RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Ciné-Débat RWANDA Un cri d’un silence inoui / Débat autour de l’implication de l’Etat français dans le génocide

jeudi 28 janvier 2010

Dans le cadre de la Semaine de la Mémoire qui a lieu chaque année à Ivry-sur-Seine pour commémorer l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, le 27 janvier 1945, Appui Rwanda vous convie à une soirée consacrée au génocide des Tutsi, organisée en collaboration avec la Ville d’Ivry sur Seine et le cinéma le Luxy.

18h30
Projection de "Rwanda, un cri d’un silence inouï"
d’Anne Lainé, avec la collaboration de Marie-odile Godard

Anne lainé est partie à la rencontre des rescapés du génocide des Tutsi de 1994. En se situant délibérément sur le terrain de la subjectivité des victimes, en respectant la pudeur de leur expression, la profonde humanité de leur témoignage, ce film fait entendre un cri qui n’eut comme écho à l’époque que le silence inouï de la communauté internationale.

19h30 Débat autour de l’implication de l’Etat français dans le génocide

animé par Mehdi Ba, journaliste et éditeur. En présence de la réalisatrice.

 José Kagabo, Historien, Professeur à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), Sénateur au Rwanda, Membre et rapporteur de la Commission Nationale Rwandaise Chargée de Rassembler les Preuves de l’Implication de l’Etat Français dans le Génocide Perpétré au Rwanda en 1994.

 Jean-Claude Lefort, Député honoraire, Président d’honneur d’Appui Rwanda, Vice Président de la Mission d’information parlementaire sur le Rwanda

 Annie Faure, médecin, en mission au Rwanda en 1994, dans la zone libérée par le FPR, auteur de "Blessures d’humanitaire" et membre de la Commission d’Enquête Citoyenne.

21h00
Projection de "Le jour où Dieu est parti en voyage"

film de Philippe Van Leeuw (2008, 1h34)

Avril 1994, Rwanda. Aux premiers jours du génocide, les occidentaux fuient le pays. Avant d’être évacuée, une famille belge cache la jeune nourrice de leurs enfants, Jacqueline, dans le faux plafond de leur maison. Malgré la terreur, Jacqueline sort de sa cachette pour rejoindre ses enfants restés seuls. La jeune mère découvre leurs corps sans vie parmi les cadavres. Chassée de son village, traquée comme une bête, elle se réfugie dans la forêt...

Suivi d’une rencontre avec le réalisateur

Tarif : 3,20 euros la séance
Pass pour les 2 films : 5 euros

Possibilité de se restaurer
au bar entre les 2 séances

au cinéma Le Luxy
77 Avenue Georges Gosnat, Ivry sur Seine
Metro 7 Mairie d’Ivry - RER C Ivry sur Seine - bus 125/323 (RER Ivry)

URL de cet article 9860
   
Leur Grande Trouille - journal intime de mes "pulsions protectionnistes"
François RUFFIN
GoodYear, Continental, Whirlpool, Parisot-Sièges... Depuis dix ans, à travers la Picardie d’abord, la France ensuite, j’ai visité des usines de robinets, de pistons, de cacao, de lave-linge, de canapés, de chips ; de yaourts, avec toujours, au bout, la défaite. Ca m’a lassé de pleurnicher. Mieux valait préparer la contre-offensive. C’est quoi, leur grande trouille, en face ? Leur peur bleue ? Il suffit de parcourir le site du MEDEF. Ou de lire leurs journaux, Le Monde, La Tibune, Les (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.