Thème Education/Recherche

Désastre pour les Universités

SNESUP/FSU
Communiqué de presse, 30 août 2017 : Loi L. R. U., dix ans déjà... dix ans ça suffit ! Le 10 août 2007, parmi les premiers textes votés après l’élection de Nicolas Sarkozy, une loi modifiait l’administration des universités. Sous couvert d’efficacité et de simplicité, avec l’accord de la C.P.U. qui en avait approuvé les principes lors de son colloque de février, l’esprit du service public universitaire était détruit au cœur de l’été. Ce ne fut qu’après la parution des décrets (…)

L’Ecole, est-elle obligée de suivre le modèle de l’entreprise ?

Adil GOUMMA
La notion de l’école autrefois n’est plus la même aujourd’hui. Des modifications au niveau du cursus, des activités, des programmes, et des finalités font que le changement soit considérable. S’il est normal que l’établissement scolaire reflète la gestation et le dynamisme de la société, la remise en cause de son rôle et de son abnégation pose plus d’une question. L’école publique ne l’est plus vraiment : elle est de plus en plus sectatrice. Son désintéressement est remis en question (…)

La destruction du Baccalauréat ?

Jeunes pour la Renaissance Communiste en France
« Je suis pour un rapport à l’autorité construit à l’école ». Emmanuel Macron au Grand Oral du Medef. Dans un précédent article nous pointions déjà les dysfonctionnements de la plate-forme APB qui ont amené près de 87 000 bacheliers dans l’attente, jusqu’au 19 juillet, pour avoir une proposition d’affectation dans une Université, ainsi que le manque de moyens donnés aux universités, encore amputées financièrement. Nous prédisions à long terme une destruction de l’enseignement supérieur*. (…)

L’école démocratique : un rêve inaccessible ?

Nico HIRTT
Nous reproduisons ci-dessous le texte du discours prononcé par Nico Hirtt le 16 mars 2016 à Montreal, à l’occasion des Rendez-vous CSQ de l’éducation organisées par la Central des syndicats du Québec. En éducation comme dans bien d’autres domaines, nous vivons une époque de profonde contradiction entre les discours et les pratiques. Jamais, dans les documents de l’OCDE ou dans les promesses des gouvernements, on ne nous aura autant parlé d’équité et de chances égales alors même que les (…)

Quand François taille ses moustaches, Kamel rase sa barbe

Omar CHAALAL
Dire que les parents en savent assez sur l’éducation de leurs enfants c'est avouer qu'on veut les tromper. C'est la dégradation éducative sous la vaine apparence d'un sérieux hypocrite qui nous fait prendre la patate de Mascara pour des truffes de Laghouat. Nouria pense que nous évitons à nos enfants un choc culturel élastique quand on ne leur parle pas en Chinois ou en Arabe littéraire. D’après les conseillers de Benghebrit, enseigner à notre enfant une langue autre que (…)

Pour un débat vers l’école de la Sixième république.

Michel PIRIOU
C’est la rentrée, Eva et Ange connaissent à nouveau une réalité qui commence souvent vers 7h le matin. On descend pour manger dans le silence blafard de la cuisine. Maman est déjà partie travailler. La grande aiguille bouge d’un cran à chaque minute. Au début, c’est imperceptible, puis, à force, un coup d’œil discret suffit. Se laver, s’habiller, pas question de jouer. Faire les lits, ne pas se chamailler. On prendra le bus sur la départementale, à l’autre bout du champ de maïs. Ange est (…)

Pour une meilleure relation en classe

Adil GOUMMA
Avec la montée de violence que connaissent la scène éducative et le rapport de force entre professeur et élève dans un climat effervescent où le respect cède sa place à la réaction musclée, se recueillir pour repenser la relation entre les deux protagonistes devient une obligation. Il est évident qu’avec cette vague de droits accordés aux élèves, le rapport de force a visiblement changé et nous devons nous interroger si le mot ’’force’’ devrait encore exister dans le domaine pédagogique. Un (…)
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L’Ecole de la désillusion

Adil GOUMMA
Le déclin du niveau des élèves est une affirmation qui n’est plus à contester. Il suffit de comparer leurs acquis linguistiques et culturels avec ceux de leurs prédécesseurs des années 60 - 70 pour mesurer l’ampleur de ce constat. D’une explication relative à la fatalité ou au développement technologique ou économique du pays, à un scepticisme à propos des finalités politiques ou encore à une remise en question du système éducatif et de ses différentes pédagogies adoptées, chacun essaye (…)

Albi Université

Bernard GENSANE
Vous roulez sur la rocade entourant Albi. Soudain, un panneau flamboyant et fier de l’être : " ALBI UNIVERSITE". Antéposons comme des bêtes, ou plutôt comme des Zuniens. Les universitaires albigeois ne sont pas les premiers à avoir cédé à cette mode imbécile. Alors allons-y à fond la caisse : ALBI COMMISSARIAT DE POLICE ALBI HOTEL DE VILLE ALBI RECETTE FISCALE ALBI MUSEE ALBI PISSOTIERES Bon sang de bonsoir : nous sommes dans une ville de culture, d’histoire millénaire, une (…)

Solidarité avec toute la gauche laïque d’Irak !

Christian DELARUE
Nous soutenons le peuple irakien et plus particulièrement la gauche laïque d’Iraq que, de loin, nous croyons capable de reconstruire le pays écrasé par divers maux. Comme suite au carnage du 2 juillet 2016 ayant fait plus de 200 morts à Bagdad (quartier Kerrada), les militant(e)s de gauche de France militant contre le capitalisme, travaillant contre l’impérialisme et pour la paix, contre les guerres de religion et pour la paix et la laïcité pensent à vous fraternellement dans votre (…)

De l’art de traire les poules

Gaëtan PELLETIER
“Méfiez-vous d’une personne trop compétente, elle risque de manquer d’humanité.” ( Anonyme) Dans la nouvelle "fonderie" des cerveaux qui barbouillent les systèmes d’éducation, le mot compétence n’est jamais apparu aussi souvent, n’a été autant martelé, avec une délectation qui chatouille la race des pédagogues issue des livres et qui construisent des livres en citant des livres, des auteurs, etc. Si vous tapez dans Google le mot compétence et cliquez sur images, vous vous retrouvez devant (…)

Le savoir sous l’éteignoir

Yann FIEVET
Un fait dramatique doucement s’impose en nos vieilles démocraties : le politique n’y semble plus enclin à reconnaître la légitimité des sciences sociales dans la nécessaire compréhension des choses de la Cité. Nous devrions pourtant nous souvenir que les périodes sombres de l’Histoire ont d’abord été obscurcies par le rabougrissement de la pensée et par la répression des érudits dont les incessants questionnements des faits politiques et sociaux devenaient des obstacles à une nouvelle (…)