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Venezuela : Les putschistes voulaient ensanglanter la journée électorale, par Diario Vea.





Jesús Moreno, vendredi 9 décembre 2005.


Des anciens militaires vivant aux Etats-Unis, ainsi que des militaires d’active qui n’ont pas encore été identifiés, préparaient un coup sanglant à l’occasion des élections parlementaires du 4 décembre. Ils avaient prévu d’employer 40 bazookas AT4 anti-chars, des fusils, 40 carabines, des grenades, des armes pour 100 millions de dollars ou de bolà­vars [les conversations interceptées ne perm ettant pas de préciser]. Ils disposaient d’officiers complices dans les trois bases où ils envisageaient d’agir : l’Unité Blindée de San Juan de los Morros, attaquer le Fuerte Tiuna [base centrale de l’armée vénézuélienne à Caracas] et la base de La Carlota [aéroport dans le centre de Caracas].

Ils envisageaient également d’attaquer des institutions de l’Etat, comme l’Assemblée Nationale et le Conseil National Electoral ; ils envisageaient également de tirer contre le peuple, prévoyant pas moins de 15 000 morts dans les premiers jours de l’action, afin de terroriser le peuple s’il avait prétendu sortir pour défendre le gouvernement.

Ce plan a été dénoncé par des membres de l’Assemblée Nationale, et ils ont présenté de longs documents vidéos, des conversations entre les différents membres du complot, où on peut entendre les actions qu’ils envisageaient de réaliser, avant et après les élections, pour renverser le gouvernement.

La dénonciation a été faite par les députés Nicolás Maduro, Cilia Flores, Pedro Carreño, Ricardo Sanguino et Darà­o Vivas ; lesquels ont affirmé que ce qui a été montré hier ne représentait qu’une partie des preuves dont ils disposent à propos de ce plan. Demain, à l’occasion d’une conférence de presse, ils donneront d’autres éléments ainsi que des noms des personnes impliquées.

Cilia Flores a expliqué que le plan comportait des éléments nationaux et des éléments internationaux, c’est ce qui est connu comme le Plan B dont nous avions parlé avant les élections, et qui peut expliquer le retrait d’une partie des partis d’opposition, à qui Cilia Flores elle a demandé : AD, Copei, Primero Justicia, Nuevo Tiempo [du gouverneur de l’Etat de Zulia Manuel Rosales] savaient-ils que ces actions allaient se produire ? Ils doivent des explications au pays, a signalé Cilia Flores.

L’homme clef de ces opérations serait le général Carlos González Caraballo. Sont également impliqués le colonel Gustavo Dà­az Vivas, qui était l’aide de camp de Pedro Carmona Estanga, et le colonel Antonio Marà­a Guevara Fernández, qui portait le pseudonyme de Domingo Muñoz.

Le député Pedro Carreño a expliqué que le plan a été conçu selon la technique dite de la « compartimentation », c’est-à -dire que chacune des actions se développe séparément, chaque réussite renforce l’ensemble du plan, tandis que les échecs n’empêchent pas la poursuite du plan général. C’est à peu près ainsi que les choses se sont déroulées cette fois. La première étape était constituée de quelques foyers d’actions terroristes, pour indiquer le début de l’action. La deuxième, le retrait de l’opposition aux élections législatives. Troisièmement, commencer l’offensive sanglante en attaquant les bases militaires et la Gobernación de l’Etat de Guárico, ainsi que d’autres institutions du pays, sans considération pour le bain de sang que cela pouvait provoquer. Comme l’a déjà dit le général Oswaldo Sejú Raffo, il pouvait y avoir jusqu’à 15 000 victimes, ce qui aurait immédiatement justifié l’intervention d’une force de paix interaméricaine, évidemment conduite par les Etats-Unis.

Diario Vea


- Traduction M Poggi Numancia


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- Illustration : Tomy


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