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Sarkozy se plaint d’être diabolisé ? En vérité, il ne l’est pas assez !

COMMENTAIRES  

28/04/2007 08:46 par vladimir

Analyse Graphologique de Nicolas Sarkosy et de Ségolène Royal

Extrait d’une lettre de Fantastique Phoenix

A réfléchir avant de voter blanc ou nul.... Parfois il faut savoir choisir entre deux maux... le moins PIRE !!!

La graphologie a pour objet, l’étude des liens significatifs existant entre la façon d’écrire et de signer des personnes et leur psychologie. Quand nous écrivons, nous projetons sur le papier notre propre image intérieure ; nous dévoilons notre détermination, nos hésitations, nos inhibitions, nos angoisses, notre sincérité ou nos tendances à dissimuler, notre altruisme ou notre égocentrisme, etc...

Le graphologue examinera la forme des lettres, l’ordonnance, la dimension et la direction de l’écriture, la forme et le degré de liaison, la rapidité et la régularité du graphisme. Chacun de ces aspects comporte plusieurs espèces - il y en a plus de 250 - qui permettront au graphologue de définir une écriture et après avoir fait la synthèse de ses observations d’appréhender la personnalité du scripteur. L’examen de l’écriture devra se faire en rapport avec la signature, car, si l’écriture dévoile ce que nous sommes - le moi intime -, la signature, c’est notre carte de visite, ce que nous voulons être face à autrui. Il est donc important d’observer s’il y a concordance entre ce que nous sommes réellement et ce que nous voulons paraître.

J’ai examiné le texte manuscrit et la signature des professions de foi de Nicolas Sarkosy et de Ségolène Royal. Je donne ici quelques appréciations qui ne peuvent être considérées, bien entendu, comme une étude complète, car pour réaliser une étude complète, il faut examiner au moins trente lignes de texte et si possible plusieurs documents.

Ecriture de Nicolas SARKOZY :

Ce qui frappe tout d’abord, c’est la distorsion importante entre son écriture et sa signature. Une écriture petite, fragile, régressive, avec plusieurs lettres à rebours, mal formées ou imprécises, des torsions et une direction chancelante qui sont signes de «  mal être », d’anxiété et d’inhibition. Par contre, une signature très différente dans plusieurs aspects et notamment dans sa dimension - voir le «  N », le «  l » et le «  S » surélevés comme s’il voulait grandir et paraître fort aux yeux des autres. Certains psychologues parleraient d’un complexe d’infériorité surcompensé. «  j’ai des cicatrices partout » confiait-il récemment à un journaliste. Il le confirme bien par son écriture.

Quand on compare donc son écriture et sa signature, on peut se demander si cet être tourmenté a réellement les capacités pour réaliser ses ambitions. D’autre part, lorsqu’on lit le texte, on reste atterré. Pourquoi éprouve-t-il le besoin de nous dire qu’il ne nous mentira pas, qu’il ne nous trahira pas, qu’il ne se dérobera pas ? comme si on pouvait douter de sa sincérité. Eh bien oui, on peut en douter, car beaucoup de graphologues considèrent que les lettres à rebours, mal formées, les gestes régressifs, les reprises ou les torsions sont des signes d’insincérité. En quelque sorte, on peut dire que ce qu’il affirme est contredit par son graphisme.

Ecriture de Ségolène ROYAL :

C’est une écriture très structurée, claire, précise, anguleuse et en arcades qui révèle à la fois de la ténacité, de la rigueur, une certaine rigidité et un désir d’être comprise. Chez elle, on ne remarque aucune distorsion entre son écriture et sa signature ; au contraire, entre son être intime et ce qu’elle veut paraître, il existe une très grande harmonie qui lui permet de puiser sa force dans la quête d’approbation d’autrui. Elle peut connaître parfois des moments de fatigue ou de découragement ( la direction des lignes est de temps en temps descendante), mais, elle se ressaisit très vite. Il semble bien qu’elle a su faire face aux épreuves, non pas en se repliant sur elle-même, mais au contraire en ouvrant les yeux sur les autres. N’est-ce pas d’ailleurs l’un des messages qu’elle a voulu faire passer pendant sa campagne ?
Jean-Paul Gauthier, psycho-graphologue Expert judiciaire en écritures.

N.B. : J’ai soumis ces appréciations à plusieurs collègues graphologues qui les ont approuvées.

La Mailing-List de Fantastique Phoenix - France http://fantastiquephoenix.free.fr

http://www.altermonde- levillage.com/spip.php ?article10232#forum1137

28/04/2007 15:42 par LhommeDebout

Vous vous fichez de qui ? Des 2 maux on devrait choisir le "moins pire" ??

Je ne vois pas le moindre intérêt à défendre à tout prix un système qui aura permis à un individu tel que Sarkozy son arrivée au 2ème tour d’une élection présidentielle. Vos mises en gardes arrivent bien tard (pourquoi ne pas avoir organisé une grande opération pour obtenir les référendums d’initiatives populaires ? Pourquoi ne pas avoir organisé la formation d’un grand parti de gauche en France ?) ; et enfin je trouve dans cet appel au vote utile la continuité du massacre de la gauche francaise.

Personnellement, je n’ai pas peur de Sarkozy, et s’il faut refaire des barricades et affronter ses sbires, on le fera ! N’oubliez pas : quel que soit le résultat des élections, il faut commencer à préparer les luttes sociales dès maintenant, il faut commencer à préparer un programme de gauche très ambitieux, et le faire connaitre par tous les moyens à la population !

28/04/2007 21:19 par Ben

"Un marchand menait des boeufs à l’abattoir. Le boucher s’avance, un couteau à la main. "Serrons les rangs et transperçons ce bourreau de nos cornes", propose un des boeufs. "Mais en quoi le boucher est-il pire que le marchand qui nous a conduits jusqu’ici avec sa trique ?", lui répondirent les boeufs qui avaient reçu leur éducation politique au pensionnat de Manouilsky. "C’est qu’ensuite nous pourrons régler son compte au marchand ! - Non, répondirent les boeufs à principes à leur conseilleur, tu es la caution de gauche de nos ennemis, tu es toi-même un social-boucher."

Et ils refusèrent de serrer les rangs."

Léon Trotsky 1932

28/04/2007 14:31 par Anonyme

Pour grands que soient les rois,ils sont ce que nous sommes:Ils peuvent se tromper comme les autres hommes.Confier le pouvoir à un homme est sérieux,aussi les candidats devraient se soumettre à un examen psychâtrique au préalable des élections.

28/04/2007 20:30 par nerik

Surprenant de voir sur un site "militant" un document au format Microsoft Word, donc non libre.
Un peu futile, certes, mais chacun son combat.

29/04/2007 12:04 par dp

Pour lutter contre la méchanceté de Sarkozy, il faudrait créer un parti qui défende les intérêts des salariées et des chômeurs.

Ils sont encore nombreux et ont beaucoup d’intérêts en commun.

Un tel parti pourrait avoir de l’influence.

C’est bien d’avoir encouragé les travailleurs et les chômeurs a voter, mais se serait mieux de leur rappeler que nous sommes tous éligibles !

04/05/2007 16:04 par FR

L’idéal serait un grand parti "populiste" et populaire de gauche qui ait pour valeurs la défense des salaires et du droit du travail, le développement industriel, la formation, la relance du logement social et la lutte pour une Europe sociale et fédérale. Ce que n’est pas le PS... Si Sarkozy gagne, il y a une réflexion à faire à gauche car on a beau asséner et marteler le discours anti-Sarkozy, près de 50% des gens vont voter pour lui (et ce ne sont pas tous des riches). Le défi est donc de tenir un discours enthousiaste et convaincant aux couches populaires, travailleuses, chômeuses. Pas évident...

30/04/2007 08:57 par Lohey

L’énorme oubli de cet argumentaire est que Bush n’a pas été élu ! Gore l’a été ! Et, comme aux USA, les "élections" (sic) françaises sont truquées...

30/04/2007 09:44 par Caius Gracchus

Je ne suis pas foncièrement en désacord avec l’article de Gérard Filoche, mais le forcing pour le vote SR obligatoire contre les quelques audacieux qui annoncent leur refus de voter Royal me gonfle un peu...
Cette manière de culpabiliser ceux qui ne sont pas prêt à en faire autant ne me parait ni très politique ni très respectueuse de notre intelligence Cela aurait même tendance, au contraire, à me convaincre de m’abstenir... (Ce que je ne ferai pas rassurez-vous...)
Il s’agit là de la liberté de voter pour ce qu’on croit juste...
Quelques soit le résultat la gauche à déjà perdue : parce que c’est la droite qui imposent ses idées, la manière dont on en discute, le cadre de ce qui est légitime...

Ceux qui ne voterons par SR dimanche ne seront pas coupables de la victoire de Sarkozy ou, en tout cas, sûrement moins que ceux qui on cru bien faire en votant "utile"...
Et prenez garde mais le "tout sauf Sarko" c’est le contraire de la politique, c’est agir même dans le sens de l’évacuation (une fois encore) du vrai débat, comme l’a déjà largement fait SR dans sa campagne...

Bien sur il faut voter contre Sarko (pour le battre je pense que c’est trop tard..) mais méditons les leçons de ce qui s’est passé en Italie et la diabolisation de Berlusconi par la gauche réformiste... en diabolisant on évite la confrontation, on renonce à mener la bataille sur les idées, on renonce à se remettre en cause, on contribue à la dépolitisation.

Alors réfléchissons aussi sur les ressorts du vote Sarko...

Ce matin je distribuait le tract "battre Sarkozy" du PCF qui aura permit quelques discussion pas inintéressante avec des électeurs de droites (qui croyaient que nous distribuions un tract POUR sarko...comme quoi le TSS à parfois des effets paradoxaux...) va-t-on les convaincre avec « Sarko dictateur » ?

Pas plus que la gauche italienne n’a convaincu avec « Berlusconi dictateur » ; Parce qu’en Italie (plus qu’en France sans doute) c’est la gauche socialiste, avec Craxi, qui a imposé les thèmes politiques qui ont triomphé avec Berlusconi (à qui le socialiste Craxi avait donné des télé en Italie avant que Mitterrand ne lui donne la 5 en France,)

Parce que croire que le vrai danger fasciste aujourd’hui, c’est le fascisme des fascistes historiques, dont Sarko serait en quelque sorte un avatar me parait une erreur

Même si je crois qu’on peut malgré tout dire que Sarkozy comme Berlusconi a quand même à voir avec un certain "fascisme"

Je citerai Pasolini qui écrivait avec le sens visionnaire du poète : « Il existe aujourd’hui une forme d’antifascisme archéologique qui est en somme un bon prétexte pour se voir décerner un brevet d’antifascisme réel. Il s’agit d’un anti-fascisme facile, qui a pour objet et objectif un fascisme archaïque qui n’existe plus et n’existera plus jamais. […] Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé « la société de consommation » définition qui parait bien inoffensive et purement indicative. Il n’en est rien. Si l’on observe bien la réalité et surtout si l’on sait lire dans les objets, le paysage, l’urbanisme et surtout les hommes, on voit que le résultat de cette insouciante société de consommation sont eux-mêmes les résultats d’une dictature, d’un fascisme pur et simple. »

Alors revenons à la discussion avec mes électeurs Sarkozystes et en particulier 4 balayeurs de la Ville de Paris ( !) qui défendaient la candidature et les argumentations Sarkozystes. Entendons Sarkozy, encore ce midi, qui annonce « je veux rompre avec mai 68 »… et voyons la violence qu’impose un capitalisme « de la séduction » post 68 qui dit « tout est permis » et un capital en crise, qui fait payer sa crise, comme toujours, aux classes populaires et qui dit, (et que disent d’autres les socio démocrates depuis Mitterrand) « …mais rien n’est possible »...

Pourtant si Sarkozy représente bien un danger réel c’est son hégémonie idéologique qui est la plus dangereuse cela suppose qu’au lendemain du second tour la gauche décide de manière obstinée de reprendre le combat idéologique sans fléchir et la détermination de ceux qui veulent résister à ce tout est possible qui nous fait froid dans le dos...

Yann

PS : Qu’on me comprenne bien... je ne minimise pas le danger Sarkozy en minimisant le danger que représente Berlusconi.
Je ne pense pas que Berlusconi est un dirigeant de droite comme les autres, que ses liens avec les projets de la P2, ses liens avec la Mafia, son implication et celle de ses sbires dans les "trames obscure" font qu’il n’était pas le président "normal" d’un "pays normal". Mais je pense que la posture antifasciste qui range Berlusconi dans le camp du "vieux fascisme" est une erreur confortable qui ignore l’apparition d’un fascisme nouveau que dénonçait déjà Pasolini et dont Berlusconi est un représentant emblématique.
Et ceux qui ont diabolisé Berlusconi, ceux qui sont arrivés au pouvoir avec Prodi soutenu par toute la gauche ceux-là refusent de rompre avec le Berlusconisme : ils entament, outre la poursuite de la mission militaire en Afghanistan, une nouvelle militarisation du pays par les forces américaines, ils mettent en oeuvre une politique d’austérité et de concession aux forces rétrogrades catholiques. Qu’est ce que "le peuple de gauche" peut trouver de séduisant dans cette gauche ? Cela accélère le processus de dépolitisation et fait objectivement le jeu de Berlusconi

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