RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Quand les "sadiques" se chargent de la justice, égalité et compassion, alors là…

Ce qui suit est surtout destiné aux analphabètes, illettrés, politiquement ignares et visiteurs d’une autre planète, car tous les autres sont surement conscients et agissent en conséquence et en toute connaissance de cause.

"Globalement", le capitalisme est aussi pervers à l’humanité que le sadisme est à "l’amour". Que le capitaliste, comme le sadique, ne s’occupe pas du "pourquoi" mais plutôt du "comment et combien" exploiter et infliger de la souffrance à autrui, uniquement pour sa propre gratification.

"Par définition, dessein et pratique, le capitalisme est un système qui concentre le pouvoir économique aux mains d’une petite minorité à l’exclusion de la grande majorité" (Anita Roddick)

85 des individus les plus riches du monde contrôlent la richesse équivalente des 50% de la population mondiale la plus démunie (85 = 3,9 milliards). 1% de la pop. du monde possède 65 fois plus que la richesse totale des 50% de la population mondiale les plus pauvres, (Oxfam, 2014).

On dit que, "la vie n’est pas facile". A quoi je réponds, "ça dépend de qui c’est qui pédale".

De toute ma vie, j’ai été le témoin de guerres, invasions, interventions et coups d’états militaires, soutiens de dictateurs, autocrates et théocraties, spoliations et exploitations des ressources naturelles et humaines, corruption, mensonges et trahisons, pour défendre "nos valeurs démocratiques", de la part de notre "classe dirigeante".

Toute ma vie, j’ai entendu ces mégalomanes, opportunistes arrogants et menteurs, égoïstes et avares, carriéristes politiciens, bureaucrates et technocrates ignares, se moquer et faire la "morale" au peuple, en leur demandant encore et toujours plus d’efforts et de sacrifices, "pour la nation".

Toute ma vie, j’ai vu l’exploitation, la misère, le chômage et l’injustice qu’est la vie quotidienne pour la majorité, qui vivent dans l’espoir de jours meilleurs en attendant les fins de semaines, les congés et les vacances, peut-être, et finalement la retraite, pour enfin avoir les moyens et le temps de "vivre" qu’il n’ont jamais eu et que beaucoup n’auront jamais.

Mais dans ma vie, j’ai aussi rencontré la bonté, la compassion et l’amour, l’intelligence, le courage et la générosité, l’amitié, la camaraderie et la joie de vivre. C’est ce qui m’inspire toujours et c’est par respect et à la mémoire de tous ceux-là que je me dois d’apporter ma contribution, même modeste, à cette lutte qui est la notre.

Notre "classe dirigeante" et nos institutions sont tous complices et au service des grandes puissances d’argent et il n’y a rien à attendre d’eux. (Surtout pas de la fausse "gauche", le Parti (pas) Socialiste).

Il est temps de réclamer le sens républicain de "liberté, égalité, fraternité". Il est temps de "déranger" le monde "douillet" des privilégiés et "classe dirigeante". Il est temps de briser leurs arrogance et indifférence profonde à la misère quotidienne qu’ils infligent aux peuples. Il est temps d’amener la bataille sociale et politique dans leurs propres jardins :

- Que les pauvres et sans abri s’installent dans les quartiers "chics", connus pour leur charité philanthropique et hospitalité.

- Que les chômeurs défilent devant "leurs" portes et sous "leurs" fenêtres, pour se faire entendre ;

- Que les travailleurs exploités occupent "leurs" places publiques et défilent dans "leurs" rues accueillantes ;

- Que les jeunes, désemparés, qui s’ennuient dans les cites HLM, visitent "leurs" quartiers pour trouver de "l’inspiration".

De toute ma vie je n’ai jamais éprouvé une telle urgence, une telle nécessité pressente d’agir et de lutter, que celle que j’éprouve aujourd’hui.

Car ce capitalisme "global" ; hégémonie idéologique et politique, pensée unique, dictature "de fait", d’injustice et inégalités qui en découlent, est une aberration à l’intelligence et la dignité humaine, et par son caractère belligérant et conflictuel, un danger éminent pour nous tous.

Ne nous laissons pas démoraliser, intimider, diviser et disperser par des "querelles intestines". Nous avons l’expérience, le savoir et les moyens d’agir. Il ne nous manque que le courage et la volonté pour enfin mettre ce monde "à l’endroit".

Si vous ne voulez pas qu’un jour, à votre tour, vous trouver, comme moi aujourd’hui, à rabâcher, lancer un appel désespéré, un cri du coeur, alors "debout citoyen", car votre avenir est en jeu et après tout, votre avenir vous appartient.

Je ne sais pas si moi j’y serai, à l’heure du "grand rendez-vous" historique, mais faites en sorte que vous, vous y soyez.

"El pueblo unido..."

Fraternellement,

ADSkippy

(Un "vieux loup", apatride, citoyen de la "Terre")

URL de cet article 24492
  

Même Thème
Guide du Paris rebelle
Ignacio RAMONET, Ramon CHAO
Mot de l’éditeur Organisé par arrondissement - chacun d’eux précédé d’un plan -, ce guide est une invitation à la découverte de personnages célèbres ou anonymes, français ou étrangers, que l’on peut qualifier de rebelles, tant par leur art, leur engagement social ou encore leur choix de vie. Depuis la Révolution française, Paris est la scène des manifestations populaires, des insurrections et des émeutes collectives. Toutes ayant eu un écho universel : la révolution de 1830, celle de 1848, la Commune, les (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

La convention qui rédigea la Constitution des Etats-Unis était composée de 55 membres. Une majorité d’entre eux étaient des avocats - pas un seul fermier, ouvrier ou paysan. 40 possédaient du Revolutionary Scrip [monnaie émise pour contrer la monnaie coloniale]. 14 étaient des spéculateurs de terrains. 24 étaient des prêteurs. 11 étaient des marchands. 15 possédaient des esclaves. Ils ont crée une Constitution qui protège les droits de propriété, pas les droits de l’homme.

Senateur Richard Pettigrew - "Plutocratie Triomphante" (1922)

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.