Chaque jour qui passe nous apporte son lot de vérités. Le cas irakien n’a pas servi d’exemple en matière de mensonges pour terrasser un pays et assassiner plus d’un million de civils. Les armes de destruction massive avaient servi comme prétexte, et puis, une fois le crime commis et le pays dévasté, on n’en parle plus.
Les auteurs du crime qui devraient être jugés se la coulent douce avec la complicité de la CPI qui ne jette son dévolu que sur les pauvres Africains récalcitrants au nouveau désordre mondial.
Cela dit, après l’assassinat de Saddam Hussein, Kadhafi était également sur la liste du plan B des chacals de la CIA. Cette fois-ci, c’était au tueur à gages Sarkozy d’accomplir la sale besogne. A l’époque on avait anesthésié les foules à coup de propagande en prétextant que Kadhafi bombardait son peuple. Malheureusement, et malgré les appels répétés des altermondialistes, considérés comme des complotistes, l’on s’aperçoit, une fois encore, que l’opinion a été manipulée et que la situation est irréversible.
Dans un récent article, le journaliste italien Tony Cartalucci revient sur la supercherie de l’Observatoire syrien pour les droits de l’homme (OSDH) qui est devenu une référence pour la « prestituée » occidentale afin de détruire la Syrie. « La seule source d’information pour le torrent sans fin de propagande émanant des médias occidentaux. Peut-être le pire de tout est que l’ONU utilise cette source biaisée et compromise de propagande comme base de ses multiples rapports. Du moins c’est ce que le New York Times affirme dans son article récent : « A Very Busy Man Behind the Syrian Civil War’s Casualty Count », fait remarquer Cartalucci.
Dans cet article, le New York Times révèle également que Rami Abdul Rahman, 42 ans, qui a fui la Syrie il y a 13 ans, gère l’observatoire depuis une petite maison de briques juymelée d’une rue ordinaire de la ville industrielle de Coventry en Angleterre, et que l’opération de propagande de ce dernier est financée par l’Union européenne et « un pays européen », qu’il refuse d’identifier. Dans cette mêlée propagandiste, faut-il également citer les deux notoires traîtres irakien et libyen qui ont alimenté les campagnes irakienne et libyenne. Le premier, Rafid al-Janabi, nom de code « Curveball », qui se targue d’avoir inventé les accusations sur les armes de destruction massive irakiennes, et le second, le Dr Sliman Bouchuiguir, de Libye, qui a formé la fondation, le racket des droits de l’homme pro-occidental à Benghazi et qui clame maintenant haut et fort que les histoires de Kadhafi massacrant son peuple étaient tout aussi inventées afin de donner à l’OTAN son prétexte d’intervention militaire.
Cela dit, ce ne sont pas ces révélations qui vont discréditer les vrais criminels qui ont massacré des milliers d’innocents en Irak, en Libye et maintenant en Syrie. Quant aux traîtres arabes, ils ne sont que des marionnettes manipulées. C’est toute la différence.
Chérif Abdedaïm