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Non à l’inquisition impérialiste mondialisée

A tous ceux qui ont peur de vivre, je dis : Il vaut mieux mourir vivant !

Combien sont déjà morts ou respirent à peine, bien calfeutrés dans leur pseudo confort, spectateurs passifs des bonimensonges, monceaux de cadavres volontaires par foule entière. Ils font pitié, et rager en même temps, tous ces sourds et aveugles décomplexés, tous ces complices passifs des médias de la nouvelle inquisition mondialiste...

Et pourtant je dis, à tous ceux qui ont peur de vivre : Il vaut mieux mourir vivant !

Je sais pourquoi les foules n’ont pas peur de leur emprisonnement. C’est parce qu’elles sont déjà mortes ! Rien de plus indolore que la mort ! Rien de plus indifférent à la souffrance que la mort ! Rien de plus léthargique que la mort ! Rien de plus manipulable que la mort ! Rien de plus insensible que la mort ! Tu m’entends ? Teste-toi juste un instant : Rien de plus insensible que la mort !

Si tu restes indifférent à la souffrance des peuples, à leur asservissement depuis des siècles, à leur lutte pour survivre et pour se libérer, à décider de leur destin, à choisir leur avenir, c’est que tu es déjà mort. Lamentablement, le coeur sec et les orbites vides, balayé par tous les vents....

Et si tu restes indifférent aussi au sol sur lequel tu vis, qui est dévoré progressivement, comme si un rat immense dégustait chaque jour un peu plus le peu qu’il t’a été donné de vivre dignement, sache l’ami, que la peste vient d’en haut et non des sous-sols. Et que les rats ont construit des galeries partout, partout...

Mais tu n’es peut-être qu’agonisant. Si tu pouvais seulement réagir avant de mourir ! Puisque la mort est le lot de tout homme. Juste pour te dire qu’il vaut mieux mourir en ayant épousé la vie, plutôt que de mourir en ayant cru la vivre...

Si le simple fait de me lire te laisse indifférent, c’est que tu as déjà bien creusé ta tombe. Reçois toutes mes condoléances ! Adieu handicapé de la vie, né pour subir, né pour survivre, pour suivre aveuglément, pour paraître conforme. Ton fond de commerce, c’etait la conformité. Tu seras vite oublié. Tu t’es trahi avec ta bonne conscience qui ne creuse pas profond, tu as baissé les armes, tu t’es confondu dans la masse, tu as lustré ton propre tombeau, tu etais fier d’être un mort vivant ! Seuls les morts te pleureront un temps, c’est tes semblables, mais un temps seulement. Glorieuse pourriture à l’image de ton existence...

Sache que le lot de tout être humain c’est la mort, et que tu vas mourir pour rien ! Mais fort est de constater que tu es déjà probablement mort, puisque tu as quitté la vie. La vie, celle qui pulse au fond de chaque coeur humain digne de ce nom, qui crie la vie, qui pleure la mort ! Combien d’êtres qui respirent encore ont épousé la mort par résignation ?

Même si tu ne veux pas regarder la mort en face, sache qu’elle ne t’a pas oublié, tapie dans l’ombre, prette à bondir ! Elle peut se régaler de quiconque, en ingurgitant voracement, d’un seul coup de dent, des millions de personnes. C’est le prix de la guerre et du sang, de l’inquisition mondiale et des colonisations barbares. De te savoir muet, elle rit aux larmes et se frotte les mains. Même la mort sourit et peut rire aux éclats. Ton silence et ta soumission sont le plus bel éclat de la complicité ! Tu as signé un pacte avec la mort en te laissant ensevelir par elle.

Voilà pourquoi ta bouche est baillonnée, muette, tes yeux aveugles ou bandés, tes oreilles sourdes ou bouchées, ton coeur insensible et indifférent. Il y a belle lurette que tu n’es plus vivant. Peut-être un jour, as-tu commencé à l’être. Et encore...

Sinon rebelle-toi !

Lou Florian .

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