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Parfois, le médecin est obligé par la loi de donner un médicament dangereux

Comment fonctionne la médecine officielle ? Quelques éléments pour comprendre

L’auteur est médecin. Il aborde là un sujet sensible avec une approche qui suscitera des commentaires (qui ouvrira un débat, donc).
LGS

1) La médecine officielle est complètement dépendante de l’industrie pharmaceutique, donc il faut se poser la question du fonctionnement de big-pharma en premier.

2) Le seul but de big-pharma est de gagner de l’argent, beaucoup d’argent rapidement et à moindre frais. Il en découle plusieurs conséquence. En voici quelques unes :

- chercher les créneaux rentables. Et là c’est tout simple : viser les maladies chroniques, mais aussi les situations de la vie comme la ménopause où on propose une « solution » sous forme d’hormones. On connaît le résultats des milliers de cancers du sein chez les femmes à qui ont mensongèrement proposé ces produits. On a créé de toute pièce une maladie imaginaire « le cholestérol ». D’où un créneau très très juteux pour l’industrie. Les anti-cholestérols sont sans doute intéressants pour des excès de cholestérol d’origine familiale qui sont très peu fréquents, mais donner ces médicaments qui ne sont pas sans risque, avec des études truquées, c’est inadmissible. Pour les maladies dites orphelines (rares) pas de recherche pas de médicaments

- Big-pharma n’a donc strictement aucun intérêt à guérir les maladies : il en vit comme toute une partie du corps médical et des activités connexes. L’exemple du cancer est significatif. Des campagnes médiatiques nous annoncent depuis des décennies "la victoire est proche encore un effort pour la recherche". Et en réalité, cette fameuse science progresse par sauts de puce. Grande nouvelle, la survie sous tel traitement a permis de progresser d’un mois, parfois plus, pour des prix astronomiques - qui tombent souvent sur la patient et la famille -. C’est naturel et normal, chacun de nous est prêt à tout pour garder un être cher. A coté de cette pratique franchement odieuse, des moyens thérapeutiques qui ont fait leur preuve, CE QUI SERAIT TRES FACILE DE VERIFIER, sont criminalisés, pourchassés. Une véritable guerre contre ces chercheurs et ces praticiens est organisée. Comme le remarque la philosophe Isabelle Stengers : le charlatan (pour la médecine officielle) est celui qui guérit et veut le prouver (contre bien sur le circuit officiel de l’Evidence based medecine (voir plus loin).

- développer des médicaments très dangereux comme le Médiator en France et le vioxx aux USA : 30 000 décès au minimum (je dis bien trente milles).

- la nécessité de réduire au maximum le prix de production des médicaments. La solution la plus simple est de faire produire dans les pays Inde, Chine en particulier) ou la "main d’œuvre" est très bon marché, ce qui veut dire que les travailleurs sont très mal payés. D’où l’invention des médicaments génériques. Ce sont des médicaments qui ont la même formule chimique que le médicament de référence qui n’est plus protégé par un brevet, mais pas le même mode de fabrication (qui reste protégé). Il en résulte des différences très importantes. Autre conséquence la Sécu oblige d’utiliser ce type de médicaments.

- comme toutes les industries, big-pharma est maintenant sur le marché mondial. Il en résulte qu’il y a concurrence au détriment de la qualité et surtout spéculation, comme sur les matières premières alimentaires. D’où des ruptures de stock de certains médicaments qui vont désormais devenir fréquentes. Bref la mondialisation s’attaque aux pauvres en provoquant des famines et aux malades en les privant de certains médicaments.

3) les profits de big-pharma permettent d’offrir des avantages aux médecins, spécialement aux leaders qui par leur notoriété influencent l’ensemble du corps médical. En général ces Professeurs, dirigent un secteur de recherche, appartiennent à une institution qui conseille le pouvoir politique (comme l’Académie de Médecine, ou les société savantes de tel ou tel domaine) et enfin sont conseillés de l’industrie pharmaceutique et grassement rémunérés. C’est ce qu’on appelle les 3 casquettes. J’imagine qu’aucun d’entre nous n’a entendu un épicier dire qu’il vend des produits avariés. Et bien ces Professeurs qui dans leur secteur ont mis un produit au point, l’ont fait commercialiser par big-pharma et vont ensuite conseiller aux institutions ad hoc de le faire admettre, ne savent faire que des louanges pour leur produit qui bien sûr n’ont aucun défaut.

4) Durant la dernière guerre et sous l’impulsion de l’occupant a été créé l’Ordre des Médecins qui, quoi qu’on en dise, a été purement et simplement prorogé à la Libération. Sa fonction, s’assurer que les médecins restent dans les clous et qu’il ne vient pas l’idée d’aller voir ailleurs si des thérapeutiques ne sont pas mieux que celles de big-pharma. Bref une police des médecins. Pour en savoir plus, regarder sur ce site la page : MON MEMOIRE PRESENTE DEVANT L’ORDRE REGIONAL DES MEDECINS

5) Dernière pièce importante de ce dispositif : la médecine fondée sur les preuves : l’Evidence based medecine (EBM pour les initiés). Elle nous vient tout droit des USA et a été popularisée par la fondation Rockfeller. Elle se fonde tout simplement sur ce qu’on appelle le double aveugle. Je ne rentre pas dans les détails, que je reprendrai un jour, mais c’est une escroquerie scientifique. Elle consiste à comparer l’effet d’un médicament à celui d’un placebo (un faux médicaments sans action en principe) ou d’un autre médicament. Ceci avec une méthodologie draconienne : ni le malade, ni l’expérimentateur ne savent ce que les personnes incluses dans l’essai utilisent. Ceci à partir de la sélection de cobayes ayant la même maladie et des caractéristiques biologiques proches. En général le résultat (quand c’est positif) est 80% d’effets positifs et 20% d’effets négatif (aggravation …) et nuls. Je ne rentre pas dans le détail sauf pour dire que quand un médicament a fait ses preuves il devient Le Médicament de telle maladie et a force de loi. Le médecin est obligé de le donner et est en faute s’il ne le donne pas. Si vous êtes dans les 20%, c’est comme au loto : vous avez perdu. La sanction peut être parfois très lourde : décès, infirmités etc.
Mais vous n’avez rien à dire : le médicament est « scientifique prouvé » .

Je passe pour le moment sur les aspects stupides du procédé pour indiquer deux choses : d’autres méthodes scientifiques sont possibles, mais rejetées. Et la 2éme chose, c’est que ce procédé du double aveugle a l’énorme avantage de disqualifier systématiquement les médicaments et médecines venues d’ailleurs ou partant d’autres expériences et conceptions. Le ridicule ne tuant pas, des pratiques plus que millénaires comme l’acuponcture sont ainsi disqualifiées mais aussi la médecine indienne et bien d’autres médecines, l’homéopathie et la médecine des plantes en premier. Je rappelle que le diplôme d’herboriste a été supprimé par un décret du gouvernement collaborationniste de Vichy et n’a jamais été rétabli depuis.

6) Dernier point important  : la médecine officielle big-pharma en tête n’a que faire de la prévention. La prévention est pour eux l’horreur. Ils assimilent hypocritement la prévention à la prise de médicaments comme les anti-cholestérols, les hormones, ou l’administration de vaccins aux conséquences souvent désastreuses. La vraie prévention est ailleurs. Elle est fondée certes sur l’élimination des causes des maladies (pollutions de toutes sortes, malbouffe, stress, conditions de travail dans l’industrie en particulier etc) et sur la connaissance des mécanismes pour pouvoir intervenir avec précision. C’est le cas de la prévention active des cancers proposée par le Docteur Gernez.

J’attends des exemples, des commentaires, votre avis. Je vais développer cette rubrique régulièrement. C’est de notre santé de notre vie, de celle de nos enfants, de nos proches qu’il est question : ça vaut qu’on en parle.

Pour terminer voici la préface à sa thèse de médecine consacrée à Philippe-Ignace Semmelweis par le Docteur Louis Ferdinand Destouches, plus connu sous le nom de Céline (1936) : « Supposez qu’aujourd’hui, il survienne un autre innocent qui se mette à guérir le cancer. Il sait pas quel genre de musique on lui ferait tout de suite danser ! ça sera vraiment phénoménal ! Ah ! qu’il redouble de prudence ! Ah ! il vaut mieux qu’il soit prévenu. Qu’il se tienne vachement à carreau ! Ah ! il aurait bien plus d’afur à s’engager immédiatement dans une légion étrangère ! Rien n’est gratuit en ce bas monde. Tout s’expie, le bien comme le mal, se paie tôt ou tard. Le bien c’est beaucoup plus cher, forcément. »

Et enfin un témoignage reçu sur mon courriel : « À Gustave Roussy, on vous donne l’impression d’être découpé en spécialités : on voit le chirurgien, puis le chimiothérapeute, puis on verra un radiothérapeute et le protocole est décidé sans vous, vous êtes mis devant le fait qu’il vous faudra chimio, radio et hormone. Comme le référent est le chimiothérapeute, on ne peut pas discuter lui de l’opportunité de ce traitement .... »

Ce n’est pas un secret : ça se passe de cette façon dans tous le Hôpitaux, cliniques et centres anti-cancers.

Jacques lacaze.

Source : http://www.jacques-lacaze.com/article-defendons-vraiment-notre-sante-i-120091983.html

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