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McNamara, criminel de guerre mort dans son lit

Une très bonne émission hier sur Arte consacrée à Robert McNamara.

Secrétaire à la Défense sous Kennedy et Johnson, McNamara fut le deus ex machina de la guerre du Vietnam, l’archétype, par excellence, de l’impérialisme belliciste étatsunien.

Plus que tout autre dirigeant, il contribua à l’escalade sans fin de cette guerre finalement perdue par son pays.

Jeune officier, il s’était fait les dents au Japon, durant la Deuxième Guerre mondiale, sous les ordres du général Curtis LeMay, un anticommuniste hystérique. LeMay, MacNamara et quelques autres organisèrent, le 10 mai 1945, un bombardement de Tokyo sans précédent : 334 B29 bourrés de bombes au napalm. Un tiers de la ville fut ravagé, 100000 personnes périrent dans des conditions atroces. Les bombardements de LeMay et ses boys avaient tué plus de civils que les bombardements atomiques à venir.

Dans une conversation lucide avec son adjoint, LeMay estima que si les États-Unis avaient perdu la guerre, ils auraient été condamnés comme criminels de guerre.

Vae victis !

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Il n’y a pas de moyen plus violent de coercition des employeurs et des gouvernements contre les salariés que le chômage. Aucune répression physique, aucune troupe qui matraque, qui lance des grenades lacrymogènes ou ce que vous voulez. Rien n’est aussi puissant comme moyen contre la volonté tout simplement d’affirmer une dignité, d’affirmer la possibilité d’être considéré comme un être humain. C’est ça la réalité des choses.

Henri Krazucki
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