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Augmentation des traitements des fonctionnaires des 99% d’en-bas !

Á lire l’article de Laurent Mauduit dans Mediapart (1) : ce sont les fonctionnaires qui seront victimes de la politique d’austérité salariale d’Emmanuel Macron.

On comprendra aisément que la fraction de la catégorie A la mieux rémunérée soit peu inquiète. Par contre la grande masse des fonctionnaires de base – ceux de catégorie C et B plus une fraction de A – se voit pénalisée par cette politique d’austérité ciblée.

Emmanuel Macron est surtout soucieux de défendre les intérêts des acteurs les plus en pointe dans le développement du capitalisme dominant et de sa logique de profit. Il aime les entrepreneurs capitalistes, ceux qui exploitent la force de travail comme la nature pour augmenter la croissance économique et la richesse des riches (ceux du 1% d’en-haut) et il semble détester les fonctionnaires qui par fonction sont des acteurs engagés dans la défense de l’intérêt général, un IG qui devrait être non calé sur les logiques financières des grands actionnaires et du 1% d’en-haut !

Dans cette réponse, ce sont bien les travailleurs du rang du privé et du public qui doivent se mobiliser ensemble (ce mois de septembre 2017) ! Et pas que pour des augmentations de salaires pour les 98 ou 99% d’en-bas ( soit le peuple-classe multicolore et multitextile) car d’autres points revendicatifs non cités ici ont leur importance.

Il y a notamment besoin de refuser les privatisations et de promouvoir des services publics dignes de ce nom car cela est positif pour les couches sociales pauvres, modestes et moyennes. Il n’y a que les riches a vouloir une "République néolibérale" (sic) qui appauvrit les pauvres et enrichie les riches (cf texte de D Gelot sur la Fondation Copernic)

" Les fonctionnaires dans le collimateur de Macron " (Mediapart)

URL de cet article 32289
   
Georges Séguy. Résister, de Mauthausen à Mai 68.
Bernard GENSANE
Il n’a jamais été le chouchou des médias. Trop syndicaliste, trop communiste, trop intransigeant à leur goût. Et puis, on ne connaissait même pas l’adresse de son coiffeur ! Seulement, à sept ans, il participe à sa première grève pour obtenir la libération de son professeur qui a pris part aux manifestations antifascistes de Février 34. Huit ans plus tard, à l’âge de quinze ans, il rejoint les rangs de la Résistance comme agent de liaison. Lui et les siens organisent de nombreuses évasions (…)
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Je n’ai aucune idée à quoi pourrait ressembler une information de masse et de qualité, plus ou moins objective, plus ou moins professionnelle, plus ou moins intelligente. Je n’en ai jamais connue, sinon à de très faibles doses. D’ailleurs, je pense que nous en avons tellement perdu l’habitude que nous réagirions comme un aveugle qui retrouverait soudainement la vue : notre premier réflexe serait probablement de fermer les yeux de douleur, tant cela nous paraîtrait insupportable.

Viktor Dedaj

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