Auteur Mauris DWAABALA

L’immobilisme s’est mis en marche

Mauris DWAABALA
Avant l'enterrement de la Ve et le prochain passage à la VIe République, un petit retour à la IVe s'impose sous la forme d'une citation d'un Président du conseil, Henri Queuille, qui disait que l'immobilisme est en marche et que rien ne saurait l'arrêter, mais aussi : « Il n'est point de problème qu'une absence de solution ne puisse résoudre » Car il reste à expliquer le peu d’adhésion électorale populaire : échec différentiel à la présidentielle (…)

Ce qu’il en coûte d’être esclave

Mauris DWAABALA
C’était hier au soir. Je feuilletais mon Journal Militant d’Information Alternative avant de m’arrêter sur un article de fond qui démontre que « L’idée selon laquelle la Banque mondiale serait devenue une énorme bureaucratie progressivement affranchie de l’influence des États ne correspond pas à la réalité...[puisque] ...l’institution est fermement sous contrôle du gouvernement des États-Unis. » La petite musique d’ambiance venait de la pièce à côté : d’abord une harangue du plus pur (…)

Faites-vous offrir la MSC ®, la montre socialiste connectée.

Mauris DWAABALA
J'ai des copains socialistes qui sont venus chez moi pour arroser le succès de l'opération Serval au Mali. À cette occasion, ils m'ont offert un cadeau épatant : une montre (socialiste) connectée. Longtemps, je me suis demandé avant d’avoir relu sa notice pourquoi autour de son cadran courrait la vieille inscription des cadrans solaires : Omnes vulnerant..., - parce que c’est donné en caractères lisibles seulement avec une loupe. « Appuyez trois secondes sur le remontoir (…)

La mésaventure de l’enfant qui a dit : « Le Roi est nu »

Mauris DWAABALA
Je suis lecteur de l'édition en ligne d'un journal de gauche. Il m'arrive souvent d'y prélever un article pour le proposer à un autre site de gauche qui souvent le publie à son tour. Je suis adhérent, pardon : cotisant, au Parti dont ce quotidien n’est plus l’organe central. La modération des commentaires est très tolérante, même à l’égard d’un troll anticommuniste avéré, au point que je me demandais parfois si elle existe. C’était très bien ainsi. Je viens (…)
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La France à vue de nez

Mauris DWAABALA
Quelques idées qui ne demandent aucune culture particulière et que chacun est à même de trouver tout seul, ou de contredire si elles sont erronées. Si on écrème le un pour un million (1 0/000000) de Français les plus riches, c’est une pure tautologie de dire qu’il sont très peu nombreux : ils sont très exactement 66 d’après le dernier recensement. Seulement ils ne monopolisent pas la totalité de la richesse. Sans avoir à se lancer dans la sociologie ni les statistiques, il suffit de (…)

Il est très fin l’enfant sage

Mauris DWAABALA
C’est bien vrai ; sans ses questions son grand-père n’aurait rien dit, et l’un et l’autre m’ont beaucoup appris à leur insu. À V. D. La vérité sort souvent de la bouche des enfants, dit-on ; mais aussi parfois de la bouche de leurs grands- parents... Je prenais l’air dans un square, ou plutôt j’y fumais ma pipe, profitant de ce que ce n’est pas encore interdit ; assis sur un banc double. Dans mon dos, un homme âgé n’eut pas peur de s’y poser, accompagné d’un enfant sage.,- ce qui me (…)

C’est pas ma faute : développez vos compétences

Mauris DWAABALA
J'ai signalé à Bernard Gensane qui écrivait récemment : « Une publicité très choquante passe régulièrement sur nos antennes télévisées.... Des personnes âgées répondent toutes la même chose à une question qui n’est pas posée dans le champ : "C’est pas ma faute". Nerveux, le montage fait croire que ces personnes sont interrogées au débotté, comme si elles étaient surprises dans la vraie vie. Ce qui crée un puissant effet de réel alors que nous avons affaire à des acteurs (…)
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Au temps de la normalitude

Mauris DWAABALA
En remerciant Théophraste R. Alors que François s’en va-t-en guerre tous azimuts, et maintenant pour l'Ukraine, mironton, tonton, mirontaine... et que pour faire rire en société, si quelqu’un parle du « Parti socialiste » dites avec sérieux : « Mon adversaire c’est la finance, le changement c’est maintenant... » ... à ceux qui prétendent préparer l’avenir en remontant au passé et en jetant au visage des crétins qui ont fait élire François Hollande qu’il eût fallu s’abstenir le 6 mai (…)

Je sais pourquoi je marcherai le samedi 12 avril

Mauris DWAABALA
Je sais les journées de travail, et les fins de mois impossibles. Je sais les traits tirés du soir dans les interminables transports en commun. Et ceux du matin encore fripés par les trop courtes nuits. Je sais les soucis pour l’avenir des gosses. Et que tant que va la santé, tout va, – soi-disant. Et comment voulez-vous qu’elle aille, dans de telles conditions ! Ce que je ne savais pas, c’est que bénéficiant du SMIC, j’allais être gratifié de l’équivalent de la moitié d’un treizième mois. (…)

Puisqu’il faut marcher...

Mauris DWAABALA
La marche du samedi 12 avril à Paris, de République à Nation, contre l’austérité et pour l’abandon du pacte de responsabilité. Mardi 1er avril se tenait la conférence de presse d’annonce de la marche. « Cette conférence de presse a servi à mobiliser toutes les forces de la gauche afin de répondre de leur mécontentement face aux municipales, d’autant plus depuis la nomination de Valls comme premier ministre » confie Pierre Laurent à l’Humanité.fr. L’article de l’Humanité.fr poursuit (…)

À propos d’un aspect de l’École

Mauris DWAABALA
J’ai retrouvé jadis un copain qui fit l’École normale d’instituteurs, mais il n’est plus là pour me lire. Il me raconta qu’en notre temps les élèves, méritants et issus de milieux modestes, recevaient une éducation élémentaire de savoir-vivre dans la "bonne société" : savoir par exemple tenir correctement son couteau et sa fourchette à table, s’essuyer avec la serviette avant de porter son verre à la bouche, qui ne doit pas être pleine quand on veut parler... Cela pouvait sembler (…)

Réflexion sur la richesse

Mauris DWAABALA
à ADSkippy, dont les billets viennent du cœur et ont cette rare vertu d'entraîner la méditation, cette contribution par laquelle on tente de savoir pourquoi "les riches s'offrent le luxe d'être des imbéciles arrogants et prétentieux". Bonjour, ADSkippy, Ce que vous écrivez pousse toujours à la réflexion. La richesse en l’économie capitaliste résulte, "en dernière analyse", dans le fait de tenir en main les forces productives sous la forme des moyens de (…)