtellerie, et pourrait également faire grimper les prix. Le racisme doit devenir un mécanisme de bouc émissaire pour faire passer les autres mesures. C’est ce qu’on appelle diviser pour mieux régner, au détriment des droits humains fondamentaux.

Il y aura beaucoup de continuité entre Biden et Trump

Il y a un demi-siècle, en 1973, Henri Kissinger voulait conclure un accord avec la Chine pour former un front contre l’Union soviétique. Aujourd’hui, le président Trump et le vice-président JD Vance ont annoncé vouloir un « Kissinger inversé ». En d’autres termes, ils veulent conclure un accord avec la Russie afin d’isoler la Chine. Il est loin d’être évident qu’ils y parviennent. Tout d’abord, parce que les échanges commerciaux entre la Chine et la Russie ont entre-temps fortement augmenté. Ensuite, parce que cela dépend également de la guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie en Ukraine.

Le fait que Trump souhaite une fin négociée de la guerre avec l’Ukraine ne signifie pas qu’il ne souhaite pas que l’OTAN gagne la guerre. L’administration Trump n’est pas du tout anti-OTAN, comme le prétendent certains démocrates aux États-Unis et en Europe. Trump veut que les Européens versent 4 à 5 % de leur produit intérieur à l’OTAN. Cela se ferait au détriment des dépenses sociales dans les pays européens.

Il n’y a pas de différence « qualitative » entre la nouvelle administration Trump et l’administration Biden. Pas plus qu’entre Trump I et Obama. « Nos adversaires pensent qu’ils peuvent monter l’administration précédente contre la nouvelle. Ils ont tort. Nous sommes le gant et la main, nous formons une seule et même équipe », a déclaré le nouveau conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz. Il y aura une grande continuité, et certainement en matière de politique étrangère. Il s’agit du même empire, de la même stratégie impérialiste et du même complexe militaro-industriel.

Le Trumpisme en réponse au mouvement populaire

On pense souvent en Europe qu’il n’y a pas de contre-mouvement aux États-Unis. Rien n’est moins vrai. La dernière décennie vient d’être marquée par un renouveau des mouvements populaires aux États-Unis : le mouvement syndical, le mouvement Black Lives Matter, la marche d’un million de femmes (One Million Womans’ March), le grand mouvement propalestinien, etc.

Il faut également comprendre l’arrivée au pouvoir de Trump comme une réaction à ces mouvements. Il a été porté au pouvoir en partie pour brider la contestation aux États-Unis. C’est ce qu’affirme le Project 2025 élaboré par l’organisation de droite Heritage Foundation. Avant l’investiture de Trump, le 20 janvier 2025 à Washington, d’importantes contre-manifestations ont déjà été annoncées dans plus d’une centaine de villes des États-Unis. Ce mouvement peut compter sur notre soutien.

Article complet sur Lava : https://lavamedia.be/fr/que-veut-nous-imposer-trump-en-ces-temps-turbulents/

25/04/2025 10:07 par Calcif

Qu’est-ce qu’être de gauche ?
La réponse est assez simple quoique rarement entendue :
Il existe le capital dont la vocation est de faire des profits, d’extraire de la plus-value afin d’augmenter sa masse. Livré à lui même, sa tendance est si forte qu’il tend à ne laisser aux producteurs de cette plus-value que le minimum pour leur survie.
Est de gauche toute personne, tout être humain partisan de rogner ces profits.
Cela va de ceux qui préconisent un simple prélèvement sur les profits susceptibles de rendre "décente" la survie des producteurs (le "centre-gauche") à ceux qui veulent supprimer tout profit (la gauche la plus extrême).
Mais le critère est là : tu es de gauche ? Alors de combien comptes-tu diminuer les profits du capital ?

25/04/2025 12:07 par Vincent

l’Europe occidentale des oligarchies est désormais tentée par le non alignement par rapport aux Etats Unis.

Ah bon ? Comme on le voit ici, ou encore là ?
Que dire de ceci ?
Et celle-ci, on en dit quoi ?

Bref : Quelques incompris et autres incohérences dans ce billet.
Notamment

Dans ce nouveau monde qui se dessine pour le moment, il n’y a plus de murailles idéologiques et politiques, il y a des rencontres, des interfaces. C’est comme si tout le monde était devenu ambivalent, ambigu.

Non ! Il y a des clivages comme jamais, des impossibilités de communiquer entre des groupes fondamentalement séparés idéologiquement, et surtout, surtout, il y aura inévitablement la guerre entre des blocs antagonistes irréconciliables.
Les mondialistes cinglés qui nous tiennent sous leur joug ont déjà montré de quoi ils étaient capables, par exemple en organisant et en mettant en place un totalitarisme inacceptable auquel la majorité s’est soumise sans broncher.
Là ils préparent la guerre à grands coups de centaines de milliards, et personne ne moufte !
Nous devrions avoir d’autres préoccupations que Trump ou la définition de nationalisme, de droite, de gauche etc.
Bon sang !

25/04/2025 16:03 par Kris DLR

Que de confusionnisme ! Je l’avais dit sous le précédent texte de M Labidi . Un protectionnisme d’extreme-droite vise les être humains d’abord et plus précisément les catégories populaires et pas les élites ou il est plus accommodant. Il traite les migrants pauvres comme des choses (réification). Il ne fera par contre qu’assez peu de protectionnisme économique malgré ses dires à l’attention des agriculteurs ou là encore ils y a les gros et les 95 % restant. Le protectionisme de gauche veut lui protéger les classes populaire, tant celles d’ici que celles de là-bas (internationalisme d’en-bas) et pose - par exemple - des clauses concernant le monde du travail ou la qualité des produits c’est plus une altermondialisation des échanges, qu’une interdiction complète.

25/04/2025 19:26 par act

Clacif et Kris sont rassurant, la clairvoyance prévaut, du moins dans ces commentaires, et Vincent me surprend, agréablement : j’aurais pu écrire votre* dernier commentaire, quand sur d’autres nous divergeons radicalement.
(*je vais revenir au vouvoiement par défaut et tutoierai celles et ceux me l’accordent en me tutoyant)

26/04/2025 00:33 par Erno Renoncourt

De mon lieu effondré, je suis sensible à cette lecture du monde que fait l’auteur quand il décrit la richesse pour de nouveaux possibles créée par le paradoxe trumpien. Ce texte me parle,sans pour autant sentir qu’il est un éloge au monde trumpien. Mon point de vue, sans prétention d’imposer une certaine vérité, est que les erreurs des politiques de Trump mettent à mal les prévisibilités idéologiques des cycles auxquelles nous nous étions habituées. Ce nouveau monde, sans être porteur d’espérance pour les peuples, offre mille ouvertures pour de nouveaux possibles qui peuvent être autant apocalyptiques que béatifiques. Mais , empressons-nous de le dire, les possibles heureux de ce monde ambivalent ne seront pas de la volonté de TRUMP, mais de la capacité des peuples à s’offrir sur le court terme de nouveaux leaderships nationaux, partageant une vision commune de notre humanité, par delà nos différences anthropologiques. Et tout le bug est de savoir si les peuples peuvent encore imposer quoique ce soit, tant leur impuissance confine à une perte totale d’intelligence qui préfigure ce que j’appelle l’indigence. Merci Monsieur Labidi pour cette approche teintée de complexité.

26/04/2025 01:54 par olive

L’effacement des genres, le "mariage pour tous" c’est-à-dire le mariage en fait au sein du même genre, la location des utérus autorisée pour la procréation assistée au profit des couples homosexuels, toutes ces réformes sociétales développées par les élites mondialistes

M. Djamel Labidi,

Peu importe que ces causes ne soient pas entendues partout. Le plus important est qu’elles le soient ici. Sachez que la majorité des mouvements LGBTQ rejettent l’instrumentalisation qui est faite de leurs luttes au profit d’Israël. Pour ces mouvements, l’urgence, ce ne sont pas les droits LGBTQ en Palestine, l’urgence, c’est l’arrêt du génocide.

De plus, la GPA est interdite en France comme dans beaucoup de pays occidentaux. Par contre, elle est légale en Russie. Dire par dessus le marché qu’elle bénéficierait aux couples homosexuels est au mieux une déformation de la réalité, au pire, un mensonge. L’infertilité touche un couple sur quatre en France, c’est donc beaucoup plus que le nombre total de couples homosexuels.

26/04/2025 09:39 par Assimbonanga

@Erno Renoncourt, je vais vous poser une question personnelle mais vous n’êtes pas obligé de répondre. A la lecture de votre français classique et hautement maîtrisé, tant dans le vocabulaire et que dans la syntaxe et par toutes les références culturelles, je me demandais si vous avez fait vos études scolaires à l’école catholique. Ou alors à l’école publique telle qu’il n’en existe plus de nos jours. Voilà ma question !
(Non sans rapport avec l’actualité et les scandales enfin dévoilés au grand jour de Bétharram et toute une chiée d’internats de curés, en France et de par le monde.)

26/04/2025 11:48 par Assimbonanga

La GPA est légale en Ukraine également. J’ai vu un reportage au JT de France 2 où les précieuses génitrices étaient convoyées par des hommes d’aspect militaire vers un lieu plus sûr au début de l’invasion du pays par Poutine. Certains bébés étaient nés entre-temps et les clients attendaient leur livraison avec angoisse... Ou avec l’impatience de ceux qui ont payé pour une marchandise qui leur est due ?

26/04/2025 14:55 par Assimbonanga

L’effacement des genres, le "mariage pour tous" c’est-à-dire le mariage en fait au sein du même genre, la location des utérus autorisée pour la procréation assistée au profit des couples homosexuels, toutes ces réformes sociétales développées par les élites mondialistes

Voilà des questionnements propres aux milieux réactionnaires, que ce soit les catho tradi des Retailleau ou les milieux traditionnels musulmans. Ou alors des personnes modernes qu’un génie facétieux tire en arrière vers des époques révolues.

Le vocabulaire "les élites mondialistes" pourrait sortir tout droit d’une bouche d’extrême-droite... Il y a pour moi un mystère derrière certains mots que pourtant d’autres gens utilisent en se comprenant parfaitement alors que, si on leur demande d’en fournir leur propre définition, avec leurs mots à eux, ils en sont incapables. "Élites", "mondialistes", "wokisme", qu’est-ce que ça veut dire pour eux ? Essayer d’en rédiger leur définition personnelle leur permettrait de se positionner eux-mêmes, me semble-t-il.

Pour moi, les mondialistes, c’est les multinationales. Un patronat conquérant qui impose ses volontés sur tous les continents et nivellent les conditions de travail de tous les salariés. En France, nous sommes ainsi censés faire des économies (selon Bayrou et toute la clique) pour que notre coût du travail s’aligne sur les autres pays.

Mais pour les RN et les LR, c’est quoi le "mondialisme" ?

C’est surprenant que les esprits soient si embrouillés qu’ils ne puissent sentir ce qui relève de la gauche et ce qui relève de la droite... Je suggère à l’auteur de consacrer 1h39 de son temps à ce meeting à Montréal : Meeting avec Jean-Luc Mélenchon et Ruba Ghazal à Montréal, peut-être que cela lui éclaircira les idées...

26/04/2025 18:30 par Kris DLR

Je reviens avec un second commentaire toujours pour combattre le confusionnisme : Puisqu’il est évoqué les valeurs de droite et les valeurs de gauche en laissant entendre que le "communautarisme national" ambiant venu de droite comme d’une certaine gauche aboutit à une relativisation (dommageable) alors il faut peut-être voir d’ou on vient : la droite porte massivement dominations et exploitations et le RN (ED) fait pire encore dans un parcours de fascisation ; les gauches elles portent en principe diverses émancipations (bataille sur certaines mais s’opposer à la domination de classe est décisif sauf pour le PS qui a fait son Bad Godesberg 1959 )
Lire En quête de valeur JMH

https://harribey.u-bordeaux.fr/travaux/ouvrages/en-quete-de-valeur-s.pdf

26/04/2025 18:55 par Erno Renoncourt

@Assimbonanga , Merci pour votre question à laquelle je m’empresse de répondre. Mon parcours scolaire est très atypique. Je me considère comme un autodidacte. J’ai fait en effet une partie de mes études primaires chez les Frères de l’instruction Chrétienne, à l’école primaire de Jean Marie Guilloux, mais j’ai été chassé avant le certificat pour manque d’assiduité et comme élève perturbateur et dissipé. Cela m’a sous doute sauvé, car puisque de famille modeste, je n’ai pas pu fréquenter les écoles huppées d’Haïti, et j’ai fait mes classes secondaires dan un modeste collège de la capitale haïtienne. Mes parents avaient confiance dans cette école pour une seule raison : tous les enfants du Directeur ont fait toutes leurs études dans cette école. C’était le signe que ce monsieur, de regretté mémoire, avait confiance en son projet éducatif. Cela a façonné une part de mon attachement à ce qui est authentique. Je suis entré à l’Université d’État d’Haïti à la faculté des Sciences. J’ai dû abandonner en 4eme année, lors du Coup d’État contre Aristide en 1991... J’ai par la suite fait des études de Master en informatique décisionnelle à distance à l’Université de Bordeaux ( Parcours E-MIAGE)....je passais mes examens à l’ambassade de France. Mais Je n’ai jamais senti le besoin de quitter Haïti, donc j’ai jamais sollicité de visa, malgré le chaos qui se profilait et prenait forme. Au vrai, ma grande chance est d’avoir eu deux tantes qui enseignaient le français, donc il y avait beaucoup de livres à la maison, je prenais plaisir à lire. Notamment les grands auteurs du XIX eme siècle Balzac, Flaubert, Hugo, Zola. PLus tard en classe terminales, j’ai découvert Bachelard....Ce fut une vraie révélation...etc.......cela a joué sur cette dualité qui me fait osciller entre culture scientifique et culture littéraire. Et puis..j’ai découvert Morin et la bande des penseurs systémiques. Pour autant, je ne pense pas que je maîtrise le français....mais, j’ai appris à penser par moi même, à faire des inférences en mettant à contribution ce que j’apprends dans les livres pur mieux comprendre et expliquer le chaos de mon pays Voilà mon modeste parcours.....Sachez qu’ici en Ha♪9ti, je suis perçu comme un emmerdeur professionnel...d’où ma défiance envers les puissants et les lettré

26/04/2025 18:55 par Vincent

l’invasion du pays par Poutine.

Il n’y a donc visiblement pas que les éléments de langage de l’extrême droite qui infusent, ceux de la Doxa déteignent assez bien également.

26/04/2025 19:31 par Djamel Labidi

Cher Erno Renoncourt
Merci d’avoir si bien compris mon texte. Le plus dur est toujours d’accepter la réalité, et de commencer à réfléchir après elle et non avant.
Puisque vous parlez de Bachelar, voici une citation de lui, ma phrase préférée : « il n’y a de vérité que cachée. »

27/04/2025 12:44 par Assimbonanga

Vincent, tu m’as interloquée. Par quel vocabulaire remplacer mon mot inapproprié, "invasion" ? Je ne vais pas tomber dans le sarcasme avec "excursion touristique" mais, réellement, je ne sais pas comment appeler l’arrivée de l’armée de Poutine sur le territoire ukrainien, hors de ses frontières, sur un pays souverain...
Préfères-tu "opération spéciale" ? As-tu un terme à proposer ?

27/04/2025 12:55 par Assimbonanga

Djamel Labidi, votre phrase préférée : « il n’y a de vérité que cachée. »
Il existe des tas de vérités qui sautent aux yeux. Il suffit de regarder. D’ailleurs, un regard de gauche permet de décoder très rapidement les forces en présence, notamment la lutte des classes.
Attention de ne pas tomber dans une obsession complotiste qui conduit à inventer les interlignes qui n’existent pas. Lire entre les lignes des trucs que l’on s’imagine. Ne pas sombrer dans l’interprétation de textes (liturgiques !). Juste la réalité.
Attention aussi à l’écueil que je nommerais écueil à la CNews : on prélève des tas de petits bouts que l’on colle bout à bout et à la fin, on refabrique une fausse réalité, toute bancale, toute déformée surtout.
Prenez soin de vous ! Attention à la parano qui peut guetter les meilleurs d’entre nous.

@LGS : ce nouveau formulaire fonctionne bien. C’est intuitif, c’est lisible. Il reste à s’habituer.

27/04/2025 14:01 par Vincent

"l’armée de Poutine" c’est pas mal non plus : ça vaut le "par Poutine" de plus haut.

Je ne crois pas qu’on ait entendu ou lu des choses comme par exemple "l’armée de Bush" ou "l’armée privée de Cheney", ni "Bush a envahi l’Afghanistan et l’Irak", ou encore "les drones tueurs et les centaines de milliers de tonnes de bombes d’Obama", pas plus que "les bombardiers de Trump" (sur le Yemen) ou encore "les missiles de Macron" (sur la Syrie).
Encore moins "l’anéantissement de Gaza et le génocide des palestiniens par l’armée de Netanyahu"...

On pourrait substituer "l’invasion par Poutine" par "le début de la guerre" par exemple.
C’est plus neutre, ça laisse un peu de place à la responsabilité de l’OTAN dans le déclenchement de ce conflit, et ça éloigne au moins des termes systématiquement employés par les petits pigistes de l’empire l’atlantiste, qui s’instillent aussi dans les esprits.

Bref.

27/04/2025 15:02 par Assimbonanga

Effectivement, tu as raison pour "l’armée de Poutine". Je n’avais jamais pris conscience de ce biais.
Tu crois que Bush n’a jamais été impliqué par son nom ? Sarkozy a été associé à la guerre en Lybie, Hollande ses actions au Mali...

En ce qui concerne Nétanyahu en revanche, je ne me gêne jamais pour l’impliquer par son nom. Nétanyahu représente vraiment les forces du mal. Son nom englobe toute sa clique, ses ministres sinistres, cette extrême-droite abominable, déshumanisée, sanguinaire et raciste.

"Le début de la guerre" ? Je vais y réfléchir.

27/04/2025 16:42 par sylvain

Un sacre melange des genres dans cet article.
Les idées misent derrière le terme de gauche ont largement variés au cours du temps. Ferry et Thiers, qui feront voter la république a une assemblée de royalistes en leur faisant comprendre que c’était le meilleur moyen de défendre les intérêts des "gens de bien" étaient le centre gauche. Le parti démocrate, vu comme "la gauche" aux etats unis, est à l’origine un soutien avéré de l’esclavagisme... A la base, la gauche, c’est juste la partie de l’assemblée qui est contre la monarchie et qui se place sur la partie gauche de la salle, depuis c’est de moins en moins clair.
La plupart des politiques décrites dans l’article sont en fait des politiques industrielles, qui n’auraient en rien changées selon le parti du gouvernement au pouvoir. La Chine est devenue libre échangiste et les états unis protectionnistes ?? Rien a voir avec la gauche et la droite, le libre échange est une politique impérialiste pour celui qui a le leadership de l’industrie mondiale, la balle a simplement changé de camp : le nouveau leader industriel mondial est la Chine, et elle suit ses intérêts : une politique impérialiste à base d’industrie et de commerce.
Pour info, a moins de considérer que les peuples habitants les pays occidentaux ne soient pas constitués d’occidentaux, la plupart des occidentaux sont opprimés depuis des siècles à peu près comme les autres : relisez Marx, ou je vous parle de mon père qui était chez arcelor a 12 ans. Et pour ce qui est de constituer une alternative en terme de puissance industrielle à l’occident, il y avait déja eu l’URSS

27/04/2025 17:55 par olive

Je ne crois pas qu’on ait entendu ou lu des choses comme par exemple "l’armée de Bush" ou "l’armée privée de Cheney", ni "Bush a envahi l’Afghanistan et l’Irak", ou encore "les drones tueurs et les centaines de milliers de tonnes de bombes d’Obama"

Bien sûr que ça a été dit. C’est juste que vous n’avez pas lu les articles.

27/04/2025 18:06 par olive

la Chine, et elle suit ses intérêts : une politique impérialiste à base d’industrie et de commerce

L’impérialisme consiste à imposer son leadership à des nations plus faibles. Est-ce que c’est le cas de la Chine ? Si oui, fournissez des exemples concrets. Ce n’est pas parce que la Chine suit ses intérêts que c’est de l’impérialisme. Il faudrait avant tout déterminer si les partenaires de la Chine (notamment dans le cadre de la BRI) sont perdants dans ces relations, si la Chine impose ses vues, sa vision du monde et si ces manoeuvres créent de la violence.

D’ailleurs, c’est vous qui devriez relire Marx. Sa conception de l’impérialisme est indissociable du colonialisme. Est-ce que la Chine est colonialiste ?

28/04/2025 09:06 par Assimbonanga

« Il n’y a de vérité que cachée. »
Avez-vous remarqué que cette phrase est construite sur la même structure que cette autre :
"Il n’y a de dieu que dieu." ?
Faut vraiment se méfier des phrases à message mystique quand on veut penser en terme de politique.

En politique, ce sont des sourates de Karl Marx qu’on devrait se réciter ! Et attention : une simple citation courte ne peut pas suffire pour comprendre les mécanismes des événements. La religion demande de croire. La politique demande de comprendre. Allez, je termine avec une petite citation bien connue sur Le Grand Soir :
« Quand je donne à manger aux pauvres, on dit que je suis un saint. Quand je demande pourquoi, on dit que je suis communiste. »

28/04/2025 09:39 par Assimbonanga

""Rassemblement national" dit d’extrême droite".
"On a vu dernièrement ces deux partis, pourtant apparemment aux deux extrêmes de l’échiquier politique"
Djamel Labidi douterait-il que le RN soit intrinsèquement, viscéralement, extrêmement, de droite ?
Se laisserait-il berner par ses éléments de langage ?
Ne perçoit-il pas sa récupération, contre-façon, imitation, copie non conforme, ses mensonges, son imposture ?
Il suffit de regarder 5 minutes CNews pour voir comment ils fonctionnent ou d’écouter ses députés à l’Assemblée : allusions, allégations, supputations, déformations, inversion, conditionnel transformé en indicatif, déni, mensonges, mensonges, mensonges, proclamés avec aplomb.
Ces gens sont capables de transformer une escroque ayant détourné 4,5 millions d’euros de fonds publics en Nelson Mandela, en Jean Jaurès, en Jésus christ !! Si, si, ils ont utilisé ces trois comparaisons.
Si les gens sont dans la confusion, il y a de quoi. Un assaut médiatique est entretenu pour répandre la confusion et interdire de s’approcher des derniers représentants de la gauche, La France Insoumise. Un halo sulfureux empeste autour d’eux et fait peur. C’est étudié pour ! (citation d’un ancien désormais oublié).

28/04/2025 10:39 par RV

La carte illustrant l’article fait figurer la faucille et le marteau sur la Russie ?⸮

28/04/2025 16:12 par Djamel Labidi

Assimbonanga
Cher ami,
Vous dites « il y a des vérités qui sautent aux yeux ».
Par ex la pomme de Newton ou le soleil tourne autour de la terre ?
C’est de cela qu’il s’agit dans la citation de Bachelard

02/05/2025 20:36 par Vania

Totalement d’accord avec @Vincent.@Assim : la propagande occidentale et ses médias sont très insidieuses . On finit par répéter leurs phrases."Le début de la guerre" ? Pour moi c’est plutôt "la suite de la guerre". Les 14 000 morts du Donbass sont -ils morts lors d’un séisme ou d’une catastrophe naturelle ? ou quel nom donner aux bombardements quotidiens de l’armée ukrainienne contre la population du Donbass ? Pourquoi les occidentaux oublient de mentionner sciemment la tragédie vécu par les habitants du Donbass de 2014 à 2022 ????

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