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On peut, on doit, on va gagner le 6 mai : tous unis dans un formidable front contre Sarkozy !








Mardi 24 avril 2007, 23 h.


Non seulement Sarkozy n’a pas la partie gagnée, mais il part avec des handicaps très grands - masqués difficilement par ses propres médias Bouygues-Lagardère-Dassault-Rotschild...

Sarkozy n’a seulement que 31 % contre 38 % actuellement à Ségolène Royale (avec les appels a voter a gauche) il n’y a pas de ralliement, pas d’appel à voter, pas de réserve pour Sarkozy : il a raclé les fonds de tiroir comme Tapie et Besson parce qu’il n’avait rien d’autre !

Il y a ensuite cinq sources possibles de vote pour Ségolène Royale :

1°) extrême gauche et gauche de la gauche : Bové, Buffet, Besancenot, Laguillier appellent au désistement explicitement, il y aura des réticences, gauchistes, certes, mais on peut convaincre de faire barrage a Nicolas Sarkozy pour espérer le maximum de report. On doit pouvoir parvenir à convaincre les plus extrémistes qu’il faut faire barrage a Sarkozy-Bush-Thatcher-Berlusconi

2°) les abstentionnistes : il y a encore des réserves à gauche dans les 15 % d’abstentionnistes du premier tour, et il y aura des abstentionnistes en provenance de Bayrou, Le Pen... Les abstentionnistes de second tour ne seront pas les mêmes que ceux du premier tour. Traditionnellement il y a plus de votants a gauche dans tous les deuxième tour, les réserves sont là . Et ceux qui rejoindront les rangs des abstentionnistes, cette fois seront davantage de droite !

3°) des électeurs de Sarkozy ont voté pour lui, comme dans le temps des électeurs votaient pour le Pen, sans connaître son programme, parce qu’ils voient en lui "ordre" et "autorité", nouveauté, et fermeté mais ils ne savent pas ce qu’il va leur en coûter ! il y a encore du travail d’éducation populaire à faire pour diaboliser concrètement Sarkozy : concrètement aucun salarié, chômeur, jeune, ou retraité, n’a intérêt à voter pour lui...

4°) des voix de Le Pen peuvent venir, hé oui, 3 à 4 % et cela compte, car sur les 10 % qui lui restent, ils ont résisté à Sarkozy, il doivent avoir des raisons et du ressort... Csa dit que 3 % votent Royal !

5°) enfin les électeurs de Bayrou, ce n’est plus lui, ni l’Udf qui nous intéressent dorénavant mais ses 18, 5 % de voix (il avait 6,5 % en 2002, il y a 12 % à regagner ? ).
Proposer débats, discussions oui, des ministres Udf non ! Il ne s’agit ni de débauchage ni de marchandage politicien, mais de conviction, d’entraînement, de contenu politique (anti Sarkozy, + profond contenu social).
Bayrou refusera toute combinaison pour essayer de survivre, il est paralysé, et il n’appellera à voter ni pour Sarkozy ni pour Royal, il refusera toute offre jusqu’aux législatives mais les 7 millions d’électeurs de Bayrou peuvent venir à 50 % ou 60 % pour nous, pour Royal, si c’est 10 % sur 18,5 % ça peut suffire pour battre Sarkozy le 6 mai.
(le maire Udf de Rouen vote Sarkozy, tout comme Amédée de Courson à Reims... s’ils ne le font pas, les députés Udf sautent tous, Fillon les menace, partout ils dirigent, cohabitent avec l’Ump et ne peuvent être ré élus les 10 et 17 juin sans accord à droite... )

Si on prend la calculette, on est à 50/50 avec un avantage possible, ouvert, offert, à Ségolène Royal, il faut arriver à 51 %, c’est la loi du genre de ce type d’élection, donc tenir tous les bouts.

Pas une voix ne doit manquer à Ségolène Royal le 6 mai pour battre Sarkozy !

Hélas il n’y a pas encore d’unité de la gauche, mais il faut aller de façon volontariste dans ce sens ! Il y a la toujours, en dépit de leurs divisions, bien plus de 12 % car beaucoup d’électeurs ont déjà voté "utile" des le premier tour sans renoncer à leurs convictions ! Il faut les respecter, ne pas les sous évaluer !

On peut, on doit faire des comités de campagne unitaires, les orateurs de toute la gauche (Pcf, verts, Lcr, Lo, Alternatifs) doivent être invités, associés aux meetings.. et toutes initiatives

Nous devons tout faire pour attirer tous les anti-Sarkoystes dans un vaste front militant pour défendre la France contre la main mise de cet homme et de son clan !

Contre cet Attila qui, s’il passe, empêchera le social de repousser ! Contre son programme anglo-saxon qui incarnera une rupture de société, la fin des éléments de pacte Républicain qui survient encore depuis le conseil national de la Résistance en 1945... Certains n’ont pas encore pris la mesure, mais qui a lu son programme doit avoir peur, vraiment peur ! Et il faut réveiller ceux qui ne l’ont pas lu, qui le sous estiment encore !
Tout faire pour battre Sarkozy, sans trahir ni renoncer à nos positions.

Il est un candidat sortant brutal, soyons une opposition frontale, audacieuse, conquérante, ouverte mais déterminée !

On peut tout à fait gagner à quelques centaines de milliers de voix prés, déjà ce mardi soir le score se resserre à Sofres 49 - 51 %.

Gérard Filoche, mardi 24 avril à 23 h, Communiqué n° 41 - campagne D&S pour battre Sarkozy.
www.democratie-socialisme.org




Avec Sarkozy, les néo-conservateurs veulent mettre la main sur la France, par Jean Bricmont.

La dernière liberté : choisir son aversaire ... par Jacques Richaud.






 Photo : Local PCF Etampes, 23 avril 2007.
Auteur : sandino91

 Source : Photothèque du mouvement social
© Copyright 2004
www.phototheque.org


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En transformant les violences de l’extrême droite vénézuélienne en "révolte populaire", en rhabillant en "combattants de la liberté" des jeunes issus des classes aisées et nostalgiques de l’apartheid des années 90, c’est d’abord contre les citoyens européens que l’uniformisation médiatique a sévi : la majorité des auditeurs, lecteurs et téléspectateurs ont accepté sans le savoir une agression visant à annuler le choix des électeurs et à renverser un gouvernement démocratiquement élu. Sans démocratisation en profondeur de la propriété des médias occidentaux, la prophétie orwellienne devient timide. L’Amérique Latine est assez forte et solidaire pour empêcher un coup d’État comme celui qui mit fin à l’Unité Populaire de Salvador Allende mais la coupure croissante de la population occidentale avec le monde risque un jour de se retourner contre elle-même.

Thierry Deronne, mars 2014

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