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Marche pour le climat : c’est tout un système qu’il faut changer

Si les gouvernements, et spécialement le gouvernement français, ne veulent rien faire, le peuple lui a compris tous les enjeux du réchauffement climatique. Ils sont, depuis plusieurs semaines, des dizaines, des centaines de milliers à défiler en France. Hier encore, ce samedi 16 mars, ils étaient près de 100 000 à Paris, et des dizaines de milliers à travers toute la France.

Sans le peuple, sans les peuples qui se mobilisent partout dans le monde, nous n’arriverons à rien. Preuve, s’il en fallait encore une, le refus de la majorité de voter l’interdiction du glyphosate, pourtant connu pour sa dangerosité, et classé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur la liste des produits cancérigènes. Mais une fois encore, les intérêts privés ont prévalus. Sinon, quel autre intérêt y avait-il à poursuivre l’utilisation de ce produit ?

C’est sans doute d’ailleurs là que réside la plus grande difficulté. L’écologie n’est pas compatible avec l’économie de marché. Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de capitalisme vert, pour la simple et bonne raison que capitalisme et écologie sont deux termes profondément antagonistes. Parce que les capitalistes – au sens large du terme – n’ont qu’une seule obsession : le profit. C’est-à-dire produire toujours plus, même si les sociétés n’en ont pas besoin. C’est ce qui a donné la société de consommation. Mais à l’heure où les ressources naturelles s’épuisent, où les émissions de CO2 n’ont jamais été aussi élevées, où la déforestation prend racine sur tout globe et où, par conséquent, le réchauffement climatique est devenue une effrayante réalité, ce mode de pensée doit cesser.

Et si Karl Marx avait déjà compris que capitalisme et écologie ne faisaient pas bon ménage dès le XIXe siècle, que Fidel Castro pointait, dès 1992, lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, le risque de voir l’extinction de l’espèce humaine à cause de la destruction de la nature, nos gouvernements continuent d’agir sans réfléchir. Ou plutôt de réfléchir dans le sens du profit et de la satisfaction d’une infime minorité qui ne voit pas plus loin que ses intérêts immédiats.

Mais alors, que faire ? Manifester est une première chose, certes. Mais tellement insuffisante aux yeux de la gravité de la situation. Comment expliquer que sur la quasi-majorité des pays signataires de l’accord de Paris, seul un petit groupe l’applique réellement ? C’est tout un rapport de force et un système de pensé qu’il faut inverser et transformer. Seule une prise de conscience fera changer les choses. Le temps presse.

 https://republiquesocialeblog.wordpress.com/2019/03/17/marche-pour-le-climat-cest-tout-un-systeme-quil-faut-changer/
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COMMENTAIRES  

18/03/2019 22:02 par alexis

« Ce lundi 18 mars depuis 7h15, 150 activistes de Act for Climate Justice
et des gilets jaunes ont bloqué le centre d’investissement de BNP
Paribas Fortis à Bruxelles. Ces collectifs se sont alliés pour réclamer
une justice sociale, climatique et fiscale, pour que chaque citoyen.ne
puisse vivre dignement.

Ces dernières 24h, des actions ont eu lieu toute la Belgique. Dans la
nuit de dimanche à lundi, le site de l’entreprise Total à Feluy a été
bloqué et plus de 250 distributeurs bancaires ont été recouverts de
plaquettes autocollantes avec le message “Les banques financent la fin
du monde et volent nos fins de mois - Agissons pour ne pas leur laisser
ce pouvoir.” Des groupes provinciaux de gilets jaunes de Wallonie,
Flandre et Bruxelles, ainsi que des militant.e.s du Front Social avaient
rejoint ces actions. À Bruxelles, 150 activistes d’Act for Climate
Justice sont restés enchaîné.e.s pendant 5h à des tubes et des barils de
béton devant le centre d’investissement de BNP Paribas Fortis. À 12h00,
les militant.e.s ont constaté que le bâtiment de BNP resterait fermé. Le
blocage a donc été levé.

Selon les activistes et les Gilets jaunes, les responsables des
inégalités sociales et du changement climatique sont les mêmes : les
entreprises multinationales et le secteur financier qui détruisent la
planète et exploitent les travailleurs.ses dans le but de maximiser
leurs profits. Le GIEC insiste sur la nécessité de rompre notre
dépendance aux énergies fossiles. Malgré ces avertissements, les
principales banques belges investissent des milliards dans ce secteur,
empêchant tout changement ambitieux. Pour les participant.e.s aux
actions de ce lundi, les mesures gouvernementales pour l’environnement
doivent être financées par les entreprises responsables du changement
climatique, et non par les plus précaires. Ils dénoncent avec force
"l’hypocrisie de BNP qui annonce cette semaine devoir fermer quelques
267 agences entraînant la suppression de 2200 emplois alors même que
leurs bénéfices net dépassent les 1,8 milliards en 2018". Camille, porte-parole de l’action à Bruxelles, ajoute : ”Il est urgent d’arrêter les
investissements dans les énergies fossiles. Puisque les banques et le gouvernement ne bougent pas, nous sommes dans l’obligation de les arrêter nous-mêmes, en utilisant nos corps.” https://reporterre.net/En-Belgique-activistes-du-climat-et-Gilets-jaunes-unis-dans-des-actions-contre

18/03/2019 23:37 par Georges SPORRI

Pour refoutre quelques neurones utiles dans la tête des microcéphales, je signale que les forêts en France occupaient 110 000 km2 en 1912 et 170 000 km2 en 2012. Et chaque jour des milliers d’arbres supplémentaires apparaissent ! S’il est exact que la déforestation reste le fait majoritaire à l’échelle planétaire, il est tout aussi exact que la France et la Chine n’ont strictement rien à se reprocher ! NB : depuis 1978, la Chine a planté 66 milliards d’arbres ...

19/03/2019 06:59 par François de Marseille

C’est marrant la bienveillance des médias pour cette manif. C’est mignon tout plein, c’est jeune et pas trop mal habillé, de la gôche pas trop radicale, comme on aime, quoi. Et en +, ils ne cassent rien.
Ont t-ils le droit à la parole ? Ouiiiii
Peuvent t-ils manifester ? Ouiiiii
En parle t-on dans les medias ? Ouiiiii
Obtiendront t-ils quoi que ce soit ??? Heuuuuu pis quoi encore, ils peuvent deja tout faire !
L’illusion de démocratie parfaite.
J’espère que tout ces gens se réveilleront un jour et comprendront que le noeud de tout les probleme est d’accepter encore et encore de déléguer le pouvoir sans aucun controle.

19/03/2019 10:39 par Assimbonanga

Les élections aux chambres d’agriculture sont terminées. Grosse abstention et , grosso modo, 70 % d’agriculteurs favorables au syndicat majoritaire, celui qui aime bien un peu de glyphosate sur ses terres, la FNSEA.
Une agriculture qui forme ses jeunes en école d’agriculture à désirer vivement sa subvention, son endettement et son gros matériel qui fait vroum-vroum ainsi que sa petite fromagerie toute en plastique clés en main ou sa petite unité toute en plastique de production volaillère et autres achats d’installation mirifique. La vie en rose, en défiscalisations et récupération de TVA. Ce n’est qu’ensuite, quand tu as le nez dans le caca, que tu viens pleurer que tu n’y arrives pas.

19/03/2019 11:38 par Dominique

La société industrielle de consommation, d’exploitation et de domination de masse a besoin de 3 choses pour se développer :

 D’un dogme suprématiste qui autorise moralement l’exploitation de toute chose et de tout être vivant. Il est très bien décrit en page deux de la bible quand dieu, après avoir tout créé, donne son ordre de mission à l’homme : "Tu domineras la terre et toutes ses créatures". Cela pose la question de notre rapport avec la Nature, rapport qui conditionne notre façon de voir les choses et donc tous les autres rapports humains.

 De l’argent et ses inégalités : que le capital soit privé ou public ne change rien si le but reste de construire une société basée sur un dogme suprématiste. Or la société industrielle est aussi vieille que de telles civilisation. Gilgamesh, pour construire sa ville, a dû raser une forêt, cela se fait toujours aujourd’hui, seule l’échelle à changé car les sources d’énergies et les techniques modernes permettent de détruire de plus en plus vite et partout. Donc toute technologie, ancienne comme nouvelle, pose la question de son usage et de son impact.

 Du travail obligatoire et son aliénation. Son nom moderne est productivisme. Le productivisme industriel implique une hiérarchisation poussée du travail, hiérarchie qui s’ajoute et renforce les hiérarchies préexistantes basées sur la richesse et le pouvoir. Une bonne raison de plus de se débarrasser de la société industrielle qui nique la planète.

De toutça, nous pouvons raisonnablement conclure que la société industrielle est non réformable, que notre tâche, alors qu’elle a déjà exterminé 60 % du vivant, doit être de l’arrêter le plus vite possible et de développer des sociétés alternatives basées sur le local, seule façon de pouvoir créer des sociétés qui soient durables et où le pouvoir sit exercé par celles et ceux qui auront à subir les conséquences des décisions politiques. Bref, il faudrait une union des gilets jaunes dont la force est de ne se laisser manipuler ni par la gauche productiviste, ni par la droite du capital, ni par les ONG collabos, et des jeunes qui ont peut-être plus que leurs vieux conscience que notre mode de vie ne leur offre aucun avenir et certainement plus de ressources qu’eux pour ne pas tomber dans le cercle vicieux travail-consommation-dodo.

19/03/2019 14:07 par Assimbonanga

Je me demande si le pouvoir n’a pas mis toute son énergie à empêcher la jonction entre les Gilets Jaunes et les manifestants du climat. D’après ce Gilet Jaune, on les a nassés pour pas qu’il y aillent et c’est là que l’incendie de la banque est intervenu : https://www.youtube.com/watch?v=7LVHliPZ3mQ
Une émission DU MEDIA montre les trois manifs du 16 mars 2019 : https://www.youtube.com/watch?v=b4eem1eI-xg

On n’est pas en 68, c’est plus grave et c’est moins joyeux dans l’aspect. Mais quelque chose s’agrège, semble-t-il.

19/03/2019 15:35 par Ellilou

à François de Marseille
Tout à fait d’accord avec vous. Ayant rejoint des camarades Gilets Jaunes à Opéra, nous comptions aller ensuite sur les Champs. Cette gentille déambulation aux cris de slogans plus tartignoles les uns que les autres nous a totalement déprimés. Pour nous faire plaisir avant le départ, on est allé "pourrir" les VIP en tête de cortège : Hamon, Glucksmann et Hidalgo mais on s’est très vite fait sortir par des vieux et moins vieux cons socialo. Totalement inutile mais si plaisant...Pendant la marche on a vainement tenté de "politiser" les slogans mais les jeunes nous regardaient avec de grands yeux éberlués façon "mais qu’est ce qu’ils racontent ?" et continuaient à crier leurs inoffensifs trucs. Dommage, très dommage. Quand j’entends les commentaires dithyrambiques des médias bourgeois je suis éberluée mais pas étonnée.

19/03/2019 18:04 par Autrement

Lettre d’information d’Espaces Marx
Édito
Chaud ! Chaud ! Plus chaud que le climat !

Alors que l’urgence climatique s’empare de la rue depuis des mois maintenant, la jeunesse a décidé de monter le ton. Signe des temps, pour exprimer son désir de voir une action rapide et profonde pour l’écologie, elle écrit des manifestes (Manifeste étudiant pour un réveil écologique, Manifeste de la jeunesse pour le climat). Les positionnements sont parfois différents, les origines sociales des signataires également (voir ici l’analyse "ces trois jeunesses qui se mobilisent pour le climat") mais tous soulignent la crise de la politique des petits pas. L’État se retrouve assigné en justice par une pétition de deux millions de personnes pour son inaction en matière climatique. Évidemment, dans ce contexte le green-washing du gouvernement et des grandes entreprises devient de plus en plus compliqué.
Enseignants, chercheurs... les pétitions se multiplient. L’action des milieux intellectuels et scientifiques sera cruciale pour éviter les oppositions factices avec le mouvement de Gilets Jaunes, comme pour favoriser l’approfondissement et la détermination du mouvement.

L’équipe d’Espaces-Marx

19/03/2019 19:16 par François de Marseille

@ Elilou : c’est encore pire que je croyais !

19/03/2019 23:34 par Autrement

Le lien sur "Les trois jeunesses" (15/03/19) donné dans la lettre-édito d’Espaces Marx que j’ai recopiée, n’a pas l’air de marcher...
Je le remets ici :
https://theconversation.com/ces-trois-jeunesses-qui-se-mobilisent-pour-le-climat-113297
L’article (qui développe l’idée que "la jeunesse" n’est pas une catégorie homogène) se trouve sur le site "The conversation"(encore un titre en anglais !) : L’expertise universitaire, l’exigence journalistique :
https://theconversation.com/

Merci à Assimbonanga pour ses excellent choix de vidéos !

20/03/2019 10:31 par Assimbonanga

@Elilou,
Tu dis "Pendant la marche on a vainement tenté de "politiser" les slogans mais les jeunes nous regardaient avec de grands yeux éberlués façon "mais qu’est ce qu’ils racontent ?" et continuaient à crier leurs inoffensifs trucs. Dommage, très dommage."
J’ai envie de te répondre :"Positivons !" Sinon , toute manière, au point où on en est, autant se tirer une balle... Visiblement, il y a un réservoir de publics différents, un peu étranger à nos manières. Des bourgeois, des BCBG, des nuls en politique, des niais, des puceaux et pucelles de la raison critique et même des qui croient que Maduro est un dictateur ! Évitons le mépris, évitons l’hostilité qui nous démangent parce qu’il y en a parmi eux qui peuvent entendre des choses et se montrer curieux de vos slogans et de vos rustres moyens d’expression sans doute teintés de vocifération et d’éructation mélenchoniennes ou du parler-fort de Ruffin qui se met, lui aussi, à s’emporter et à crier ! Les graines semées ont besoin de beaucoup de temps pour pousser.

20/03/2019 10:58 par Jean-Yves Leblanc

Cet article de République Sociale est consternant. Il est comme une illustration de l’article qui se trouve juste au-dessus : "la gauche à sa place ... dans les poubelles de l’histoire".

C’est un copier-coller des thèmes de la propagande officielle ressassées jusqu’à la nausée par le système, l’UE, les média des milliardaires, France TV et tous les outils à leur disposition en bonne place desquels il y a l’école. On y a simplement ajouté le vernis anti-capitaliste : un peu de Marx, un peu de Fidel Castro, la référence au "profit" (en oubliant que l’écologie est une gigantesque source de profits qui justifie le verdissement de toutes les multinationales), un coup de pied au système (euh... "de pensée". Juste une question de "prise de conscience" ...). Autrement tout y est : la déforestation, "l’effrayante réalité" du réchauffement climatique, l’inévitable glyphosate, la société de consommation. Il n’y manque que les ours, la montée des eaux et les cataclysmes !

Finies les analyses scientifiques, la pensée à contre-courant, l’esprit critique. Il nous en reste, heureusement, pour le Vénézuela, la Syrie ou la Russie. Il ne nous en reste pas beaucoup quand il s’agit de crier au loup à propos du racisme, de l’antisémitisme ou du fascisme. Il ne nous en reste pas du tout dans notre adhésion dévote à la religion écologique pourtant remise en cause par nombre d’éminents scientifiques et constamment démentie par les faits. Et nous ne nous posons aucune question quand nous nous retrouvons en plein accord avec ce système que nous combattons, quand nous nous appuyons sans réfléchir sur sa propagande et quand nous en venons à blâmer le gouvernement parce qu’il n’empoisonne pas assez vite la vie quotidienne du peuple.

Notre gauche ayant abandonné la lutte des classes et la propriété collective a trouvé LA grande cause pour incarner son nouvel anticapitalisme (de salon) : l’écologie et le climat. Ça, au moins, c’est du lourd : consensuel, beau, humaniste,universaliste, urgent, béni par le système et faisant l’unanimité.

Le CO2 est-il réellement le moteur du climat ? Y-a-t-il urgence climatique ? On se fiche de toutes les études qui disent "non" (études qui sont d’ailleurs dans les rapports du GIEC !).
La France est le pays industriel qui produit le moins de gaz carbonique. Tant pis, réduisons, réduisons quand même. Même si ça n’a aucun effet sur les émissions mondiales.
Grâce au service public EDF et à notre recherche, nous disposons à 75% d’une électricité nucléaire décarbonée, stable et bon marché. Vite, exigeons la "transition énergétique" qui la remplacera par des éoliennes et panneaux solaires chers, aléatoires et qui devront être doublés par des centrales à gaz ! Le marché de l’électricité se frottera les mains : l’électricité rare sera chère !

Vite, à l’appel de Facebook, des média et de la petite Norvègiennne, jouons aux rebelles, envoyons nos écoliers dans la rue scander les slogans que le système leur a mis dans la bouche et exigeons la hausse des carburants, de la taxe carbone, le triplement du prix de l’électricité, la régression du pouvoir d’achat, l’interdiction des voitures à moins de 30000 euros. Macron est pour. C’est chouette que le peuple lui demande d’aller plus vite. Manifestons pour le climat, ce sera la meilleure façon de combattre les GJ et leurs revendications qui puent le gazole. Mais nous sommes de gauche, n’est-ce pas ? Alors différencions nous de Macron, revendiquons la "justice climatique" : les sacrifices ... mieux répartis !
Pour la lutte contre l’exploitation, pour les salaires, pour la sortie de l’UE, pour les nationalisations, ça attendra. Il est bien plus urgent de militer pour une centrale solaire "villageoise" dans notre village.

20/03/2019 19:43 par Dredger

Aie aie, je viens régulièrement lire des articles intéressants ici, mais n’ai jamais commenté.
Là il le faut, mais étant crevé, je vais me limiter très fort : réchauffement climatique mon oeil ! c’est une des plus grosses couillonades au monde, y’a des gros sous derrière, un investissement initial de qques millions pour payer 400 scientifiques à qui on a donné des sous pour dire que ça se réchauffe contre des milliards de benefs. Les démonstrations pleuvent partout sur le net, des sites expliques TB l’arnaque, pitié, ne me dites pas que LGS y croit ?
Il y a des sujets bien plus important à s’attaquer à que ce faux sujet, et c’est là que le bat blesse. On redirige l’énergie des gens vers de faux problème. Oui pour lutter contre la polution sous toutes ses formes, avec en dernier rejetons la pollution électromagnétique (renseignez-vos sur les dangers de la 5G à venir, déjà qu’on est cobaye d’une 2G, 3G et 4G qui nous transperce déjà tous, sans parler des wifi en veux-tu en voilà), l’appauvrissement des sols, la biodiversité, les variétés de graines, je sais pas moi, tout un tas de réels sujets écolo pour lesquels se battre, mais bordel ne me parlez pas de réchauffement climatique, il n’y en n’a pas, ouvrez les yeux. Le site fr.sott.net regroupe pas mal d’articles sur le sujet, et tant d’autres. Bonnes recherches et prise de conscience.

21/03/2019 00:03 par act aka activista™©

Bonsoir Georges et les autres,
Au delà des divergences ou oppositions que nous pouvons avoir sur ces questions,
récemment et pour raisons professionnelles, j’ai participé à une marche des jeunes pour la sauvegarde de l’environnement...et le "climat".
partager brièvement les raisons d’un certain optimisme ressenti suite à cette participation :
 ces jeunes ne sont pas dupes, leurs revendications dépassent -et de loin- la question "climatique" sur laquelle se focalisent les médias : dénonciation des multinationales, de la malbouffe, du capitalisme en toute lettres, etc
 ils goutent ainsi au plaisir grisant d’investir la rue en masse pour protester, faire gréve, sortir du cadre prévu, etc
 un détail mais significatif : c’est la manif la plus rapide à laquelle je n’ai jamais participé, quel allant, quelle cadence, quelle jeunesse !
 ils vont de fait au devant de déceptions, en Belgique les politiques trahissent déjà les engagements qu’ils venaient de prendre devant leurs représentants.
ils seront donc bientôt encore plus en colère, quand en France le mouvement des GJ leur montre que si l’on veut être entendu il faut parfois passer du pacifisme à la non-violence réciproque :
"We are peaceful people, we are loving people. We love everybody who loves us. But we don’t love anybody who doesn’t love us. We’re nonviolent with people who are nonviolent with us. But we are not nonviolent with anyone who is violent with us." Macolm X
https://www.youtube.com/watch?v=kXo0lgcOHhg

21/03/2019 08:31 par Georges SPORRI

@Jean Yves Leblanc / Tu devrais lire sur Reporterre l’article contre la grande centrale solaire du Larzac, qui produira de l’électricité et du méthane sans extraction. Je dois avouer que cet article m’a bien fait rigoler ( ils avaient déjà manifesté contre le viaduc ! et avaient reçu le surnom "Comité de défense de l’embouteillage" )... Le plus comique c’est que 40 % d’entre eux ne sont pas d’accord avec ces foutaises mais sont mis en minorité dans les AG par les effets de manche des purs et durs !
La dérive écolo la plus grave me parait être la fameuse plainte devant la justice pour obliger le gouvernement à obéir à BARRAU - (Binoche) - HULOT - Greenpeace ... Instaurer ainsi un pouvoir des juges se substituant aux élections et aux mouvements sociaux est une dérive au moins "fascisante" (corporatiste et autoritaire) légitimée par la logorrhée millénariste apocalyptique qui nous annonce le collapsus imminent, hystérise les débats avec le mythème de l’urgence des temps pour demander des sacrifice. Ce délire peut aller jusqu’aux tabous alimentaires et à vouloir nous imposer une alimentation carencée en B12 et pauvre en protéines essentielles, même pour les porcs qui aiment le soya fermenté des jaïnistes.

21/03/2019 10:52 par calame julia

Dredger,
Je suis souvent dehors (dans la nature) et je fais le constat de la disparition d’espèces que je
trouvais presque sur le pas de ma porte. Les papillons était un ravissement. En cinq ans, je
dois parcourir le double de kilomètres pour les trouver. La faune à bois se fait de plus en plus
rare. Cette année, je n’ai pas vu la migration des biches et faons vers les monts.
Je vous fais grâce de toutes les saloperies plastiques diverses qu’on trouve dans certains
zones qui étaient propres il y a moins de cinq ans...
Comme vous, je suis atterrée par la justification de la consommation "malbouffe".
C’est pire que le tabac et l’alcool qui ne sont pas indispensables pour notre vie journalière !
Un de mes enfants ne décolère pas concernant le recyclage après tri sélectif. Aucune structure
sérieuse pour le permettre ! il a fait quelques recherches sur le sujet.
Prendre soin de ce que l’on a, est déjà la sagesse !

21/03/2019 18:05 par Assimbonanga

@Georges, mon sentiment c’est que tu crois dans des grandes solutions à grande échelle qui n’ont pas peur de déplacer des montagnes et que pour toi les habitants qui vivent là n’ont aucune importance : ils n’ont qu’à croire au progrès et obtempérer.
Le malheur, c’est qu’ils se rebiffent, se défendent, font des recours, des procédures. Ah ! Les sales réactionnaires ! Ils ne savent pas ce qui est bon pour eux, un peu comme ces Creusois qui feraient mieux de construire des lotissements de 100 000 logements pour les banlieusards trop serrés dans leurs boîtes à sardines et qui seraient tellement soulagés qu’on leur construisent des villes à la campagne.
Les paysans du Larzac sont très stupides de ne voir leurs terres et leurs pâtures que comme des terres et des pâtures alors que ce sont en fait des terrains supports à solaires !

Georges, tu ne doutes de rien, tu es un croyant du progrès, depuis le 19 ème siècle :
 "nous pouvons faire mieux que la nature"
 " Il faut souvent détruire les éco systèmes chiants, laids ou stériles pour se débarrasser des problèmes"
— "L’humanité elle même étant une ineptie de la nature , elle sert cependant à corriger les très nombreuses erreurs de la nature, à son profit pour le moment, et au profit de la nature elle même de plus en plus"
Les terres du Larzac sont sans doute chiantes et laides. Des capteurs solaires seraient éminemment plus esthétiques (surtout lorsqu’ils atteindront en beauté l’âge de 40 ou 50 ans).
Quel optimisme ! Mais un peu solution finale quand même... Ne te sens-tu pas un peu autoritaire dans tes prescriptions, pour ne pas dire pire ?

22/03/2019 10:22 par Victor LIBON

"...réchauffement climatique mon réchauffement climatique mon oeil ! il !" (Dredger)

Exact !

Depuis quand, Le Monde, Le Figaro, l’Obs, France Télévision, BFM TV, Euronews, RTBF, AFP, l’Open Society, Georges Soros, la Nasa (organe de propagande anticommuniste pendant la guerre froide), vous disent-ils la vérité ? Nombre de scientifiques dénoncent le mensonge du réchauffement climatique ( François Gervais n’est qu’un exemple parmi bien d’autres), mais pour le savoir, il faut savoir choisir ses lectures !

En France le projet du Tréport est synonyme d’une véritable catastrophe écolo-économique à venir !

Au Japon, KyrieNet analyse patiemment les données météorologiques locales partout dans le monde, et publie celles où elle ne constate aucun réchauffement climatique . À terme si on ne découvre de réchauffement climatique nul part, on ne pourra pas prétendre qu’il existe partout !

L’activité solaire actuelle semble au contraire démontrer que la Terre entre dans une phase de refroidissement !

22/03/2019 10:31 par Victor LIBON

... et bien sûr, les insectes disparaissent à cause du réchauffement climatique ! Il est bien connu que les entomologistes étudient les pôles Nord et Sud en raison de leur biodiversité !

On fait un grand n’importe quoi à base de réchauffement climatique, de pollution chimique, d’appauvrissement biologique, pourquoi pas de vaccins (!!!), et on prétend rester cohérent !

Cette culpabilité générale est voulue, elle vient prendre la place de la lutte des classes : comment les médias qui vous mentent à propos des gilets jaunes vous diraient la vérité à propos du climat alors que LEUR INTÉRÊT EST DE VOUS MENTIR  ?

22/03/2019 18:50 par Albert-Nord

Cher @Georges SPORRI, il ne faut pas insulter les "microcéphales" quand, soi-même, on ne comprend strictement rien à l’écologie.
Des milliers d’hectares de résineux répertoriés en bois ou forêt, en Limousin, Aquitaine ou ailleurs, donnent des terres aussi stériles que 10 générations de mes grands mères mortes ! Va donc cultiver tes radis sur une litière acide de résineux ou tes tomates dans une forêt de hêtre...
La santé écologique d’un biotope ne se mesure pas au kilo, à l’héctare ou au stère.
elle se mesure en maillage, donc au kilomètre. C’est la forêt linéaire des haies, différente du Nord au Sud, de l’Ouest à Est qui permet la bio-diversité plutôt que les forêts, dites en « îlots verts », plantées de bois d’oeuvre et souvent en mono espèce. Je parle évidement ici de L’Europe Ouest.
La forêt est infiniment plus pauvre en diversité qu’une friche.ou un marais.
Seules, les rarissimes forêts primaires d’Europe de l’Est (1000 ans et plus) sont des patrimoines écologiques.
Si la France était encore une forêt, nous ne mangerions que des faines, des châtaignes ou des glands...et un cuissot de chevreuil par an et par famille.

Extrait d’un de mes commentaires (modifié) suite à un article de Guillaume Suing en 2016 sur LGS

« Concernant les pratiques culturales, il semble encore que l’agro-sylvo-pastoralisme (culture / forêt linéaire / élevage) soit le plus vieux modèle de l’humanité (au moins en Europe occidental) qui fonctionne en préservant la fertilité des sols, la biodiversité et le rendement.
Ce modèle fût abandonné en Europe de l’Ouest et dans certaines régions de l’Inde dans les années 50/60 et en Europe de l’Est (Pologne, Roumanie...etc) dans les années 1990 à l’avantage du modèle américain (Remembrement / engrais et pesticides synthétiques / Mécanisation).
Le problème est qu’on à abandonné des pratiques ancestrales et conservatrice (qui conserve) comme on jette le bébé avec l’eau du bain pour passer à un modèle ultra nouveau (les engrais chimiques proviennent en droite ligne de la guerre de 14-18) qui n’avait pas fait ces preuves.
Bien au contraire les Tempêtes de poussières (Dust Bowl) dans les Etats-Unis des années 30, dû au sur-labourage, au déboisement total pour agrandir les parcelles, furent un élément de famine.
Ce contre exemple agraire a pourtant été valorisé dès le plan Marshall et l’est toujours à travers le monde.
On en connait pourtant très bien ses funestes conséquences :
 érosion des sols : ces derniers ne retiennent plus l’eau lors des fortes averses et les argiles partent à la rivière puis à la mer. La forêt linéaire (bocage) n’existant plus, les haies ne font plus barrages naturels contre les inondations, tout comme les marais qui ont été remblayé ne font plus réservoir. Sans les barrages des haies, les grands vents emportent les sols comme le sirocco emporte le sable du Sahel en Amazonie. Le problème, c’est qu’on a pas trente ou cinquante mètres de terre arable sous nos pied, mais de un à trois mètres !
 extermination des petites flores et faunes : en plus de la bétonisation et bitumisation du à "l’aménagement du territoire" et à l’urbanisation, le remembrement a éclaté le maillage de la forêt linaire alors que cet immense réseau du bocage était l’autoroute pour tous les petits animaux , la bio-diversité endémique et des migrateurs comme certains oiseaux ou insectes.
Les engrais et pesticides synthétiques en tous genres contribuent aussi largement à l’élimination de cette petite vie fragile. Les sols devenus presque uniquement minéraux (sans vie organique) n’offrent plus à ses hôtes la micro-faune utile pour les nourrir. Les petits mammifères disparaissent , tout comme les oiseaux, insectes, champignons ou micro-organismes.
La chaîne vertueuse est brisée.
 Baisse des rendement agricoles : les espèces végétales cultivées ne sont plus des espèces liées à un terroir, elles sont des espèces génériques crées par des semenciers internationaux. Elles répondent à leur cahier des charges d’entreprise et non pas aux paysans/cultivateurs locaux. Ces semences sont copyrighter donc non gratuitement reproductible. Depuis le gouvernement Jospin (France) et les règles de l’Union Européenne, toutes les espèces cultivés et vendus doivent être déclarées et l’inscription payée sur la liste des plantes cultivables de l’U.E. Cela ferme la porte à toutes les espèces végétales rares ou liées à de petits terroirs ou petites productions.
Seuls les semenciers internationaux et la recherche agronomique (tel l’INRA en France) ont le pouvoir de décider des bonnes espèces à cultiver.
10 000 ans de recherche agronomique paysanne ( du néolithique à 2002 ) étant considéré comme nul !
La baisse des rendements agricoles tient aussi au fait que la masse organique dans les sols/champs à irrémédiablement chutée. Les sols ne sont plus naturellement nourris par la bio-masse des fanaisons, feuilles d’automne et cadavres de la faune pourtant engrais naturel et gratuit qui crée...l’humus.
Ce sujet est très vaste, il y a encore mille autres arguments à énoncer.
Cependant, il faut garder à l’esprit que les intrants synthétiques et l’hyper mécanisation ne sont pas les "diables" de l’agriculture.
Ce sont les méthodes contemporaines qu’il faut remettre en cause. Cela est nécessaire pour réintégrer plusieurs milliers d’années de pratiques agricoles à un siècle de découverte scientifique.

23/03/2019 01:38 par Georges SPORRI

@Assimbonanga / En fait j’aime bien le Larzac en général et sa viande d’agneau est bien meilleure que l’importation néo-zélandaise qui a un arrière goût répugnant. Je comprend leur refus d’un énorme bastringue solaire et de la pompe à CO2 pour fabriquer du CH4 avec du mono-oxyde de dihydrogène. Ce qui me fait me poiler c’est qu’ils confirment mon dégoût des niaiseries douces et hélas renouvelables - durables qui bouffent trop de place pour un rendement minable ... En Germanie c’est pareil, les zécolos gueulent maintenant contre les très nombreuses grandes éoliennes qui assassinent trop de rapaces ...
@Blabla / Pour neutraliser l’acidité il faut du bicarbonate !

23/03/2019 10:13 par Pierre-Henri BREDONTIOT

Imaginez un champs de 10.000 tulipes jaunes. Dix mille... Cent par cent...
Il y a cent ans, il y avait au milieu trois tulipes rouges .
Aujourd’hui il y en a quatre. Quatre...
Qu peut penser sérieusement que ce passage de trois à quatre va faire monter les océans de plusieurs mètres ?
(Les tulipes jaunes sont les molécules constituantes de l’air (oxygène, azote vapeur d’eau+++ et gaz rares-, les rouges sont le gaz carbonique).
L’eau sous forme de vapeur représente 40 tulipes bleues dans ce tableau bucolique, et son effet de serre individuel est bien plus important que celui du CO2 (on nous dit que ce n’est pas grave parce qu’elle est éliminée en quelques jours, ce qui est particulièrement stupide car elle est remplacée au fur et à mesure, et que donc sa présence et son taux moyen sont constants).
Ces petits jeunes sont pleins de bonne volonté, mais ils participent à l’enfumage.
Ils feraient mieux d’étudier le rayonnement solaire et le rayonnement cosmique, et leur interaction sur les molécules d’eau et la formation des nuages. Et d’apprendre qu’il n’y a pas eu de réchauffement depuis maintenant 20 ans, quoiqu’on veille nous faire croire, alors que le CO2 a continué à grimper.

23/03/2019 14:43 par Assimbonanga

En écologie, tout est affaire de cas par cas. C’est pourquoi toutes les grandes décisions prises à des échelles industrielles sur la décision de classes dirigeantes , sur plans et surtout sur plans de financement, ne peuvent guère aller dans le sens de la préservation de la nature même si ça arrive pour corriger les décisions précédentes qui étaient complètement criminelles (extractions, pollutions).
Merci Georges malgré tout pour ne pas fermer la conversation.
Les éoliennes, c’est le même problème. S’il s’agit d’investissement pour des fonds de pensions, trop de distance sépare les décideurs de ceux qui vivent sous les pales. Une éolienne désirée et utilisée par une commune pour son propre approvisionnement a beaucoup plus de sens.

23/03/2019 14:48 par Assimbonanga

En tout cas, la route de montagne que j’emprunte l’hiver est de moins en moins fermée à cause de la neige et la période hivernale est beaucoup plus courte. Phénomène observé sur une douzaine d’années. (Et de plus en plus empruntée par les camions qui fonchent.)

24/03/2019 11:22 par Victor LIBON

« En tout cas, la route de montagne que j’emprunte l’hiver est de moins en moins fermée à cause de la neige et la période hivernale est beaucoup plus courte. Phénomène observé sur une douzaine d’années. (Et de plus en plus empruntée par les camions qui fonchent.) » (Assimbonanga)

Oui, et le Reichstag a bel et bien brûlé dans la nuit du 27 au 28 février 1933, mais ce n’était pas les communistes qui y avaient mis le feu.

24/03/2019 12:31 par Jean-Yves Leblanc

"Une éolienne désirée et utilisée par une commune pour son propre approvisionnement a beaucoup plus de sens."

Je suis en désaccord avec cette remarque d’Assimbonanga.
Si je me permets d’exprimer ce désaccord, c’est parce qu’il s’agit d’une question importante.
Je suis pour de grands services publics détenus par des monopoles nationalisés comme l’était EDF. C’était la garantie de l’égalité d’accès aux services sur tout le territoire, d’un prix des services bas et réglementé, de l’exclusion du profit privé du champ des services et d’une technologie de pointe.

Cette exigence du monopole public était commune à toutes les personnes de gauche et nous avons cent fois réclamé que l’eau devienne aussi un grand service public nationalisé au lieu d’être de la responsabilité des communes. L’eau sous la responsabilité des communes n’a rien d’idyllique, prix élevés et très variables et quasi-totale mainmise des monopoles privés (Véolia ou la Lyonnaise) sur l’eau du fait que les communes (ou syndicats intercommunaux) sous-traitent totalement ou partiellement (mise en régie de la partie technique) à ces boîtes privées.

Je m’étonne qu’aujourd’hui, nombre de personnes de gauche (j’ai pas mal d’amis dans ce cas) militent pour la fragmentation du service de l’électricité. La remise de la production électrique aux communes est une forme de privatisation. Cette privatisation est d’autant plus effective que chaque commune devra sous-traiter l’installation au privé du fait de sa technicité. Par ailleurs cela induira un chaos de plus en plus grand quant à la stabilité du réseau électique général qui permettra au "marché de l’électricité" de faire grimper les prix à chaque moment de pénurie. Et notre glorieuse commune productrice, croyant s’affranchir de ce réseau, devra pourtant y avoir recours la plupart du temps car une éolienne ne produit du courant à sa puissance nominale que 20% du temps (13% pour les panneaux solaires).

Cette demande de privatisation des services par des gens de gauche est sidérante mais elle découle presque naturellement de l’engouement pour le "local", et du désamour croissant pour ce qui est grand, technologique et industriel.
Pour moi, il s’agit d’une dérive suicidaire qui pousse la gauche toujours plus loin vers l’irrationnel et toujours plus loin des besoins populaires qui sont sa raison d’être.

24/03/2019 14:39 par Albert-Nord

@Blabla...« Pour neutraliser l’acidité il faut du bicarbonate ! »
Du bicarbonate, une pincée de sel et de levure ?
Un sol n’est pas une pizza ; un sol ça se bloque et il lui faut des décennies, voire un siècle pour répondre et être à nouveau cultivable. Mais, merci pour tes conseils !!
La France a perdu au moins 150 000 km de forêt linéaire depuis les années 50. Presque 4 fois le tour de la terre de haies.
Exemple : Montlouis, Cher, photos IGN
 1959 : https://zupimages.net/up/19/12/kcr1.jpg
 Aujourd’hui : https://zupimages.net/up/19/12/xvza.jpg
On peut faire le même exercice pour n’importe quel endroit en France via l’Institut géographique national et c’est systématiquement le même cauchemar.
@Blabla : ça va repousser avec du bicarbonate ?

24/03/2019 14:41 par Assimbonanga

@ Jean-Yves Leblanc, ma remarque est en opposition avec des éoliennes considérées comme des investissements par des fonds de pensions (américains). Pas de monopole de service public là-dedans !

24/03/2019 19:20 par Georges SPORRI

@Blabla / Comme tous les adeptes inconscients de Jean l’évangéliste, tu n’as pas le moindre sens de l’humour...Avant une averse, du sable très fin d’origine calcaire (monocarbonate de calcium) sera déversé sur tes pauvres sols arides labourés. On ajoutera une poudre d’origine végétale "amère" et de la cellulose, en poudre elle aussi. Pour financer ce petit boulot d’amateur il faudra 3 % du budget militaire total.
C’est comme pour fabriquer 1 milliard de lombrics, ou 10 milliards ou 100 milliards. C’est fastoche ! Mais si on passe son temps à se rouler par terre en se griffant le visage, hurlant des prophéties de fin du monde comme Philippius dans Tintin et l’étoile mystérieuse, et bien on produit zéro lombric et les sols acides restent acides. Contrairement aux écolos, je préconise depuis très longtemps la création de 9000 sovkhozes en France métropolitaine + Corse / 900 en Guyane et 90 à Miquelon-Saint Pierre ! Avec 6,5 millions de chômeurs dont 5 millions sans perspective on devrait arriver à faire ça (les nanas et les mecs ne travailleront que 30 semaines par an, 20h par semaine pour le sovkhoze, le reste du temps pour eux / montage ingénieux qui plairait aux zadistes et aux partisans des utopies merdiques ...).

24/03/2019 19:40 par legrandsoir

en attendant, les Zadistes font tandis que Georges les insulte.

Merci d’adopter un ton plus serein.

Rappel : "Si quelqu’un avait totalement raison, ça se saurait"

24/03/2019 22:58 par Georges SPORRI

@LGS / Je n’insulte pas les ZADistes ... "Utopies merdiques" est le titre d’une exposition qui montre par des photos en noir et blancs que les édifices construit par les ZADistes ont une esthétique "sui generis" et sont ingénieux. Ce sont donc des monuments historique que le "Taleb" Macron a fait détruire sans scrupule. On peut dire la même chose par rapport aux ronds points "gilets jaunes" bousillés et écrabouillés par les forces de l’ordre. En écrivant je pensais que tout les nôtres connaissaient cette expo ! Merci de me donner l’occasion de préciser !

25/03/2019 09:20 par Assimbonanga

DIXIT Georges : " 9000 sovkhozes en France métropolitaine + Corse / 900 en Guyane et 90 à Miquelon-Saint Pierre ! Avec 6,5 millions de chômeurs dont 5 millions sans perspective on devrait arriver à faire ça (les nanas et les mecs ne travailleront que 30 semaines par an, 20h par semaine pour le sovkhoze,"
Peut-être faut-il laisser Georges manipuler ses chiffres totalitaires comme s’il jouait à un jeu de petits soldats et de plans de bataille, sans trop le déranger ? Qu’il donne libre cours à son rêve qui ne dérange personne tant qu’il n’est pas mis en oeuvre...

26/03/2019 14:08 par Albert-Nord

Les étapes de la formation d’un sol, niveau 16 ans, seconde SVT
https://www.youtube.com/watch?v=U3-hA6RwiWs
Le temps de formation d’un sol se mesure en milliers d’années. Ça dégradation peut souvent se mesurer en décennies voire en années.
LA DEGRADATION DES SOLS :
« La dégradation du sol peut avoir différentes causes. La salinisation du sol, par exemple, est une manière par laquelle la productivité du sol peut diminuer sans perte du couvert pédologique. Un scénario similaire se présente pour la pollution du sol par des produits chimiques. Dans ces cas, la dégradation résulte d’une altération des propriétés chimiques et physiques du sol in-situ. Cependant, dans la très grande majorité des cas, la dégradation du sol résulte d’une érosion aggravée. L’érosion du sol correspond à un mouvement des sédiments et matières organiques d’un endroit à un autre. Dans le contexte de l’érosion hydrique, ce déplacement se fait grâce aux eaux de ruissellement...etc »
LES FORMES D’EROSION
Pour la plupart d’entre nous, les formes d’érosion correspondent à ce que nous voyons dans le paysage dans un contexte érosif.
Nous pouvons distinguer trois types :
Le splash,
L’érosion diffuse,
L’érosion concentrée qui se sub-divise ensuite en deux formes différentes :
 Les rigoles
 Les ravines.
http://unt.unice.fr/uoh/degsol/formes-erosion.php
Source : Université de Nice et non pas des « adeptes inconscients de Jean l’évangéliste » !
Et une armée de millions de "Zadistes", engagés au travail forcé, ne pourra remplacer le temps géologique...

26/03/2019 20:28 par Georges SPORRI

@ Albert N / Tu n’es pas cool ! Je ne répondais que sur le problème de l’acidité ! Pas sur tous les problèmes possibles et imaginables fantasmés par les tourmentés sauveurs de planète ! Tu ne connais visiblement pas les travaux de Geoff LAWTON, Sepp HOLZER, John D LIU ... Notamment le travail de LAWTON en Jordanie. Mais de toute manière la France est une immense friche, alors ce n’est pas la peine de flipper comme des anabaptistes en annonçant des cataclysmes pour obtenir des crédits et participer à la propagande = relativisation des questions sérieuses, économiques, sociales et urgentisme écolo pour justifier des "sacrifices" ...
Merci pour l’insulte STO qui m’a bien amusé ! Je te conseille aussi de regarder le documentaire "The lessons of the loess plateau" qui montre la différence entre pleurnicher comme une lavette et sortir les pouces du c...

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