RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher


Poison d’avril

Les Tartuffe qui s’offusquent de voir le président Macron choisir Pif le chien pour parler de politique tandis que le peuple gronde, les pères-la-pudeur qui crient au manque de décence de Marlène Schiappa, ministre, posant dans Playboy, feraient mieux de ne pas oublier De Gaulle fustigeant Pétain dans Bibi Fricotin et tante Yvonne en couverture de Paris-Hollywood.

Je n’ai hélas pas retrouvé le discours de Malraux (sur la culture) dans Fripounet et Marisette, intitulé : « Arheu, arheu, caca-boudin », ni la photo d’Elsa Triolet illustrant dans « Jeune et jolie » le poème de Sartre : « Et mes fesses, tu les aimes, mes fesses ? ».

Théophraste R. Lecteur de livres pleins de zoulies imazes ollé ollé.

URL de cette brève 7194
https://www.legrandsoir.info/poison-d-avril.html
Imprimer version PDF
pas de commentaires
no comment
reagir
Commentaires
02/04/2023 à 10:28 par Geb

"Les Tartuffe qui s’offusquent de voir la président Macron choisir Pif le chien"

"LA" président Macron, c’est "une coquille" ou bien c’est "volontaire" ? (- :

Pour le reste, sans m’offusquer, j’enrage de voir que l’Héritier du "Journal de Vaillant", Pif Gadget à été bradé à un enfoiré de l’entourage LREM par les possesseurs du Copyright.

On s’éloigne de plus en plus de Gaston Monmousseau sauvant le Journal de Jaurès des mains des collabos soc’dems de "l’Union sacrée" au Congrès de Tours, pour le rendre aux Révolutionnaires de la SFIC.

Putaing de Vème Colonne...

#201416 
02/04/2023 à 18:22 par legrandsoir

Théophraste confesse (en un seul mot) que c’était une coquille (merci).
Ses lecteurs-trices auront rectifié d’eux-elles-mêmes, iels sont assez vigilant.es
Le (La) Grand.e Soir.ée est désolé.e, fort marri.e, honteux-se comme un.e renard.e qu’un.e poule.t aurait pris.e.

#201423 
02/04/2023 à 20:17 par CAZA

Attention aux blagues de mauvais gout même pour cette date :
La réplique c’est dans le film Emmanuelle et il n’y a pas d’équivalent masculin au prénom Brigitte .
<< Tu vois mes pieds dans la glace tu les trouves jolis ? >>
https://www.youtube.com/watch?v=o5yR4TYne-Y&t=14s

#201427 
03/04/2023 à 11:03 par michel PAPON

Il faudra se contenter (?) de Marlene dans Playboy....

#201438 
04/04/2023 à 09:58 par Geb.

Ainsi que le chante joliment Saez :

https://www.youtube.com/watch?v=KKOESy_yq3w

((- :

#201455 
04/04/2023 à 22:43 par taliondachille

« Et mes fesses, tu les aimes, mes fesses ? ». in « Le mépris » de Jean-Luc Godard. Toute la scène a été ajoutée au script pour "amortir" Brigitte Bardot, achetée à prix d’or par le producteur qui voulait en avoir pour son argent. Et oui, Godard avait de l’humour...

#201471 
06/04/2023 à 11:54 par Annwn

Jusqu’ici tout va mal !
La grande muraille du matérialisme qui, à la fois, nous isolait du Ciel mais nous protégeait des Enfers, s’effondre et laisse place aux puissances délétères aux substances psychiques inférieures qu’émettent, dégagent, libèrent d’eux-mêmes ou de lieux divers des êtres négatifs.
Jusqu’ici enchaînées dans le sous-sol de nos terres et le subconscient de l’homme, les voici libérées, envahissantes comme un gaz subtil. Rien donc d’étonnant que les choses, les êtres actuels prennent cette allure dissolue, rampante et larvaire. Temps de l’informe et des êtres plastiques, temps de la passivité, de l’asservissement volontaire, temps propice à la suggestion diabolique dénoncée par René Guénon, ce procureur du ciel. Suggestion et sujétion, il est des coïncidences verbales qui sont tout autre chose que de simples jeux de mots... En politique, dans les sciences, dans l’alimentaire et le vestimentaire, en sport et en spectacle, tout est « suggestion », publicité et propagande, tout conspire pour décerveler les troupeaux humains.
La « société babelique » qui s’est construite est une immense concasseuse des minicerveaux de sub-citoyens en transit vers la roboïté et l’extinction existentielle. En dépit d’une société qui tient en haine toute forme de beauté, il est encore des « Êtres Différenciés » comme aurait dit Julius Evola, respectueux d’antiques valeurs, pour réagir continûment à l’incroyable agression de la vulgarité, à l’insupportable laideur de notre environnement, l’humain compris, qui constitue l’« Ambiance » délétère propre à notre basse-époque.
Cernés de tous côtés par les essaims sifflants des fils de Belzébuth, aussi sonores qu’ils sont creux, harcelés de « Zombies » asexués, envahis, submergés par le flot chaotique de leurs vaines productions : musique, théâtre, cinéma, télévision, littérature, habitat, publicité, nous ployons sous le faix de leur médiocrité prétentieuse, et des immondices d’une société que nous n’avons ni voulue, ni faite, que nous récusons et que pourtant il nous faut subir.
Certes, nous savons bien qu’aucune société traditionnelle, même à l’apogée de sa manifestation, au zénith de sa maturité, n’a pu empêcher qu’elle ne connût en elle quelque poche de pus. Mais jamais le pus ne s’était à ce point si complaisamment répandu, imposé, et les cris et gesticulations des « Ilotes » ne s’y étaient débondés qu’à l’intérieur des limites de leurs âtres appropriés : ne s’y rendaient, ne s’y complaisaient que les larves et les déchus ; et quant aux autres hommes, il leur était tout de même possible de vivre en une cité où tout, nature comprise, leur parlait selon un langage de beauté, fût-ce sous des formes simples et rudimentaires.
Mais de nos jours, dans ces temps infortunés et d’abomination c’est la canaille qui tient le haut du pavé et prétend à l’exemplarité, exerçant son insane « Imperium » sur toute la terre et pourrissant toutes les mentalités. « Hier » n’allait à la laideur que celui qui en avait le goût, mais Hic et Nunc c’est elle qui s’impose à Nous et Nous dicte sa loi. Redisons-le, il serait puéril d’imaginer un monde traditionnel exempt de laideur. Celui-là aussi a charrié ses immondices, mais jamais il n’aurait eu l’effronterie de les déifier, jamais il n’aurait été en situation d’en imposer la loi et le culte ainsi qu’il en est dans notre Société occidentale.
Mais ne viendra-t-il pas enfin ce temps où l’ordure réintégrera son lieu souterrain, ses égouts, où la terre se fendra pour engloutir ce monde subverti, fabriqué tout exprès par et pour des corps sans âme, dont l’existence est une offense continue faite à la Nature et à l’Homme et qu’enfin nous soit rendue une cité de Lumière, au sein de laquelle vivre avec les hommes ne soit plus un enfer ?

#201505 
   
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.