RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Israël n’a jamais ratifié la CIIAC

Pourquoi pas Israël maintenant ?

La Syrie se décomptait jusqu’à la semaine dernière parmi le petit lot d’Etats n’ayant pas signé et ratifié la Convention internationale sur l’interdiction des armes chimiques entrée en vigueur en 1997. Elle a désormais rejoint le camp des adhérents à la convention et qui plus est a accepté la destruction sous contrôle international, qui a commencé, de son arsenal chimique.

Le cas syrien en matière de détention d’armes chimiques en voie de règlement, se pose maintenant celui d’Israël qui a certes signé la convention mais ne l’a jamais ratifiée. Autant dire que l’arsenal chimique de l’État sioniste échappe toujours au contrôle de l’Organisation internationale pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

Si la communauté internationale s’en tient à la satisfaction d’avoir obtenu du régime de Damas le démantèlement de son arsenal chimique et persiste à fermer les yeux sur la non ratification par Israël de la convention de Paris, elle sera alors coupable d’exercer la politique des « deux poids, deux mesures ». Sur la question des armes chimiques, le régime syrien n’est venu à résipiscence que sous les pressions de la communauté internationale. Il ne faut donc pas que celle-ci s’en tienne dans le cas d’Israël à attendre le « bon vouloir » de cet État.

Israël défie le monde, non seulement pour ce qui est de la détention d’armes chimiques, mais du fait qu’il est aussi détenteur de l’arme nucléaire et refuse avec arrogance le moindre contrôle international sur ses deux arsenaux de destruction massive.

La Syrie et les autres pays de la région qui se sont dotés des armes chimiques l’ont fait au but de disposer d’une arme à usage quelque peu dissuasif à l’endroit de l’État sioniste au recours contre eux de l’une ou l’autre arme terrifiante dont il dispose.

S’arrêter au désarmement en armes de destruction massive des pays du Moyen-Orient sans l’imposer à Israël reviendrait à rendre absolue l’hégémonie militaire israélienne sur la région et sans entrave l’expansionnisme belliqueux consubstantiel de l’État sioniste. Les crises syrienne et iranienne ont mis sur le devant de la scène le problème de la détention des armes de destruction massive dans une région du monde des plus instables et de ce fait plus "entrevisible" la menace de leur utilisation par l’un des pays qui en disposerait. Tous les États de la région à l’exception d’Israël sont d’accord pour faire du Moyen-Orient une zone exempte d’arme de destruction massive y compris l’Iran qu’Israël présente comme voué à sa destruction et effacement de la carte régionale.

Pourquoi donc la communauté internationale n’exploiterait pas la situation favorable créée par la bonne volonté manifestée sur le sujet par la Syrie et l’Iran pour étendre la dynamique ainsi enclenchée à l’ensemble des problèmes qu’il pose et ce en forçant Israël à s’adjoindre à cette dynamique ?
Si l’ambition des grandes puissances, celles de l’Occident en premier lieu, est de stabiliser le Moyen-Orient en le débarrassant des raisons que « légitiment » la course aux armements dont il est le théâtre, elles devraient commencer par refuser à Israël qu’il persiste à se considérer comme un État au-dessus de toute forme de légalité internationale.
Ce qu’elles ont obtenu de la Syrie et veulent l’avoir de l’Iran, elles doivent l’exiger d’Israël également. Seul l’appui inconditionnel des puissances occidentales permet à l’État sioniste de narguer le monde. Et ces puissances le savent, mais font comme si cet état dispose d’une autonomie à leur égard qui le rendrait imperméable à leurs pressions. Une fiction qu’elles entretiennent parce qu’arrangeant leurs visées et intérêts géopolitiques sur et dans la région.

Kharroubi Habib

URL de cet article 22983
  

Un nouvel art de militer
DIVERS
Ils sont le visage de la contestation des années 2000. Jeudi Noir, Déboulonneurs, Brigade activiste des clowns, Désobéissants, Anonymous... au-delà des formes traditionnelles que sont la grève ou la manifestation, une nouvelle génération de militants est apparue dans l’espace médiatique et agite régulièrement le cours de l’actualité. Chez eux, pas de chef, pas de violence, pas de longs discours théoriques, mais un goût prononcé pour l’humour et les mises en scènes spectaculaires, et un sens manifeste de (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le prix à payer pour être présenté par les média comme un candidat "responsable et sérieux" est généralement d’être en accord avec la distribution actuelle de la richesse et du pouvoir.

Michael Lerner

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.