Le candidat du FdG a encore réussi un pari. Parceque c’était vraiment un pari risqué que de réunir autant de monde dans une région qui ne vote à gauche que si la droite est accidentée et si la gauche met un max d’eau dans son vin. Et encore convient-il d’ajouter qu’en ces lieux l’accouchement du Front de Gauche a été laborieux. En mars dernier, pour les régionales, ni dans les Pays de Loire, ni en Bretagne, le FdG n’avait encore poussé son premier cri.
Maintenant ça y est, seuls les sourds n’ont rien entendu. En tête à l’Audimat grace à sa prestation de jeudi dernier sur A2 ([http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/12/invite-de-des-paroles-et-d...]), Mélenchon prend les devants à l’applaudimètre.
Il faut dire que l’actualité le sert bien. Pour le moment, il est le seul à avoir décidé de mettre les agences de la finances sur les braises de la critique. Ailleurs, c’est, partout, le parti de Bruxelle qui commande et la contrition qui domine. Partout, un festival de têtes basses, les bourgeois de Calais, dix siècles après. Bien sûr, on en profite pour charger le chef, celui de Neuilly, qui a, faut bien le dire, la tête de l’emploi. Mais tous, si vous les écoutez attentivement, ne nous servent, dans un emballage bien ficelé, que de l’autérité, de la "rigueur", du "sérieux". En clair, dans l’hyper de la crise, tout est préparé pour retourner les poches des prolos pendant que les bourges vont enjamber les caisses. Tous oui, sauf Mélenchon, le seul à appeller à la "résistance". Formule lancée à la fête de l’Humanité, que nos médias, contrairement à ce qu’ils ont réussi depuis septembre, ne pourront, désormais, plus étouffer.
Mot d’ordre dont l’exemple grec démontre la justesse. Tous les autres s’inscrivent dans un plan de recession qui ne peut q’approfondir la crise et aggraver ses conséquences sur le niveau de vie des français. Seul le FdG refuse la récession sociale et du coup l’enjeu des présidentielles va se déplacer entre son candidat et les représentants du commerce de la dette qui veulent la faire payer à ceux qui n’y sont pour rien.
De partout maintenant, on reconnait à Mélenchon du talent, mais arrive aussi le temps où la pertinence de ses arguments ne pourra plus être éludée. Le Zénith de Nantes n’est qu’un début, continuons le combat !
