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Israël au banc des accusés

Imbu du sentiment de sa toute puissance et de l’impunité dont il bénéficie du fait du soutien permanent, inconditionnel et illimité des Etats-Unis et des principales puissances européennes, l’Etat sioniste étale une arrogance qui a fini par provoquer un mouvement international grandissant de réprobation à l’encontre de sa politique et de son intolérable comportement envers le peuple palestinien. Sa énième et barbare agression militaire de juillet dernier contre la bande de Gaza l’a amplifié puisqu’il touche maintenant des Etats, des organisations et personnalités internationales ayant jusqu’alors refusé de s’y associer et n’ayant émis nulle réserve ou condamnation sur les agissements d’Israël.

Son élargissement comme le prouvent les spectaculaires prises de positions que viennent de prendre tant le secrétaire général de l’ONU, que la Suède ou le Parlement britannique suscite l’affolement au sein de la classe dirigeante israélienne. Elle savait certes que l’agression de l’été dernier lui a valu la désapprobation d’amis traditionnels d’Israël mais en ne mesurant pas qu’elle les entraînerait jusqu’à prendre des positions qui mettraient en mauvaise posture diplomatique et morale l’Etat sioniste. Ce qu’ont fait pourtant la Suède qui a annoncé qu’elle allait prochainement reconnaître l’Etat palestinien, le Parlement britannique en votant une motion recommandant à son gouvernement d’aller dans le même sens et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon qui en visite à Gaza a dressé un véritable réquisitoire dénonciateur de la politique israélienne à l’encontre des Palestiniens.

Il n’y a rien d’immédiatement contraignant pour Israël dans les initiatives du gouvernement suédois, du Parlement britannique ou dans la déclaration du secrétaire général de l’ONU. Elles sont néanmoins l’indice que les lignes sont en train de bouger irréversiblement à l’international dans la perception de la réalité des obstacles qui empêchent la résolution du conflit israélo-palestinien. Le cercle de ceux qui entendent dire sa vérité à l’arrogant Etat sioniste ne se limite plus aux traditionnels défenseurs de la cause palestinienne. Il s’agrandit de voix qu’Israël a cru définitivement acquises pour lui malgré ses errements et violations répétitives du droit international.

Bien que tardives à se faire entendre, ces voix qui se sont élevées pour dire que « trop, c’est trop » à cet Etat dont elles ont soutenu les plus insupportables méfaits à l’encontre du peuple palestinien, ont, il faut l’espérer, pour objectif de faire prendre conscience en Israël que le mouvement international de réprobation qui se cristallise contre lui sur la question palestinienne n’est pas une donnée conjoncturelle qu’il peut ignorer sans dommages diplomatiques radicaux et définitifs pour lui. En tout cas, pour l’Autorité palestinienne ce mouvement et son élargissement sont une victoire politique et morale qu’elle doit exploiter pour accélérer la reconnaissance internationale de l’Etat palestinien dans la pleine acceptation de ce statut tel que défini par le droit international. A défaut pour démontrer que seul l’Etat sioniste occupant des territoires palestiniens et les rares alliés dont il dispose dans la communauté internationale s’opposent à cette solution au conflit israélo-palestinien pourtant admise et préconisée par l’écrasante majorité de cette communauté.

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Désobéissons à l’Union européenne !
Aurélien BERNIER
Délocalisations, destruction méthodique des droits sociaux, incapacité à protéger l’environnement, refus de la démocratie... Après l’adoption du traité de Lisbonne en 2008, on pouvait croire que l’Union européenne avait atteint le fond du trou libéral. Erreur ! Depuis la crise financière, elle creuse ! Même l’idéal de solidarité entre États vole aujourd’hui en éclat. Une vague d’austérité sans précédent déferle sur l’Europe, qui place elle-même ses peuples sous la tutelle des marchés (…)
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"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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