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Un TP sur des hamsters suscite la polémique à l’université de Strasbourg

A l’université de Strasbourg, le master d’écophysiologie, écologie et éthologie est l'un des plus demandé. Il réunit des étudiants passionnés par la biologie, la défense de la biodiversité et les animaux. Sauf que, en ce premier trimestre, cette formation a dû faire face à une fronde d’une partie de ses étudiant(e)s.

Le 8 septembre dernier, sept étudiantes de deuxième année du master, parmi les vingt-deux inscrits, ont refusé de participer à travaux pratiques d’écophysiologie en avançant une impossibilité éthique. Ces travaux pratiques consistaient à inciser des hamsters afin de leur poser une sonde (pour enregistrer leur température en continu), avant de les sacrifier (par asphyxie au CO2) quelques semaines plus tard pour récupérer la sonde et prélever certains tissus. 

Contactées par les médias, les étudiantes ont indiqué les raisons de leur refus. Selon elles, l’expérience demandée pour ce TP ne respectait pas le principe des "3R" ("Réduire/Remplacer/Raffiner"), à savoir le fondement éthique de l’expérimentation animale. Pour elles, l’expérience se répétant chaque année (et pour un certain nombre d’étudiants), il existait déjà des données, réutilisables, et il leur semblait donc injustifié de sacrifier de nouveaux animaux.

Dans un premier temps, les étudiantes ont reçu la note de 0/20, le doyen de l’université défendant une expérience qui avait reçu "toutes les autorisations nécessaires" (du comité d’éthique local au ministère de la recherche). Mais les choses ont rapidement évolué. Ainsi le doyen a t-il dans un second temps indiqué que la contestation pourrait faire l’objet d’une "neutralisation" (note non prise en compte) et que le TP ne serait probablement pas reconduit l’année suivante.

Du point de vue même de la loi, une telle expérience interroge. Ainsi le décret de transposition de la directive 2010/63/UE (relative à l’utilisation d’animaux à des fins scientifiques), stipule que "les procédures expérimentales ont un caractère de stricte nécessité et ne peuvent pas être remplacées par d’autres méthodes expérimentales n’impliquant pas l’utilisation d’animaux vivants ..." ou encore que "le nombre d’animaux utilisés dans un projet est réduit à son minimum".

Quel intérêt de sacrifier autant d’animaux d’un point de vue scientifique, pédagogique ? Quel intérêt pour des étudiants ne se prédestinant pas, pour la plupart, à des métiers dans l’expérimentation animale ? Comment une telle expérience a t-elle pu recevoir l’aval des comités d’éthique ? Autant de questions, révélatrices aussi de la façon dont on considère les animaux dans notre société. En attendant, on peut se réjouir de la décision de l’université de Strasbourg. En espérant que cela crée un précédent.

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