RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
24 

Lettre ouverte à Charline Vanhoenacker

Ce jeudi 11 mai avant 8 heures, je suis dans ma voiture, en route pour une réunion des trop rares retraités qui restent syndiqués.

J’écoute France Inter et c’est votre heure, Madame Charline Vanhoenacker, et vous êtes généralement assez drôle, sauf quand vous faites un sketch avec un partenaire. Là, ça gueule, ça bafouille, et c’est incompréhensible, pas seulement pour les presbyacousiques de mon acabit.

Mais ce n’est pas mon soucis immédiat.

Ce matin là, le sujet, c’est Marion nièce de l’héritière de l’héritier de Montretout-Sauf-Le-Fric, qui arrête la politique pour, soi-disant, jouer les mères de famille et probablement pour aller se faire plus de galette chez un de ses amis du MEDEF.

La chronique démarre pas trop mal, avec quelques piques bien senties contre la néofasciste de service, et puis, soudain, la connerie ! La connerie avec un grand C ! Un C grand comme un K ! Un C gros comme un Q : vous dites qu’entre autres choses typiquement nazies, la Marion va apprendre à sa fille... à parler allemand !

L’allemand, je l’ai enseigné tout au long de mon anti-carrière. Au demeurant en me battant contre les "Européens convaincus" qui veulent réduire l’enseignement des langues à quelques rudiments de globish et à un vague vernis touristique d’espagnol, avec un nombre d’heures de cours qui ne permet même pas un saupoudrage.

L’allemand, Madame Vanhoenacker, ce n’est pas que la langue d’Adolf. Je vous répèterai ce que j’ai souvent dit à ceux qui se croyaient aussi spirituels que vous : si les Arabes, les Viêts, et en ce qui vous concerne, les Congolais, n’avaient retenu de notre langue que les vociférations des sous-offs français et belges, vous les prendriez pour des cons, Madame Vanhoenacker, et vous auriez raison.

De même, si j’appliquais à tous les gens dont le nom commence par "Van" le vers de Jacques Brel "Nazis pendant les guerres et catholiques entre elles", vous me prendriez pour un con et vous auriez raison. Seulement voila, Madame Van-comment, déjà ?, ni le grand Jacques ni le petit moi ne sommes assez idiots pour ça.

Les germanistes, Madame Vanhoenacker, aiment les bouquins que Goebbels faisait brûler en place publique, ils aiment les œuvres de ces gens forcés par Hitler, comme l’a dit Bertolt Brecht, à changer de pays plus souvent que de chaussures.

Les étudiants néofascistes, on les retrouve massivement en fac de droit. En fac d’allemand, ils sont sporadiques et quasi clandestins.

Alors, Madame Vanhoenacker, vous et tous les petits insolents officiels du régime qui ne peuvent pas évoquer l’allemand sans se mettre à gueuler comme Francis Blanche dans le rôle de Papa Schulz, et qui ne peuvent pas se moquer des Le Pen sans les faire passer pour des germanistes, je voudrais leur dire qu’on peut aussi être un bon humoriste sans être un foutu connard.

URL de cet article 31891
  

L’Eglise et l’école, de Marceau Pivert
La laïcité séduit au XIXe siècle une bourgeoisie soucieuse de progrès et d’efficacité. Les socialistes en font également leur cheval de bataille. La séparation de l’Église et de l’École puis de l’Église et de l’État en 1905 en est le symbole, mais ce fragile compromis est bientôt remis en cause. Face à une contestation grandissante, la bourgeoisie et l’Église s’allient pour maintenir l’ordre social, politique et moral. Depuis les années 1920, leur offensive conjointe reprend une à une les conquêtes laïques. La (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Dans toute idée, il faut chercher à qui elle s’adresse et de qui elle vient ; alors seulement on comprend son efficacité.

Bertolt Brecht

Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.