commentaires

Si la France était une démocratie ...

Si la France était une démocratie tous les responsables et tous les commentateurs connaîtraient la loi fondamentale c’est à dire la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, pas par cœur, bien sûr, car on ne peut pas vivre quotidiennement selon les Grands Principes.

Un article porte sur le "droit à l’insurrection". Il dit à peu près cela :
 Lorsque le gouvernement viole les droits du peuple
 ou d’une portion du peuple
 le Droit à l’Insurrection est
 pour le peuple
 et pour chaque portion du peuple
 le plus sacré des Droits
 et le plus indispensable des DEVOIRS

Doit on considérer ce texte là comme une pétition de principe facultative ? Si OUI : La France est une république mais pas une démocratie !

Etude de cas concret : Enquêtes préliminaires farfelues, perquisitions outrancières et campagne médiatique hystérique contre la France insoumise.

Si on se réfère à la loi fondamentale qui prévoit ces épisodes de dérive tyrannique des potentats :
 Les responsables de la FI étaient OBLIGES de s’insurger immédiatement contre ces abus de pouvoir évidents
 Le Juge d’instruction devrait être limogé pour les avoir commis
 Les policiers devraient être sanctionnés pour avoir accepté d’obéir à ces ordres répugnants
 Les journalistes sycophantes-délateurs-diffamateurs devraient être insultés par des confrères moins abjects et aussi nombreux qu’eux.

Ce triste épisode de la vie politique franchouillarde est une aubaine, une occasion spectaculaire mondialement médiatisée, pour rappeler ces grands principes qu’assassinent la lâcheté des opportunismes, la vulgarité du spectacle, la niaiserie des quotidiennetés, la paresse des simplets et la mesquinerie abjecte des obéissants.

Print Friendly and PDF

COMMENTAIRES  

24/10/2018 21:57 par Georges SPORRI

Quelques détails pour commencer : c’est un procureur qui a monté cette opération de basse police - basse justice et les responsables de la FI n’ont pas opposé une insurrection à l’abus de pouvoir qu’ils subissaient, ils ont gesticulé pour protester et, peut être, créer un choc initial dans l’opinion publique française et mondiale ( coup médiatique ).

Comme l’expliquent tous les marxistes authentiques la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen fut rédigée par la révolution bourgeoise et ne sera jamais respectée, une armée de juristes subventionnés et ambitieux disserteront à l’infini pour nier l’évidence d’abus de pouvoir lorsqu’il s’agira de bafouer les droits des dominés - exploités. Dans le cas de cette perquisition qui ne fut pas commise par Poutine on voit bien qu’une meute de perroquets ridicules s’emploient à nier l’évidence et à couper la parole aux contradicteurs.

Je confirme donc que la France n’est qu’une République et pas une démocratie, mais alors le mot "République" pue !

25/10/2018 10:48 par irae

c’est vrai la chose publique aux mains et service de plus en plus exclusif d’une oligarchie sans être une dictature y aurait comme un cousinage.

25/10/2018 15:35 par BQ

Précisions :
 Il y a la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » (1789), la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » (1793) et la « Déclaration universelle des droits de l’homme » (1948). Georges Sporri et donc Marc/Arak/Ouzo devraient parler de la 2ème. Le droit de résistance à l’oppression est mis en valeur dans la Déclaration de 1793, il occupe quatre articles (27, 33, 34 et 35), l’article 35 étant celui qui consacre le droit à l’insurrection. Au passage, cet article sert aussi à légitimer les événements d’août 1792, lors desquels la Commune de Paris transformée en Commune insurrectionnelle a obtenu la chute du roi.
 Par conséquent, selon quelle loi ou article de notre République, que vous défendez comme État de Droit, souhaitez-vous que s’applique le limogeage du "Juge d’instruction" sachant qu’en outre c’est le parquet qui est saisi pour l’enquête préliminaire ?
 Rappelons quand même que ce texte de 1793, même si fondamental philosophiquement et politiquement, ne faisant pas partie du bloc de constitutionnalité, n’a aucune valeur juridique sous la Ve République.
 "Les journalistes sycophantes-délateurs-diffamateurs devraient être insultés par des confrères moins abjects et aussi nombreux qu’eux." Il n’y a pas de droit ou de devoir d’insulte. Cela dit, la création d’un Conseil de Déontologie comme proposé par LFI serait un mécanisme et un contre-pouvoir tout à fait salutaire et juridiquement sain.

25/10/2018 16:08 par Georges SPORRI

Le fond de ma pensée c’est plutôt de constater que le droit est l’expression d’un rapport de force entre les classes sociales qui permet aujourd’hui une dérive autoritaire approuvée par toutes les fausses gauches, non combattue par les gauches molles et mal combattue par les minorités gesticulantes. Lénine disait : " Les institutions les plus démocratiques de la plus démocratique des républiques bourgeoises ne servent qu’à masquer la dictature du capital " et la multiplication des opérations de basse police - basse justice depuis Valls le montre de plus en plus à de plus en plus de "citoyens" ... Tant mieux ! Nous devrons nous réorganiser en milliers de petites structures agissantes tout en continuant à participer aux grands mouvements et trouver des tactiques pour faire payer à l’ennemi de classe le prix du sang et des larmes . Lénine disait aussi qu’après une répression effective il faut tout reconstruire, mais ce discours là n’est pas un appel platement démocratique au respect des droits !

(Commentaires désactivés)
 Twitter        
 Contact |   Faire un don
logo
« Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »
© CopyLeft :
Diffusion du contenu autorisée et même encouragée.
Merci de mentionner les sources.