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L’immobilisme s’est mis en marche

Avant l'enterrement de la Ve et le prochain passage à la VIe République, un petit retour à la IVe s'impose sous la forme d'une citation d'un Président du conseil, Henri Queuille, qui disait que l'immobilisme est en marche et que rien ne saurait l'arrêter, mais aussi : « Il n'est point de problème qu'une absence de solution ne puisse résoudre »

Car il reste à expliquer le peu d’adhésion électorale populaire : échec différentiel à la présidentielle (16% à Le Pen), même si nous nous voulûmes satisfait du « score à deux chiffres » de notre candidat, échec absolu aux législatives (le groupe GDR a pu atteindre le quota parce qu’après tractations le PS nous a refilé un des siens), échec absolu aux municipales, échec absolu aux européennes.

Sur ce fond, les journées de La Rochelle du PS sont pour nous un non-événement.

Comme les socialistes, fussent-ils « nombre de socialistes » (L’Humanité.fr), se rangeront sous la bannière hollandaise quoi qu’il arrive, on voit d’ici les perspectives qui sont ouvertes par l’attente de quelque chose de ce côté-là.

Présentons au peuple une position de classe si nous en sommes encore capables au lieu de nous accrocher à leurs basques et nous verrions bien ce qu’ils en feraient.

Tout le reste n’est qu’illusion destinée à maintenir en survie artificielle une malade, la gauche, en état végétatif devenu chronique.

Je lis dans un commentaire sous un article relatif à ces journées que l’objectif des vrais communistes doit être le partage des richesses. Intéressant car cela correspond d’assez près à l’état théorique général.

Il s’agit en fait d’un bien piètre idéal que de vouloir partager le gâteau sans vouloir tenir compte de la façon dont il a été fabriqué : en fait, c’est un appel à la collaboration de classe la plus plate ; mais il faut constater d’une part que ce fut pendant longtemps notre mot d’ordre au moins tacite et craindre d’autre part que ce soit là l’horizon toujours renouvelé, – et pour cause ! de bon nombre de ceux qui se pensent communistes aujourd’hui.

Fait aggravant : ce genre de revendication traîne sur son dos comme la tunique de Nessus le soutien à l’impérialisme (national, européen, atlantiste) qui permet justement la production de la richesse en question, qu’elle soit partagée ou non entre les Français.

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Manifeste du Parti Communiste
Karl MARX
Présentation de l’éditeur " On ne peut prétendre que quelques belles pages peuvent à elles seules changer la face du monde. L’oeuvre de Dante tout entière n’a pas suffi à rendre un saint empereur romain aux Communes italiennes. Toutefois, lorsque l’on parle de ce texte que fut le Manifeste du parti communiste publié par Marx et Engels en 1848 et qui a, indéniablement, exercé une influence considérable sur deux siècles d’histoire, je pense qu’il faut le relire du point de vue de sa qualité (…)
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Il faut s’endurcir, mais sans jamais se départir de sa tendresse.

Ernesto "Che" Guevara

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