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Cinéma étasunien. "L’Armée Rouge" : 1 - "American Sniper" : 0.

affiche de "Red Army" de Gabe Polsky

Qui l’eut cru ! Un géant installé depuis des années dans les vapeurs hollywoodiennes vient d’être terrassé par un petit Poucet. Un compatriote qui plus est, ancien sportif de son état et qui vient de réaliser un film sur la grande équipe soviétique de Hockey sur glace…

Ce simple documentaire, réalisé par Gabe Polsky, par ailleurs producteur et scénariste, détrône donc, subjectivement, le dernier film du maître incontesté de la pellicule westernienne. Même s’il ne le sait pas encore, et malgré les tombereaux de dollars que le film d’Eastwood a déjà rapporté, le cinéma permanent étasunien peut, par ce fait, se sentir un tantinet déstabilisé. Avant d’analyser ce film et ce qu’il revêt idéologiquement, commençons par poser une question : réaliser un beau score, en millions de valeur d’échange dans ces Etats du « libre » échange qui ont imposé leur monnaie à la planète entière, suffit-il à ce qu’un film, fut-il de Clint Eastwood, devienne un bon film, et qui aurait à voir avec l’art ? Non, bien entendu. Pourquoi ?

Nous retrouvons dans ce long métrage, de façon flagrante, le cadre bien connu qui est celui du train du monde tel que le capitalisme triomphant nous l’impose depuis des décennies. Et principalement les guerres, premièrement économiques, qui sont du ressort du capitalisme, et secondement les guerres militaires qui sont du domaine de l’impérialisme. Ce monde si bancal, si américanisé, si impérial sentant à plein nez ce néo-conservatisme dont on ne sait s’il est proche de sa fin ou au contraire à son apogée, si consternante. On ressent, à travers ce cinéma mille fois vu, un art de la propagande qui ne prend plus la peine de se cacher. Eastwood n’y est pas allé de main morte dans ce dernier opus. Dans un sens il renoue avec une partie de son œuvre, peut-être au titre de l’exception. On pense à ce film décrivant un camp d’entrainement de l’US Army, dont nous reparlerons dans un moment, et qui, dans la carrière d’Eastwood avait surpris, tant l’inspiration était absente et tant la propagande était déjà présente. Le réalisateur et acteur américain nous avait pourtant séduit à plusieurs reprises au cours de sa longue carrière. Il faut croire que l’année 2014 n’était pas un bon cru, dommageable pour lui car il clôt sans doute sa carrière sur un échec. Mais pas de mystère ici, ce revers est en grande partie l’échec de la propagande elle-même et en contrepoint la défaite, en partie (provisoire ?), d’un cinéma d’auteur.

On peut ainsi penser à ce fait qui n’était jusqu’à présent qu’une intuition finalement assez ancienne : il y a deux cinémas chez Eastwood. On ne peut pas en effet faire de l’art cinématographique et de la politique (de propagande, impériale) dans le même temps. Il faut choisir et c’est ce choix qui pose problème. Ce film c’est l’échec d’un film américain de plus sur la guerre, vue du côté américain… Empire qui mène, avec le reste du monde occidental, un nombre incalculable de guerres contre les pays arabes depuis la première guerre d’Irak en 1991. Nous avons affaire au pire avec cette propagande pratiquement revendiquée. Un coup de grâce en somme. Mais non une grâce, de celle qui au cours de sa carrière Clint avait parfois touchée, par son regard singulier. Dans la description d’une vision non manichéenne des personnages par exemple - même s’il en faisait parfois un peu trop et jouait sans modération de cette réputation (Gran Torino est sans doute l’exemple type qui va dans ce sens). Par ce souci ou cette marque de fabrique, qui s’ils ne sont pas nouveaux au cinéma, Eastwood a essayé de maintenir cette conception dialectique du cinéma (je ne sais si le cinéaste américain retiendrait cette dénomination…). Ce dernier film, au contraire, porte sans détour la violence de notre époque, reflet de la violence du système de domination qui la constitue. Car que voyons-nous dans ces images sinon une Irak envahie, déchirée, dévastée par des envahisseurs puissants et « civilisés » contre les indigènes de ce pays qui l’habitent depuis des siècles. Or, c’est eux les irakiens, divisés par ce chaos apporté de l’extérieur, qui sont présentés comme des barbares sans noms, assoiffés de sang, sans aucune morale, ni esprit. Et non ces yankees obéissants envoyés W. Bush et son gang, soutenu par sa base électorale, sans doute celle qui a rempli les salles obscures outre-Atlantique et qui a fait le « succès » du film. Afin de pouvoir admirer leur héros national, tireur d’élite adulé, et qui sera tué lui-même dans son propre pays qui reste finalement une nation de cow-boy où l’insécurité atavique est une donnée immuable (les tueries régulières dans les lieux publics, les armes à feu en vente libre, le racisme, l’inégalité). En Irak ce « héros » était chargé de protéger ses camarades envahisseurs en tuant à tour de bras du « terroriste ». Eastwood, mal inspiré, montre par exemple, deux fois, que ce héros hésite à tuer des enfants, évidemment la mort dans l’âme et le cœur déchiré par tant de dilemme métaphysique. En effet dégommer des enfants porteurs de bombes, donc « terroristes » réels, semble évident pour l’envahisseur. Mais le cinéaste choisira d’en tuer à l’écran un sur deux car l’un des deux enfants, sauvé à la différence de l’autre tué froidement, reposera in extremis son arme. L’autre enfant périra donc sous le feu du « héros ». Tout ça pour éviter de froisser la tôle d’un char taillé dans un acier des plus coriaces. On ne peut ici bluffer, au cinéma, que ceux qui veulent bien être bluffés.

Pour porter de tels jugements il faut certes sortir des sentiers battus du conformisme cinématographique de la « critique ». Du reste concernant American Sniper Laurent Dauré, sur le site du Grand Soir, a établi en dix points, ce que l’on peut penser du film. Pour reprendre le titre de son article, c’est un « éloge d’un criminel de guerre sociopathe », au bénéfice de la « propagande néo-conservatrice ». Ce qui n’est évidemment pas faux. Au niveau du contenu c’est même sûr. Formellement malheureusement on ne peut guère en dire plus. Car où sont l’inspiration et la nouveauté eastwoodiennes pour qui a réellement vu ce film et pour ceux qui ont vu ses films précédents ?

Le cinéphile a de sérieuses raisons d’être troublé à plus d’un titre car, nous le disions, le cinéaste américain nous avait surpris plus d’une fois par la qualité de certaines de ses réalisations. Son premier film par exemple : Play Misty for me (Un frisson dans la nuit, 1971), film sur la progression de la jalousie, est un exemple. On avait apprécié également, dans un genre différent : Honkytonk Man (1982), qui conte le cheminement courageux d’un chanteur folk américain ou même, quoique plus classique : Un monde Parfait (1993), histoire d’une injustice américaine faite à un évadé américain. Ou encore ce très beau film sur l’amour : The Bridges of the Madison County (Sur la route de Madison, 1995). Evidement ces autres films antiracistes et sur le jazz : Bird, ou sur la réconciliation sud-africaine et mandelienne : Invictus. On ne dira rien, par manque de temps, des deux séries qui ont tantôt irrité, tantôt surpris, à travers notamment la suite des « Inspecteur Harry » et la seconde, plus construite, que l’on pourrait nommer la série du « cow-boy solitaire et justicier ». Deux sagas qui ont taillé, au départ tout au moins, au cinéaste et acteur un costume d’iconoclaste musclé, quoique non dépourvu de subtilités cinématographiques. Il signe ici, à contrario, avec ce long métrage une « pauvre » réalisation, un pur produit hollywoodien au service – et c’est là le plus grave - de ce qu’il faut bien appeler le ralliement d’un artiste célèbre à l’impérialisme de son pays. Et par voie de conséquence le ralliement du public, ou une partie du public, qui le suit depuis tant d’années.

Revenons à ce film cité au début de l’article : Le Maître de guerre (1986), l’auteur nous présentait déjà une intervention militaire étasunienne, à la Grenade, avec en toute fin du film une apparition fantomatique du drapeau cubain, l’ennemi héréditaire depuis plus de 55 ans ! A ce sujet on attend la suite des négociations sur le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Mais on ne peut qu’approuver la remarque de Fidel Castro, qui « n’a pas confiance en eux » et celle, plus gouvernementale, de son frère, Raul Castro, qui pose des conditions tout à fait légitimes pour aboutir à ces longues et complexes négociations. Cuba connaît bien leur adversaire impérial qui va jouer, après plus d’un demi-siècle d’embargo, une autre carte dans ce jeu de poker mondial et localement caribéen. Le Maître de guerre présentait, sur un ton proche de la rigolade, la formation de jeunes marines peu motivés mais devant être formés à la guerre dans des délais « raisonnables ». Dans ce premier film ouvertement interventionniste (il y avait eu quand même avant : Firefox, l’arme absolu », typique de la guerre froide), Eastwood, qui sait être mesuré, sinon inspiré dans ses mises en scène au point de passer pour un classique, s’était lâché dans ce long métrage. Lors de la formation accélérée de ces jeunes gens, il laissait voir déjà ses penchants « républicains » manifestes, même si c’était dans un film. Nous étions au début de l’ère néo-libérale anglo-saxonne. Un boulevard s’ouvrait pour le capitalisme revanchard sur ce qui restait de « communisme », engoncé ici, dans une bureaucratie « soviétique » militarisée (il y longtemps que les soviets n’existaient plus ou alors leurs potiches). Et là, sur le mausolée de Mao, un Guizot chinois (« Enrichissez-vous ! ») caressant son chat (gris ou noir…) mettait son drapeau dans sa poche afin d’inciter le peuple chinois à « faire des affaires » et entrer à son tour dans l’ère capitaliste. Le cinéma américain – qui sait être artistique, il l’a prouvé maintes fois - est par ailleurs un formidable rouleau compresseur idéologique. Du fait que « par ailleurs », comme disait Malraux, il est aussi et (surtout ?) une industrie. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, obnubilée par « les communistes », cette industrie s’est jetée dans une bataille idéologique semée d’étoiles d’un côté et la main à la visière de l’autre. Eastwood, malheureusement, ne déroge pas à cette règle.

Reagan, en 1982, appelait à la guerre contre « les communistes », rien moins. Avec ce genre de formule simple qui, on ne sait par quel mystère, fait le tour du monde et reste gravé dans les esprits : « Ce serait une pure folie de ne pas nous donner tous les moyens pour la gagner » dit-il au début du second film dont nous allons bientôt parler : Red Army. A l’entendre c’était une question de survie. Certainement pour l’empire qui allait bientôt se retrouver seul à mal gouverner la planète. On a vu le résultat et aujourd’hui particulièrement où l’impérialisme occidental est déchaîné. S’inspirant « sans complexe » de la bonne culture étasunienne, récupérée dans les succès du box-office, la bataille idéologique s’annonçait : « La Force est avec toi ». Pour Reagan, ancien acteur de petits films devenu président de la bientôt seule superpuissance hégémonique, rien ne devait être interdit pour atteindre ce but. Peu après Bush, le père, transcendé en justicier amateur d’or noir, bataillait contre le côté obscur de la force du « dictateur irakien »… Puis de nouveau, l’Empire contre-attaquait disant au monde vouloir défendre l’Afghanistan, eux qui venaient d’en sortir ! Enfin, le fils, devenu président à son tour - on ne sait toujours pas par quel miracle électoral - nous parlons de l’improbable W. Bush, transcendé lui en pape évangéliste, joua, à grand renfort d’effets spéciaux, le rôle du Jedi illuminé, annonçant au monde entier « Le retour de Jésus ». Et de la « bonne » civilisation. Celle-là même qui a inscrit Dieu en toute lettre sur ses billets de banque, édifiant là un nouveau totem : l’argent-Dieu, qui prévaut aujourd’hui et qui fait que notre monde marchand est ce qu’il est devenu : la division par la concurrence et la potentielle finitude de l’humanité, comme de la planète. A propos du Christ, en rapport avec le corps d’Eastwood, voir l’analyse dans Libération (14 et 15 février 2015) de Stéphane Bouquet : « D’Impitoyable à Gran Torino, les personnages eastwoodiens sont des cow-boys christiques. Des héros qui se donnent corps et armes ». Pour cet auteur d’un livre sur le cinéaste : « S’incarner, pour Eastwood, c’est devenir action, machine à courir, frapper, tuer ». Le contraire de Jésus en somme. L’acteur américain a cru devoir ajouter, après avoir eu connaissance des critiques qui lui ont été adressées à propos de ce long métrage, ne pas approuver la violence (les armes à feu), voire la guerre. On veut bien le croire. Mais ce dernier film dit le contraire. Et le succès au box-office, en la circonstance, serait plutôt une circonstance aggravante.

Le président Mao disait, avec Lénine, qu’il n’y a pas d’art au-dessus des classes, on le constate plus que jamais aujourd’hui. Dans ce film ou d’autres fictions (dans certaines séries télévisées américaines par exemple, véritables coqueluches propagandistes), il s’agit bien de cautionner le monde tel qu’il est. Eventuellement de le réformer si vraiment « ils » exagéraient (les capitalistes financiers et autres actionnaires aux portefeuilles bien remplis qu’on n’ose contredire vraiment). De faire finalement comme si tout cela était naturel, l’économie, « la » crise, les guerres actuelles, un peu comme fait Eastwood dans cette dernière fiction. Que le cours de l’Histoire continue, imperturbablement, sous les sunlights. Bien « qu’arrivée à sa fin » avait dit un jour un « philosophe » étasunien (chez nous aussi nous avons ce genre de (« nouveaux ») philosophes). Bref, une idéologie qui permet aux pouvoirs en place de maintenir les profits des très très minoritaires du « grand capital » - comme disait Lénine - grâce à ses protecteurs « politiques » incrustés dans la majorité des Etats plus que jamais bourgeois. « Alliés » compris, qui non seulement sont devenus, comme Blair, et à leur tour des caniches, mais qui, comme la France d’aujourd’hui, se précipite au-devant de leurs maîtres étasuniens pour mieux les servir, participant pleinement – telle cette France « républicaine » - au redécoupage impérialiste du monde, comme au bon vieux temps des colonies.

Prenons alors un peu de hauteur et d’air frais en nous penchant sur la surprise de la semaine dernière, ce second film, un documentaire sur la fantastique équipe de hockey sur glace de l’Armée Rouge soviétique (déjà sur une pente glissante…). Précisons que l’auteur de ces lignes n’est ni spécialiste du sport et par conséquent non spécialiste non plus du hockey, fut-il sur glace. Parlons donc de : Red Army, le film (en langue anglaise). De quoi, pour les détenteurs de petites antennes rouges, se laisser capter par la curiosité.

Il s’agit donc de l’épopée de l’équipe de hockey sur glace de l’Armée rouge d’URSS (et non de Chine comme vous l’aurez compris). Cette équipe avait été entraînée par un homme du peuple pour qui le hockey était une véritable passion, Anatoli Tarassov : « En esthète, mais aussi en philosophe, c’est lui qui va construire et inspirer la grande équipe soviétique. Considérant la patinoire comme un échiquier, il va révolutionner le hockey et faire de ses adeptes des sportifs accomplis. » écrit Franck Nouchi dans Le Monde (25 février 2015). Entre 1970 et 1980 cependant, en URSS, très étatique comme on le sait, afin de ne pas faire monter le succès un peu trop à la tête des gagnants, on débarque cet entraîneur hors norme. On met à sa place un homme du gouvernement : Viktor Tikhonov. Et l’équipe perd, en 1980, contre les américains… Pourtant, l’homme désigné par les apparatchiks reste aux commandes. Celui-ci reporte la faute sur l’équipe à laquelle désormais il fait subir un entrainement digne de Stakhanov, un remède de cheval pour personne bien portante : entraînement toute l’année et permissions plus que rares, y compris pour se rendre au chevet de membres de la famille sur le point de mourir. Le traitement de cheval marche. L’équipe gagne, en 1984, puis en 1988 face à des équipes qui c’est le moins que l’on puisse dire n’étaient pas tendres, comme les nord-américains qui pratiquaient un jeu brutal.

Il n’empêche, plus de 80 ans après la Révolution d’Octobre, l’esprit communiste continuera de vivre à travers une équipe de sport… en s’exportant au sein même du monde occidental ! L’entraîneur canadien, en effet, devant le jeu si plein de magie collective laissera jouer « son » équipe recomposée dans son intégralité (les cinq membres de l’ancienne équipe soviétique ont réussi à se regrouper), sans intervenir. C’était après tout l’équipe la plus forte du monde et il n’avait à ce titre plus de leçons à recevoir de personne. Une équipe dont la stratégie résidait dans un jeu collectif fraternel contre des adversaires individualistes trop brutaux. Une métaphore de la lutte des classes en somme : le jeu collectif communiste contre la virilité capitaliste comme seule tactique. « La guerre froide en patin à glace » dit joliment Franck Nouchi.

Plus tard, quand les joueurs soviétiques seront à nouveau expatriés dans des équipes occidentales, ils ne pourront toujours pas se faire à cette façon si agressive de jouer. Si bien que certains hockeyeurs repartiront dans la Mère-patrie, comme Fetisov, le leader de la grande équipe. Il deviendra même, en 2002, pour six ans, le ministre des sports de Poutine…

Ces joueurs, dit Gabe Polsky, le réalisateur du film, ancien joueur lui-même fasciné par cette équipe soviétique : « avait un jeu qui n’était pas que physique. Leur jeu était le fruit d’une réflexion, d’une vision, et surtout d’un esprit collectif ». La chose est maintenant claire.

Dans ces analyses, on l’aura compris, notre jugement est purement subjectif, mais justement… Car tout ce qui a une part d’absence, pour les porteurs de l’Idée communiste d’un type nouveau, est déjà une défaite. On peut en effet, on doit même, se souvenir de la grande époque des sociétés communistes qui étaient différentes selon les nations ! Identiques cependant à l’horizon de l’Idée. Non pour répéter des modèles, et surtout pas les erreurs. Mais si le passé de Marx peut sembler lointain, ses petits-enfants veulent, peuvent continuer l’aventure. Ils se sont parfois - ou au combien - égarés, mais ils sont toujours prompts à s’atteler à cette tâche enthousiasmante. Cette proposition qui nous vient des Lumières, modernisées par « l’hypothèse communiste » et qui est toujours, plus que jamais peut-être, sous les feux de notre actualité.

Jean-Luc LAURENT

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