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Venezuela : les Etats-Unis interdisent le survol de leur pays à Maduro

Les Etats-Unis ont refusé au président du Venezuela Nicolas Maduro (à droite sur la photo, en compagnie d’Elias Jaua, son ministre des Affaires étrangères) le survol de leur territoire lors de son voyage en Chine prévu à partir de samedi, a indiqué jeudi le ministère vénézuélien des Affaires étrangères, une décision qualifiée d’"insulte" et de "faute grave" par Caracas.

M. Maduro avait annoncé mardi qu’il se rendrait à Pékin du 21 au 24 septembre pour y rencontrer son homologue chinois Xi Jinping dans le but de "renforcer les relations stratégiques".

Le chef de la diplomatie vénézuélienne Elias Jaua a qualifié le refus des autorités américaines de survol d’"insulte". "Nous considérons (ce refus) comme une autre insulte de l’impérialisme nord-américain contre le gouvernement", a poursuivi M. Jaua, tandis que M. Maduro a parlé de "faute grave" de la part des Etats-Unis.

Le président vénézuélien a également accusé Washington de refuser la délivrance de visas à la délégation vénézuélienne pour l’Assemblée générale de l’ONU. "Personne ne peut interdire l’espace aérien à un avion transportant un président en visite internationale", a relevé M. Jaua.

Le ministre, qui doit accompagner M. Maduro, a déclaré espérer que les autorités américaines "corrigent l’erreur", qu’il a attribuée à des responsables de second rang.

De son côté, le président bolivien Evo Morales, un proche du gouvernement vénézuélien, a demandé "une réunion d’urgence" du Celac (Communauté des Etats latino-américains et caribéens, qui regroupe 33 pays) pour évoquer la décision américaine et réclamer le "retour immédiat" des ambassadeurs des Etats-Unis.

Washington et Caracas, qui n’ont plus d’ambassadeurs respectifs depuis 2010, entretiennent des relations diplomatiques particulièrement tendues.

Les gouvernements d’Hugo Chavez (1999-2013) et du nouveau président Maduro fustigent régulièrement des tentatives de déstabilisation du pays par une opposition bénéficiant de soutiens aux Etats-Unis.

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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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